GEMBLOUX

En 1979, cette nouvelle ville, constituée de 12 communes fusionnées, a repris son ancien nom de Gembloux. Ses anciennes armoiries, rappellent l’abbaye cistercienne de Saint-Pierre à Gembloux, lui ont été reconnues.

De sable à 3 clefs d’argent. L’écu sommé de la couronne de comte ancienne à 13 perles

GEDINNE

Aucune des 12 communes fusionnées en 1977 ne possédait d’armoiries, Gedinne fut une seigneurie de haute justice du duché de Bouillon ; elle appartint à la famille d’Orchimont et passa à la maison de Brandebourg en 1676.

Un nom émerge souvent, celui de la famille d’Orchimont dont les armoiries étaient  « de sable à la bande coticée d’argent ». Les armoiries de la nouvelle commune reprennent celles du comté d’Orchimont, avec les émaux du duché de Bouillon.

De gueules à la bande coticée d’argent.

FOSSES-la-VILLE

La ville a obtenu des armoiries nouvelles basées sur un ancien sceau médiéval, un batteur en grange placé ici dans un trêcheur repris aux anciennes armes de Vitrival.

D’or à un homme de carnation, vêtu d’un sarrau de gueules et d’un pantalon de sinople, tenant des 2 mains une bêche au naturel,  posé sur une terrasse de sinople.

FLORENNES

Les armoiries sont basées sur les sceaux  anciens de 1560 et 1644. Les écussons rappellent que la branche de Vaudémont de la Maison de Lorraine a possédé Florennes aux 14,15 et 16è siècles.

De gueules à une tour à toit pointu surmonté d’un trèfle et flanquée de 2 tourelles à toit pointu, dans une enceinte fortifiée posée sur une terasse, le tout d’argent, accosté de 2 écussons d’or à la bande de gueules chargée de 3 alérions d’argent

DINANT

La ville de Dinant fait usage des armoiries qui lui ont été reconnues en 1927.

L’origine du demi lion, qui est attesté dès la fin du XIVè siècle dans le blason , reste controversée

D’argent au lion issant de gueules, couronné d’une couronne d’or à 3 fleurons, l’écu orné de la croix de guerre française munie de son ruban et mouvant de la pointe.

COUVIN

En 872, Pépin le Bref fit présent de la terre de Couvin au monastère de Saint-Germain-des-Prés.A la fin du Xè siècle, Régnier II de Hainaut obtint le rappel des moines à Paris. La châtellerie de Couvin fut achetée à Baudouin II par Obert, prince-évêque de Liège.Celui-ci confia l’avouerie héréditraire à ses vassaux, les seigneurs de Chimay et Couvin devint une des 17 bonnes villes de la principauté de Liège.Dès 1218, l’échevinage de Couvin existait et le scel représentait une porte de ville. Le scel échevinal utilisé en 1789 portait un écu écartelé d’or et d’azur. En 1950, on ajouta un écusson, insigne de la First Belgian brigade dont le commandant, le général Piron, qui s’était illustré au cours de la Seconde Guerre mondiale, était né à Couvin en 1896.

Ecartelé :aux 1 et 4 d’or, aux 2 et 3 d’azur ; sur le tout un écu de sable à la croix latine cousue de gueules, à la tête de léopard d’or à la gueule ouverte et allumée de sable, brochant sur la croix.

CINEY

Ciney fit partie du Pays de Liège dès le XIè siècle. Au XIIè siècle, Albert de Cuyck, évêque de Liège, dota ses habitants  d’une charte urbaine leur conférant le même statut que celui des bourgeois de Liège, Huy ou Dinant.

Le sceau de la ville utilisé sous l’Ancien Régime représente 5 têtes de jeunes gens imberbes placées en sautoir, rappelant la légende : le « prince » Clément, lieutenant du roi de Tongres Sedros, était père de quintuplés qu’il chérissait. Ces 5 enfants se noyèrent, saint Martin les ressuscita et c’est en souvenir d’eux que leur père avait nommé la ville « Chynée »

D’azur à 5 têtes de jeunes hommes imberbes d’argent posées en sautoir ; l’écu sommé d’une couronne murale d’or à 5 créneaux.

ANDENNE

Andenne trouve son origine dans la fondation vers 692 d’un monastère par sainte Begge. Au début du XIIIè siècle, cet établissement se transforma en chapitre noble dépendant directement de l’Empire.

