La FGTB dénonce la précarité de l’emploi à Bruxelles

Ce mardi se tient le Sommet social bruxellois, rendez-vous annuel entre le gouvernement et les interlocuteurs sociaux. Le patron de la FGTB Bruxelles, Philippe Van Muylder, saisit l’occasion pour faire le point sur la situation en région bruxelloise. Il souligne avant tout plusieurs facteurs qui évoluent positivement : « Le taux de chômage qui diminue. Il y a des exclusions mais le phénomène est réel. Il y a aussi des dossiers qui évoluent bien : la réforme des groupes-cibles, l’ordonnance en matière de lutte contre la discrimination à l’embauche ».

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Mais il s’empresse de préciser que la qualité n’est pas au rendez-vous pour nombre d’emplois créés : « Il y a une hausse du nombre d’intérimaires, de temps partiels subis, des contrats étudiants. Près d’un travailleur bruxellois sur 7 occupe un contrat temporaire. Plus de 15.000 personnes dans l’intérim le sont toute l’année avec des contrats d’un jour ! En 2004, c’était 5.047 ». Et de dénoncer la précarisation « à la Deliveroo » qui progresse aussi rapidement que le message qui l’accompagne : « Vous avez un emploi, soyez content », ce qu’il conteste fermement.