La N-VA est-elle prête à mettre de côté le confédéralisme? Elle fixe ses conditions

La vice-présidente du parti a affirmé ce dimanche midi que les nationalistes pourraient mettre au frigo leur principale préoccupation mais à une condition.

M.R.

La vice-présidente du parti a affirmé ce dimanche midi que les nationalistes pourraient mettre au frigo leur principale préoccupation mais à une condition. Réunies pour un débat Nord-Sud sur RTL, des personnalités des différentes formations politiques ont abordé des points importants ce dimanche midi à une semaine des élections fédérales, régionales et européennes. Notamment présents sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche, Kristof Calvo (Groen), Paul Magnette (PS), Koen Geens (CD&V), Raoul Hedebouw (PTB), Didier Reynders (MR) et Cieltje Van Achter (N-VA) ont discuté climat, emploi, impôt sur la fortune et... confédéralisme.

Mais si les discussions sont allées bon train, certaines interventions se sont démarquées des autres. On retient ainsi la sortie de la vice-présidente de la N-VA, Cieltje Van Achter. Cette dernière a affirmé que, si une suédoise bis était formée, son parti ne remettrait pas le confédéralisme sur la table. "Si on peut avoir une politique de centre-droit, c'est ce que nous voulons, on est d'accord de continuer avec la Suédoise", a expliqué la nationaliste flamande.

Cette déclaration a interpellé sur le plateau. Interrogée par Christophe Deboursu aux commandes du débat, Cieltje Van Achter l'a répété: "Si on peut avoir la politique qu'on veut, il n'y aura pas de confédéralisme". Mais pour cela, la N-VA veut une "politique de réforme".


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