Witsel en quelques chiffres et matchs clés
En dix ans de carrière chez les Diables, le Liégeois a marqué de son empreinte notre équipe nationale.
- Publié le 14-11-2018 à 08h18
- Mis à jour le 14-11-2018 à 10h20
En dix ans de carrière chez les Diables, le Liégeois a marqué de son empreinte notre équipe nationale.
Les chiffres
77
Axel Witsel a disputé l’intégralité de 77 de ses 99 matchs chez les Diables.
28
Entre novembre 2014 et mars 2017, Witsel n’a pas raté un seul match des Diables, soit une série de 28 rencontres sans aucune absence…
2
Witsel s’est fait exclure deux fois avec les Diables : en 2009 en Bosnie-Herzégovine et en 2017 contre Gibraltar, à Sclessin, après avoir inscrit un magnifique but.
42
Sur ses 99 capes, Witsel a disputé 42 matchs amicaux, 23 de qualif pour une CDM, 17 de qualif pour un Euro, 10 dans une CDM, 5 dans un Euro et 2 de phase de groupe de Nations League…
50
Quand il a été repris chez les Diables, Axel Witsel portait à 50 reprises le maillot du Zenit en club. 19 fois il évoluait au Standard, 16 fois à Tianjin, 11 fois à Benfica et 3 fois au Borussia…
9
Le Liégeois a inscrit 9 buts pour les Diables, dont un lors de son premier match et un doublé en 2011 en Autriche.
73,99 %
Axel Witsel a disputé 8 146 minutes des 11 010 jouées par les Diables depuis son premier match en équipe nationale. Soit un bilan de 73,99 % du temps de jeu total.
Les matchs
Une première fêtée par un but…
Le 26 mars 2008, voilà la date qui a marqué les débuts d’Axel Witsel chez les Diables rouges. Dans la liste des 21 joueurs retenus par René Vandereycken pour un match amical contre le Maroc, on retrouve le Liégeois, 19 ans, milieu de terrain au Standard à l’époque. "En accord avec Jean-François de Sart, je suis allé chercher Axel Witsel dans le noyau de l’équipe des espoirs parce qu’il est en train de confirmer dans la compétition belge qu’il a les qualités nécessaires pour évoluer en A. Voilà plusieurs mois qu’Axel Witsel me séduit. Il preste tout le temps au même haut niveau", déclarait le sélectionneur fédéral, il y a plus de dix ans. Monté au jeu à la mi-temps, il ne faudra que quatre petites minutes à l’actuel joueur du Borussia Dortmund pour inscrire de la tête son premier but en équipe nationale dans une rencontre perdue 1-4. Mais dans le marasme dans lequel était plongée l’équipe nationale à l’époque, Axel Witsel se présenta comme une belle éclaircie…
Un doublé et un match de feu
25/03/2011: Autriche-Belgique: Avec un bilan de neuf buts marqués pour la Belgique, Axel Witsel n’est pas l’homme qui fait trembler régulièrement les filets adverses. Son doublé en Autriche lors de la victoire 0-2 des Diables représente un fait exceptionnel. Mais ce soir-là, à Vienne, le Liégeois a livré une partition quasiment parfaite. Pour s’en convaincre, il suffit de se replonger dans l’analyse faite à l’époque de son match dans La DH : "Jusqu’à jeudi, aucun observateur ne voyait Witsel comme un titulaire à Vienne. Leekens, lui, n’a pas hésité : Axel Witsel était l’homme qui devait faire oublier Fellaini. Le Standardman a sorti un match formidable, comme on n’en joue que quelques-uns dans sa carrière. Son premier but, sur lequel il avait le mérite d’aller au duel avec le géant Macho, lui a donné des ailes. Il était partout, a gardé le ballon dans ses rangs, a gagné ses duels, a énervé les Autrichiens et… a marqué un second but magnifique. Son calme devant le but témoignait d’une grande classe."
Un penalty qui change tout…
03/06/2011: Belgique-Turquie: Dans la course à la qualification pour l’Euro 2012, la Belgique reçoit le 3 juin la Turquie son concurrent le plus sérieux pour décrocher la… deuxième place (NdlR : synonyme de barrage) dans un groupe dominé par l’Allemagne. Dominateurs, les Diables ne parviennent pas à se défaire d’une équipe accrocheuse. Alors que le score est de 1-1, la Belgique hérite d’un penalty à la 75e minute. Trois joueurs étaient désignés pour cet exercice : Timmy Simons, Jan Vertonghen et Axel Witsel. Le médian de 22 ans du Standard allait prendre ses responsabilités après le refus de Timmy Simons de tirer. Mais malheureusement pour les Diables, Witsel envoya son ballon dans la tribune. "Simons m’a dit de tirer, expliqua Axel. Il avait une gêne à la cuisse. Cela ne me dérangeait pas, j’étais en confiance. J’ai voulu tirer dans le plafond mais j’ai raté. Cela peut arriver à tout le monde. Messi aussi a déjà loupé un penalty…" Contrainte au partage dans ce match, la Belgique terminera finalement troisième de son groupe à deux points de la Turquie…
Des doutes vite balayés…
En janvier 2017 alors qu’on parlait surtout de lui à la Juventus depuis plusieurs mois, Axel Witsel surprend tout le monde et déçoit une partie de ses supporters mais aussi des suiveurs du football belge en quittant le Zenit Saint-Petersbourg pour rejoindre la Chine et le club de Tianjin Quanjian."Le choix a été très compliqué. J’avais d’un côté un grand club du top comme la Juventus mais de l’autre, j’avais une offre que je ne pouvais pas refuser pour le futur de ma famille", déclara le Diable. Très vite s’est posée la question de savoir si le Liégeois n’allait pas voir son niveau de jeu diminuer fortement en Asie au point de ne plus pouvoir revendiquer une place de titulaire en équipe nationale. Mais rapidement, grâce à des prestations de qualité chez les Diables, Axel Witsel a prouvé que ce transfert en Chine n’altérait en rien son football. Un constat régulièrement fait par Roberto Martinez : "Il évolue à un bon niveau en Chine. Son rôle a changé. Il joue plus haut sur le terrain, il est le joueur clé de son équipe. Le temps le prouvera mais j’ai confiance qu’Axel conservera sa soif de victoire pour rester un joueur important chez les Diables."
Cool dans la chaleur de Belo Horizonte
17/06/2014: Belgique–Algérie: C’est à la Coupe du monde 2014, le 17 juin à Belo Horizonte, que la génération dorée du football belge allait disputer son premier match dans une grande compétition internationale. Ce match face à l’Algérie, gagné 2-1 dans la douleur, restera gravé dans la mémoire d’un Axel Witsel qui livra, contrairement à plusieurs partenaires rongés par le stress, une partie convaincante. "Je n’étais pas du tout nerveux. J’ai pris ce match comme tous les autres en équipe nationale. Ni plus important, ni moins important. Je ne m’étais pas mis de pression supplémentaire et cela m’a réussi. Je suis de toute manière un garçon serein et assez cool. Je crois que je dois cela à mes origines guadeloupéennes."