Reine Elisabeth: Stephen Kim, un fin musicien, parfois un peu scolaire
Le violoniste américain a livré une prestation de bon élève qui n’empêche pas une pointe de déception.
Très net mais prudent dans ses attaques des parties virtuoses de Fidl de Kimmo Hakola, Stephen Kim s’attache à tirer parti de chaque occasion de lancer une petite phrase lyrique, montrant par là sa volonté de ne pas limiter sa prestation au déballage d’une virtuosité gratuite, sinon agressive. Il crée ainsi une très belle cohérence dans toute la première partie de l’imposé, jouant habilement de la diversité des climats.
C’est donc tout naturellement qu’il fond son chant élégiaque dans l’accompagnement rêveur de l’orchestre dans la partie lente qui s’y enchaîne, avec de très belles interventions dans la tessiture suraiguë de l’instrument. Aucune rupture avec la brève cadence qui suit. Dans la section en forme de valse, le violon de Kim distille un contre-chant presque ironique aux invitations à la danse de l’orchestre.
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