Goffin profite de la Laver Cup: "Être entouré de Borg et Federer, c'est un rêve"
David Goffin (ATP 11) participe pour la première fois à la Laver Cup, tournoi exhibition par équipes qui voit s'affronter du 21 au 23 septembre au United Center de Chicago l'Europe contre le Reste du Monde. Le N.1 belge, 27 ans, a été sélectionné par Björn Borg, le capitaine de Team Europe, pour faire équipe avec notamment Roger Federer (ATP 2) et Novak Djokovic (ATP 3), lauréat de Wimbledon et de l'US Open.
- Publié le 22-09-2018 à 19h56
- Mis à jour le 22-09-2018 à 21h01
David Goffin (ATP 11) participe pour la première fois à la Laver Cup, tournoi exhibition par équipes qui voit s'affronter du 21 au 23 septembre au United Center de Chicago l'Europe contre le Reste du Monde. Le N.1 belge, 27 ans, a été sélectionné par Björn Borg, le capitaine de Team Europe, pour faire équipe avec notamment Roger Federer (ATP 2) et Novak Djokovic (ATP 3), lauréat de Wimbledon et de l'US Open.
"Vous ne pouvez pas vous imaginer ce que c'est", a-t-il expliqué après sa victoire en simple contre l'Argentin Diego Schwartzman (ATP 14) vendredi. "Avoir Björn Borg comme capitaine sur le banc, avoir Roger qui vous donne des conseils... C'est un rêve! Et puis, il y a Novak, Grigor (NdlR: Dimitrov) également. Tellement de grands joueurs. C'est difficile à décrire. J'essaie de profiter et de tout donner pour eux, pour l'équipe. J'aime le fait de jouer en équipe, d'être dans cet état d'esprit où l'on ne joue pas que pour soi-même. Et puis, je n'ai jamais joué devant un public qui faisait autant de bruit."
"Je suis ravi d'avoir pu apporter un point à Team Europe", a-t-il confié. David Goffin (ATP 11) a fait une entrée remarquée, vendredi à Chicago, lors de la deuxième édition de la Laver Cup, tournoi exhibition qui oppose l'Europe au Reste du Monde. Pour sa première apparition dans l'épreuve, le Liégeois, 27 ans, a battu dans le United Center l'Argentin Diego Schwartzman (ATP 14) 6-4, 4-6 et 11-9 au super tie-break après avoir sauvé deux balles de match.
"Je suis ravi d'avoir pu apporter un point à Team Europe", a-t-il confié. David Goffin (ATP 11) a fait une entrée remarquée, vendredi à Chicago, lors de la deuxième édition de la Laver Cup, tournoi exhibition qui oppose l'Europe au Reste du Monde. Pour sa première apparition dans l'épreuve, le Liégeois, 27 ans, a battu dans le United Center l'Argentin Diego Schwartzman (ATP 14) 6-4, 4-6 et 11-9 au super tie-break après avoir sauvé deux balles de match.
"Je n'ai jamais joué dans une ambiance pareille", expliqua-t-il. "C'était fantastique! Le public s'est mis à fond derrière Diego quand c'était 7-3 en ma faveur dans le super tie-break et qu'il a frappé un ace, un passing-shot et une volée incroyable derrière son dos. Du coup, de 7-3, le marquoir est passé à 8-7 pour lui. Il fallait du coup rester calme et ne pas regarder le banc du Team World. Et sur la deuxième balle de match, j'ai été agressif dès le retour pour la sauver. À la fin, j'ai gagné et j'en suis très heureux."
David Goffin est également content d'être débarrassé des problèmes à l'épaule et au bras qui l'ont perturbé au tournoi de Cincinnati, ainsi qu'à l'US Open. Le N.1 belge aura d'ailleurs bien besoin d'être en pleine possession de ses moyens physiques alors que l'attend une fin de saison chargée avec, dès la semaine prochaine, une tournée en Asie avec les tournois de Shenzhen, Tokyo et Shanghai.
"Physiquement, cela fait une semaine que je me sens à nouveau en pleine forme", poursuivit-il. "Je ne ressens plus de douleurs à l'épaule, ni au bras. J'étais à 100% aujourd'hui. Et c'était un très chouette match. Il y a eu des échanges incroyables, des points fabuleux. Il fallait tâcher de rester très concentré, mais j'ai savouré chaque instant."
David Goffin a d'ailleurs confié, en marge de l'événement, qu'il regrettait le changement de formule de la Coupe Davis, épreuve mythique par équipes qui a vu la Belgique disputer à deux reprises la finale ces dernières années, en 2015 et en 2017.
"Oui, ce genre de rencontre va me manquer. Même si vous évoluez à l'extérieur, un peu comme ici, cela reste quelque chose de spécial. Quand vous êtes là avec votre équipe et que vous devez jouer devant 20 ou 25.000 spectateurs, c'est une sensation particulière. On verra. C'est une nouvelle formule. Nous allons tâcher, avec la Belgique, de nous qualifier pour la phase finale. Ce qui est certain, c'est que ce sera différent. Je ne sais pas ce que cela va donner. Je vous le dirai dans un an", sourit-il.