O Toi Princesse d'Erytrhée, heureux mon coeur de vous trouver Je viens à vous ma dulciner, pour toute ma vie vous conter
Né d'un ébéniste éffronté, mais de musique passionné Aimant une femme bonté nommée Dépourvu de toute vanité
Vivant de joie, d'amour, de gaieté Je vécus une magnifique enfance Mais après de nombreuses offenses Tout cela ne pût que se briser
A la dizaine tout juste passée, La vie d'un être cher tout juste enlevé Restant à mon père la seule raison, De vivre et de me transmettre ce don.
Une lyre vînt sans même chercher Et tout de suite me mît à jouer La mélodie qui en sortait Rendit mon père désabusé...
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