L’écrivain Brian Aldiss jouait la musique triste de l’humanité
L’auteur du « Monde vert », de « Helliconia » et de « I.A. » est décédé à 92 ans.
M on job, c’est de mettre le monde en petites phrases et c’est un travail difficile. » Brian Aldiss disait cela avec un air de profond sérieux. Puis, soudain, éclatait de rire. Pour montrer qu’il ne se prenait pas la grosse tête et que la vie est aussi une comédie, même si elle prend parfois des airs tragiques. Brian Aldiss est mort le samedi 19 août, à Oxford. Il avait fêté ses 92 ans la veille.
Pour paraphraser un de ses livres non traduit en français, Barefoot in the head, Brian Aldiss marchait toujours pieds nus dans sa tête. Il ne respectait aucune convention, aucun genre, aucune frontière. Il a écrit de la science-fiction, mais sans jamais se conformer à un moule, et est souvent sorti du genre pour écrire ce qu’il voulait. S’il était pieds nus, c’était pour fouler l’herbe fraîche de la liberté et pas le macadam rugueux des routes conventionnelles.
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