Fernando Alonso et Toyota remportent les 6H de Spa 2018

Coup d’essai, coup de maître pour le pilote McLaren dès sa 1ère apparition en WEC !

Martin Businaro
6H de Spa (Après 3H) : Toyota et Alonso confortables leaders...
©DR

Coup d’essai, coup de maître pour le pilote McLaren dès sa 1ère apparition en WEC !

Alors qu’on craignait une course soporifique, les 6 Heures de Spa-Francorchamps ont réservé un final de toute beauté. L’intervention de la Safety Car a permis à la Toyota TS050 n°7 de Conway-Kobayashi-Lopez, partie avec pourtant un tour et demi de retard, de revenir au contact avec la voiture-sœur n°8 de Buemi-Alonso-Nakajima. Mike Conway allait fondre sur Fernando Alonso, l’écart entre les deux hommes allant parfois sous la seconde.

Mais l’Espagnol finissait par tenir son équipier britannique à distance pour s’imposer d’entrée de jeu avec Toyota. C’est la 1ère fois depuis le Grand Prix d’Espagne 2013 que Naño monte sur la plus haute marche d’un podium d’une grande épreuve. Mais la toute grande performance est à mettre à l’actif de Kamui Kobayashi (surtout), Mike Conway et José-Maria Lopez qui finissent dans le sillage de la Toy’ victorieuse alors qu’ils avaient quasiment un retard de 10 kilomètres lors de l’extinction des feux.

La meilleure réplique des LMP1 privées est venue des Rebellion RB13. Malgré un problème de transpondeur, la n°1 de Lotterer-Jani-Senna monte sur la plus petite marche du podium. Mais avec 2 tours de retard sur la Toyota n°8, l’addition est salée pour les troupes suisses. Quatrième place pour la n°3 de Laurent-Beche-Menezes qui se sera battue pour la médaille de bronze pendant la grande majorité de la course. Après les ennuis de la BR1 n°11 et le crash de la BR1 n°17, l’ENSO CLM n°4 de Dillmann-Webb-Kraihamer se hisse dans le quinté de tête.

Jeu, set et match G-Drive Racing en LMP2 avec une victoire autoritaire pour l’Oreca n°26 de Jean-Eric Vergne, Roman Rusinov et Andrea Pizzitola. Le proto orange s’impose avec 22 secondes d’avance sur l’Oreca n°38 Jackie Chan DC Racing de Tung-Richelmi-Aubry et l’Alpine n°36 de Lapierre-Negrao-Thiriet qui n’a su transformer sa pole position. Suivent l’Oreca n°37 Jackie Chan DC Racing de Tan-Jaafar-Jeffri et l’Oreca n°28 TDS Racing de Perrodo-Duval-Vaxivière.

Rebondissements en pagaille GTE-Pro. Alors que la Porsche 911 RSR n°91 de Lietz-Bruni se dirigeait vers la victoire avant le dernier Safety Car, Richard Lietz réalisait un mauvais relais et se faisait avaler par Olivier Pla qui offrait à la Ford GT n°66 et à ses équipiers Stefan Mücke et Billy Johnson une superbe victoire. Une belle récompense pour les troupes de Chip Ganassi après le terrible crash de Harry Tincknell (Ford n°67) dans le Raidillon en début de course.

La Porsche 911 RSR n°92 de Estre-Christensen prenait le relais pour décrocher une médaille d’argent. La 3e place fut en revanche archi-disputée entre Richard Lietz et Davide Rigon (Ferrari 488 n°71 AF Corse). Au prix d’un dépassement musclé dans l’avant-dernier tour au Bus Stop, l’Italien avait le dernier mot face à l’Autrichien. Cinquième place pour la BMW M8 GTE n°82 de Blomqvist-Da Costa qui précède pour 11 secondes l’Aston Martin Vantage n°97 de Maxime Martin, la belle anglaise ayant singulièrement manqué de performance.

En GTE-Am, ce fut disputé jusqu’aux derniers mètres entre les deux Aston Martin Vantage d’ancienne génération. Harcelé par Euan Alers-Hankey sur la n°90 TF Sport, Pedro Lamy redoublait d’astuces pour conserver le leadership sur la n°98 engagée par l’usine. Le trio Lauda-Lamy-Dalla Lana s’impose pour 0.221 devant Yoluc-Alers Hankey-Eastwood. Troisième place pour la Ferrari 488 n°61 Clearwater Racing de Mok-Sawa-Griffin.

La prochaine manche du FIA WEC sera les 24 Heures du Mans les 15 et 16 juin prochains.

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