Police rurale : Breloque 3ème modèle

La province du Brabant wallon résulte de la scission, sur une base linguistique, de l’ancienne province de Brabant en date du 1.1.1995. Les armoiries du Brabant, de sable au lion d’or armé et lampassé de gueules, étaient attestées depuis le début du XIIIè siècle. Ce lion resta en usage jusqu'à la fin de l’Ancien Régime et fut rétabli de facto par le roi des Pays-Bas après 1816.

Le problème d’une différenciation des armoiries des nouvelles provinces du Brabant flamand et du Brabant wallon se posa dès la promulgation de la Constitution révisée en 1994.

Les Wallons marquaient une certaine réticence à conserver le lion dans les armes de leur nouvelle province et pratiquement tous exigeaient qu’y apparaisse l’emblème wallon par excellence, le coq hardi. Enfin, l’accord se fit : l’écu au lion de Brabant fut augmenté d’un chapé or chargé de 2 coqs hardis de gueules se faisant face.

La couronne ducale ancienne, timbrant l’écu, fut adoptée et approuvée

De sable au lion d’or, armé et lampassé de gueules, chapé d’or à 2 coqs hardis de gueules, celui à dextre contourné. Couronne ducale fermée doublée de gueules et à retroussis d’hermine.

Police rurale : Breloque 2nd modèle

La breloque métallique ( précédente) fut remplacée plus tard par cette breloque noire.

Ces deux modèles datent du Brabant unitaire.

A la scission du Brabant, le 1er janvier 1995, la Province du Brabant wallon a réalisé une nouvelle breloque aux armoiries provinciales sur fond blanc.( v. ci-après)

Police rurale : Breloque 1er modèle

Ce sont les breloques métallisées qui ont été portées en premier lieu fin années 70' et dans les années 80, en même temps que le nouvel uniforme avec les coins de col bleus.
Elles étaient numérotées à l'arrière.

Cette breloque fut portée jusqu'a la scission du Brabant, le 1er janvier 1995 ( en Brabant Wallon et Brabant Flamand)

BRAINE-le-CHÂTEAU

Braine-le-Château n'est jamais passée en police urbaine, mais avait effectivement réalisé sa propre breloque

Les communes de Braine-le-Château et de Wauthier-Braine , fusionnées, avaient en commun la vallée.C’est sur cette zone marécageuse au fond des bois et sur les contours des méandres du Hain, sur le site de l’oratoire dédié à sainte Aldegonde, que fut établie, vers 1231-1234, l’abbaye cistercienne de Wauthier-Braine. En 1794, cette abbaye fut entièrement pillée puis vendue comme bien national.

Cette abbaye avait des armoiries : d’argent à 2 chevrons de sable.

La partie parlante des armoiries de la Maison de Hornes, les huchets-traduits par hoorns en néerlandais- était déjà représentée dans le blason reconnu à la commune en 1923, sur base d’un sceau scabinal de 1549.On doit aux Hornes la construction en 1521, du célèbre pilori, toujours visible sur la place de Braine-le-Château.

Ecartelé aux 1 et 4 d’or à 3 huchets de gueules virolés d’argent, aux 2 et 3 d’argent à 2 chevrons de sable.

WAVRE

Les armoiries figurent sur le sceau de Wavre depuis la fin du XVIIè siècle au moins. Ce sont les armes parlantes aux feuilles de nénuphar, dites aussi fleurs des marais, de la première Maison de Wavre au XIIIè siècle.

D’argent à 3 feuilles de nénuphar de sinople; l’écu sommé d’une couronne à 5 fleurons

WATERLOO

Ces armoiries furent concédées à la commune de Waterloo en 1914, à la veille du centenaire de la bataille des 16, 17 et 18 juin 1815 qui marqua la chute de Napoléon et sa 2nde abdication.

Ce blason stylise la célèbre butte du lion élevée, quelque 10 ans après la bataille, sur le plateau de Mont-Saint-Jean, à l’endroit où fut blessé le prince d’Orange, futur roi Guillaume II des Pays-Bas.

Il faut souligner que la butte du lion se trouve sur le territoire de la commune voisine de Braine-l’Alleud, localité dont Waterloo ne fut qu’une dépendance sous l’Ancien Régime.

D’argent à une pyramide tronquée de sinople sommée d’un lion passant, posé sur un piedestal, la dextre appuyée sur un boulet, le tout de sable.

TUBIZE

Les armoiries sont basées sur un sceau du XIVè siècle dont la commune avait obtenu l’usage

en 1889.

Parti d’or et de gueules à une aigle au vol abaissé de l’un en l’autre

RIXENSART

Il s’agit du blason de la famille Spinola, qui figure au-dessus du portail du château local.

D’or, à la fasce échiquetée d’argent et de gueules de 3 tires, accompagnée en chef d’une épine en forme de fleur de lis de gueules, fichée dans la fasce.

L’écu sommé d’une couronne à 3 fleurons séparés par 2 fleurons d’un module intérieur et entouré du collier de la Toison d’Or

OTTIGNIES-LOUVAIN-la-NEUVE

L’entité formée par la fusion d’Ottignies avec 2 communes adjacentes est devenu Ottignies-Louvain-la-Neuve pour rappeler l’installation sur son territoire de l’Université catholique de Louvain .

Ses armes combinent celles de Spangen , seigneurs d’Ottignies de 1602 à 1731 ( la fasce, ancien blason d’Ottignies et de Mousty), des Coloma derniers seigneurs de Céroux (la bande et les colombes), d’Anne-Josèphe de la Croix, abbesse de Florival, propriétaire au XVIIIè siècle du domaine de Biéreau où s’élève Louvain-la-Neuve (la croix), et enfin des Limelette, seigneurs de ce lieu au Moyen Age ( les coqs, portés aussi, avant les fusions, par l’ancienne commune de ce nom).

