Un soir j'ai vu le Grand Patron Et je dois dire : il n'est pas con. Car tout ce qu'il m'a raconté M'a mis à réflechir tu sais.
Il me disait "Tout au début, Quand tout le monde courrait tout nu, Quand il n'y avait que des braves gens, Leur terre, leurs eaux et leurs enfants.
C'était si beau, j'étais heureux. C'était parfait ! J'étais leur Dieu ! Tout allait bien ! La vie parfaite ! Et mêmes leurs nuits étaient si chouettes.
Mais oui, tu vois ? C'était trop beau. Trop de bonheur, trop de salauds. On commençait à me mentir, A me tromper, et à s'enfuir.
Ils changeaient tout ce que j'avais fait. Tout mon travail ils détruisaient. Ni un merci, ni un adieu. Tout foutre en l'air était leur voeu.
La vie sur terre, jadis si belle, Dev'nait sanglante, dev'nait cruelle. Et rends toi compte, le pire de tout, J'en deviens dingue, j'en deviens fou !
C'est que ces gens, ces êtres humains, Ont trouvé une excuse si bien : Tous leurs sales crimes, tout ce qu'ils font, Ils disent tout faire c'la à mon nom.
Longtemps ça ne va plus durer. Je mettrai fin à leures saletés. Je finirai par les détruire Sans aucune chance de s'enfuir.
Je ferai une seule exception : Pour ceux qui étaient vraiment bons. Ceux-là ils pourront tous partir. Les autres devront tous mourir.
Allez leur dire ! Allez, vas-t-en ! Qu'ils ne soient pas tous ignorent ! Qu'ils savent ce qu'ils ont à faire ! Pourquoi ils sont venus sur terre !"
Disant ces mots, il est parti. Tu ne me crois pas, alors : tant pis ! Mais n'oublie pas, la fin viendra ! Si tu le veux, ou tu ne veux pas.
Voilà.
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