Le deal pour l'indemnisation des anciens actionnaires de Fortis est peu contesté
- Publié le 14-11-2018 à 12h10
- Mis à jour le 14-11-2018 à 12h18
C'est une bonne nouvelle pour les anciens actionnaires de Fortis, qui attendent une indemnisation à la suite de la chute du groupe belgo-néerlandais. Les chiffres présentés ce mercredi, en marge des résultats trimestriels d'Ageas (le groupe né des cendres de Fortis), laissent penser que le "settlement" (arrangement) qui avait été approuvé par la justice néerlandaise en juillet dernier ne sera pas remis en question.
En effet, les actionnaires qui ont fait savoir qu'ils ne participeraient pas au "settlement" (opt-out) représentent 0,03% du montant total de l'indemnisation prévue (1,3 milliard d'euros). Il s'agit en général des actionnaires qui ne veulent pas renoncer à des recours de justice, condition qui se trouvait dans le settlement.
"On est plutôt confiants"
A ce stade, on se trouve donc au dessous du seuil de 5% qui pourrait déclencher le droit de mettre fin à l’accord par Ageas. "On est plutôt confiants que le deal se fera", nous a expliqué Michaël Vandenbergen, porte-parole d'Ageas. La période d'"opt out" se termine dans moins de deux mois, plus précisément fin décembre 2018. Après cette date, il ne sera plus possible de contester le deal.
Les dossiers introduits s'élèvent, quant à eux à 175 000. Un chiffre qui correspond aux attentes d'Ageas, qui mise sur une fourchette comprise entre 150 000 à 200 000.
L'indemnisation (en général moins d'un euro par action) est très variable selon la période de détention des actions.
Les anciens actionnaires de Fortis ont jusqu'au 28 juillet 2019 pour introduire un dossier auprès d'Ageas.
Une première tranche d'indemnisation a déjà été effectuée pour un montant de 360 millions d'euros. De l'argent qui a été versée aux actionnaires les plus rapides, ceux qu'on appelle les "early filers". De nouvelles tranches doivent être versées fin 2018 et début 2019.