Ecartelé au 1 d’or à la fasce d’azur,

au 2 d’azur à la bande d’or accompagnée de 2 colombes d’argent becquées et membrées de gueules, à la bordure du second chargée de 8 taus du premier,

au 3 d’azur à la croix d’or cantonnée de 4 coquilles du même.

Au 4 d’or à 3 coqs de gueules.

OTTIGNIES

Fusionné en 1977 avec Louvain-la-Neuve

D’or à la fasce d’azur, l’écu surmonté d’un beaume d’argent, couronné, grillé, colleté et liséré d’or, doublé et attaché de gueules, aux lambrequins d’or et de sable, tenu à dextre par un sauvage de carnation, ceint et couronné de lierre, armé d’une masse sur l’épaule, et supporté à senestre par un lion regardant d’or, lampassé de gueules. Cimier : une cuve de sable, cerclée d’or et remplie de plumes de coq de sable.

NIVELLES

Les armoiries avaient été reconnues officiellement en 1847, sur base du sceau que lui avait octroyé l’empereur Charles Quint en 1532. La crosse évoque l’abbaye fondée à Nivelles par sainte Gertrude, l’écusson au lion posé sur le tout est celui du duché de Brabant.

D’argent à une crosse abbatiale de gueules posée en pal, sur le tout de sable au lion d’or, armé et lampassé de gueules.

MONT-St-GUIBERT

Jusqu’au début du XIIè siècle,Mont-Saint-Guibert, s’appela Mont-Saint-Jean et appartint à l’abbaye de Gembloux. L’endroit eut d’abord un intérêt stratégique, puis une importance religieuse pour l’abbaye dont il dépendait.Les armoiries de l’abbaye de Gembloux lui furent concédées, avec comme tenant saint Guibert, illustre abbé de cette abbaye.

De sinople à la fasce d’or accompagné en chef à dextre d’une étoile à 6 rais du même, l’écu posé devant un Saint-Guibert auréolé vêtu de l’habit de chœur de l’ordre de Saint Guibert tenant de la dextre un fouet aux 4 lanières retombant en pal et de la senestre l’écu, posé sur une terrasse avec déposés sur celle-ci à senestre une épée placée en fasce la pointe à dextre avec les gantelets passés en sautoir, le tout d’or.

LASNE

Du Moyen Age à la fin de l’Ancien Régime, Lasne et Chapelle-Saint-Lambert appartinrent à l’abbaye de Sainte-Gertrude de Nivelles.

La crosse abbatiale d’or évoque le chapitre de Nivelles.

Les échevins d’Ohain scellant aux armes des de Hellin ( 3 coquilles), la nouvelle entité a désiré évoquer leurs armoiries.

Parti au 1 : d’azur à une crosse abbatiale d’or, le crosseron tourné à senestre, accompagnée de 7 étoiles du même, dont une au point du chef,

Au 2 :d’argent à 3 coquilles de sable

LA HULPE

La Hulpe doit son nom à un ruisseau, l’Argentine, autrefois dénommé Helpe ( eau claire) qui la traverse.Les armes actuelles, furent accordées par l’A.R. de 1914 : un saint Nicolas qui bénit 3 enfants réunis dans un cuvier. Nous retrouvons les 3 croissants , de même qu’un évêque, aujourd’hui identitifé à saint Nicolas, dans le sceau que les échevins de La Hulpe utilisaient dès 1496.

De sinople à 3 croissants d’argent, l’écu accosté d’un saint Nicolas bénissant 3 enfants dans un cuvier, le tout d’argent

JODOIGNE

La ville de Jodoigne, avait utilisé sous le régime hollandais un sceau chargé d’un château ouvert. Ce ne fut pas reconnu par les autorités belges,et, en 1841, on réattribua à Jodoigne ses véritables armoiries, telles qu’elles figuraient déjà sur des documents du XVIè et du XVIIè siècles.

D’argent, au lion de sable armé et lampassé de gueules, accompagné en chef de 2 tourelles de même.

ITTRE

L’insigne ne reproduit pas les armoiries d’Ittre, mais le drapeau d’Ittre.

Le lion, provient des armoiries de l’ancienne baronnie d’Ittre.

Vert au lion blanc, armé, lampassé et couronné de jaune

GREZ DOICEAU

Les communes de Grez et de Doiceau furent unies par décret impérial le 14 août 1811.

Le comté de Grez (Xè-XIè siècles) fut absorbé par les Brabant.

Une branche bâtarde des anciens sires de Grez subsista longtemps sous le nom flamand de Van Grave; hommes du duc de Brabant, ces seigneurs portaient un fascé de gueules et d’argent. Rasse de Grez, seigneur de Malives en 1406 avait en outre un cimier parlant deux jambières ou grèves.

En 1482, le sceau de Grez figurait un cavalier (saint Georges) armé d’une lance et d’un drapeau chargé d’un fascé (de Grave ?) accompagné du mot Georgius.

De gueules au chevalier armé de toutes pièces, monté et galopant à senestre, d’argent.

GENAPPE

La tradition veut que les armoiries rappellent l’ancien château dit « de Lothier » qui fut le siège judiciaire du duché. Les fleurs de lis évoqueraient le séjour du dauphin Louis, futur Louis XI, qui trouva refuge au château de Genappe de 1456 à 1461, lors de son conflit avec le roi Charles VII

D’azur au château ouvert à 3 tours, accosté de 2 fleurs de lis du même