Les armoiries qui avaient été concédées  à la ville en 1847 et dont on possède encore le diplôme rappellent celles du chapitre, qui étaient celles des comtes de Namur.

D’or au lion de sable, couronné et lampassé de gueules.

POLICE COMMUNALE

BRELOQUES des DIFFERENTS CORPS DE POLICE de la Province de Namur

Depuis 1983, la Province de  NAMUR compte 38 communes.

17 communes avaient une police urbaine et

21 communes avaient une police rurale.

PS : Je cherche cependant encore 2 breloques de la police, voir in fine la rubrique 3. "breloques manquantes"

Des 17 corps de police, seulement 4 n'’avaient pas de breloque :

• Profondeville
• Sambreville (v.police rurale)
  
• Sombreffe
• Yvoir

Avant d’être fusionnées à la ville de Namur en 1977, 2 polices communales, qui étaient des communes à part entière, avaient une breloque :

·         Jambes &

·         Saint-Servais

Dans ce blog, vous trouverez 55 breloques : 7 différentes de la Province, portées par la police rurale - 45 des polices communales - 3 des motards de Namur .-

1. Andenne               

2. Ciney                    

3. Couvin              

4. Dinant

5. Florennes              

6. Fosses-la-Ville        

7. Gedinne     

8. Gembloux

9. Jambes          

10. Jemeppe-sur-Sambre        

11. Namur   

12. Philippeville         

13. Rochefort      

14. St-Servais                   

15. Walcourt    

 §           §           §

La police Belge

Fin décembre 1996, la Belgique comptait 35.829 policiers,

qui se répartissaient en

• 18.745 policiers communaux

(dont 1.054 policiers ruraux répartis dans 223 communes rurales),

• 15.873 gendarmes et
• 1.211 agents de la police judiciaire.

Avec un policier pour 299 habitants, la Belgique se situe dans la moyenne des pays européens.

En 1831, un an après la naissance de la Belgique, on comptait 2739 communes.

L´arrêté royal du 25 septembre 1975, ratifié par la loi du 30 décembre 1975 et devenu effectif en janvier 1977 réduit le nombre des communes belges à 589 (après la fusion anversoise de 1983)* !

D’après mes recherches, 447 corps de polices communales auraient eu une breloque. Une collection complète devrait au moins comporter 447 breloques sans compter les différentes variantes dans les modèles ou "autres générations" .
Après les fusions,on compte encore 426 breloques. Pas toutes les communes avaient un corps de police , mais un garde-champêtre, et pas toutes les polices communales ne portaient une breloque.

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Nous ne connaissons actuellement aucun ouvrage de reference qui reproduise et décrive les insignes de la police belge. Ici vous trouverez ma collection qui comporte près de 1457 breloques, de la police communale, de la gendarmerie, de la police rurale et militaire, de la douane, de la police aéroportuaire  avec des annotations héraldiques.

Le but est de constituer une documentation de référence pour les collectionneurs et aussi pour ceux ou celles qui désirent m’apporter leur aide afin de pouvoir compléter ma collection avec les breloques qui manquent.

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Moniteur belge du 8/02/1979

(page 1593) 29 novembre 1978

—Arrêté royal règlementant le port de l'uniforme de la police communale et de la police rurale

Tous les policiers portent attaché au bouton de la pochette supérieure gauche de la vareuse un insigne en métal sur fond de cuir ( +- 40 mm de large sur +- 50mm de long) représentant les armoiries de la commune—ou ce qui en tient lieu — avec mention du nom de celle-çi dans la ou les langues officiellement usitées à cet endroit. Cet insigne, aux couleurs de la commune, est en métal chromé pour les aspirants officiers, agents spéciaux et autres agents , en métal argenté pour les officiers et remplace le badge d'épaule avec mention de la commune.

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Province de NAMUR

Sur ce blog, vous trouverez les breloques que j'ai collectionné de la Province de NAMUR

1.Structure du blog

2.la Police Belge

3.les breloques des polices communales

4.la police rurale

5.les 2 breloques que je recherche 

6.Bilan & the end

7.Liens vers les autres provinces & facebook

Maintenant que vous connaissez ma passion, et au cas où vous pourriez m'aider à compléter ma collection, n'hésitez pas à m'écrire un petit  mail.

D'avance merci