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    Onder de Hoge Bomen
    Gezin, familie en beleid
    16-10-2007
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Famille et Démocratie
    :idea:

    FAMILLE ET DÉMOCRATIExml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    Compatibilité, Incompatibilité, Chance ou Défi ?[1]

    LA FAMILLE ET LA PARTICIPATION A LA PRISE DE DECISIONS DANS LA SOCIETE

                                                                  Dr. jur. Herman PAS [2]


     

    Une invitation motivée:

    les positions de départ ou l'autorité de l'argument

     

    1. "Famille et démocratie - compatibilité, incompatibilité, chance ou défi", sera le thème de la 53e conférence internationale de la Commission Internationale des Relations du Couple et de la Famille (CIRCF) (ICCFR), en coopération avec UNAF et l'Institut des Sciences de la Famille, à Lyon, 7-10 juin 2006.

     

    Dans l'invitation à cette conférence la démocratie est décrite comme "une culture" qui "existe en Occident depuis deux siècles dans la sphère publique suite aux pressions des hommes" (EID), qui "progresse à travers le monde" [3] et qui se distingue par le fait que "l'argument d'autorité est bousculé par l'autorité de l'argument", qui ne connaît plus de mots dont le sens est fixé, ou des institutions dont la forme est figée une fois pour toutes, et qui insiste sur l'importance de l'individu, et du citoyen.  La démocratie a eu un impact sur la vie de famille, les relations du couple et l'intérêt de l'enfant. "Les relations entre hommes et femmes qui peuvent se réaliser comme ils l'entendent dans une société ouverte et démocratique, deviennent de plus en plus égalitaires et volontaires" (EID)… La question est posée aux intéressés si la diversité des efforts pour intégrer les familles dans les sociétés démocratiques et de démocratiser la vie familiale signifie un progrès ou un recul; et si les sociétés démocratiques sont en train de se désintégrer ou de se régénérer. Si en fin de compte, démocratie et famille sont compatibles?

     

    Cette formulation est assez provocante, en tous cas, invite à la discussion ou à la contradiction. Donc, je me suis mis à analyser les idées et les termes relatifs à la famille et la démocratie, utilisés dan les notes de synthèse des discours programmés : "Qu'est-ce qu'on entend par "démocratique" ? Par "famille"? A-t-on le choix d'être pour ou contre? Puisqu'en fait les deux se rencontrent dans la société et dans la famille. 

     

    2. La question est mise à l'examen, comment la démocratie, un concept d'origine politique, basé sur le respect de la personne, la liberté d'expression, l'autonomie, la représentation, et la participation à la prise de décisions,  (VIGUERIE) a-t-elle "investi " la vie familiale? Comment s'est-elle "insérée" dans la vie familiale? (LABRUSSE) (BECK)  Cette terminologie est-elle adéquate dans un discours sur les relations familiales?

     

    Mais est-il possible de séparer, d'isoler le fonctionnement interne et externe d'une famille?  Est-il loisible d'appliquer à l'ensemble des relations dans la famille les termes repris d'un système politique, qui au fond a trait à l'attribution d'autorité, de l'exercice de pouvoir dans le système social?

     

    Cette manière de formuler le problème  (aussi :"la démocratie, est en train d'infiltrer la sphère privée suite aux luttes des femmes." (EID) laisse sous-entendre que du point de vue de la famille la démocratie est comme une intruse venue de l'extérieur, du monde externe pour "investir", c.à.d. conquérir le domaine de la famille, un terrain longtemps "étranger", pour y installer, "insérer",  un régime d'égalité imposée, ("égalité dans la méfiance") (EID), contraignante, sous quel régime on n'est pas sûr de pouvoir vivre en couple ou en famille.

     

    Ou: l'autoritarisme de la démocratie…

     

    En effet, quand on dit démocratie, dans sa signification originale, on dit aussi: pouvoir du peuple, délégation et attribution, cq. retrait du pouvoir: est-ce aussi applicable aux familles? On constate que "démocratie…" est une idée longtemps étrangère à la vie familiale, et que la famille a pu longtemps rester étrangère à l'idée de démocratie. (LABRUSSE)  On se demande donc  comment le mariage et la famille sont possibles sans ou avec l'égalité (imposée) et la liberté des hommes et des femmes? (BECK) (HILA) [4]

     

    Réaction instinctive : "Mais la dignité, et par conséquent l'égalité des personnes, n'est-ce pas en réalité une idée fondamentale, un principe de base de notre société et en même temps des relations de couple ou des relations pédagogiques modernes?"[5]

     

    3. Les droits fondamentaux (WALKER) (KUTSAR) sont estimés conçus pour la société politique, comme fondements nécessaires de la démocratie, et donc en premier lieu pour protéger la personne et la famille contre les ingérences de l'État, des tiers - tels le respect de la vie privée et de la vie familiale, la liberté du mariage, se sont transformés, et sont utilisés en sens contraire d'une façon parfois abusive. Avec des résultats opposés.

     

    En effet, il faut avouer que plus l'accent est mis sur la liberté de la personne, l'autonomie dans le choix de la forme de vie familiale, plus les autorités politiques, les législateurs (européens), la Cour Européenne des Droits de l'Homme, les juridictions nationales se sont mises à s'intéresser aux structures et relations familiales internes et sont intervenues pour imposer des règles strictes basées p.ex. sur le principe de l'égalité. Les auteurs constatent que malgré le principe de subsidiarité, ces principes se sont transformés en règles de droit, contribuant à modeler les structures de la famille, dans un sens des plus larges, (LABRUSSE), (VIGUERIE) p.ex. l'égalité, la liberté, (KUTSAR), la solidarité familiale et son rapport à la solidarité nationale (LABRUSSE-KUTSAR).

     

    Et nous voilà dans le paradoxe. On mentionne la nécessité d'une confiance réciproque (VIGUERIE) entre l'État et les familles; on attend des familles des choix libres et responsables. (VIGUERIE)  Le résultat de tout cela, une liberté et une égalité parfois ressenties comme imposées, voire contraignantes, qui conduisent en fin de compte, à une limitation de la liberté. En tout cas pas à une extension de la liberté, de l'autonomie personnelle, pour certaines catégories de personnes.

     

    4. Sont cités comme éléments ou aspects de la démocratie dans la famille:  la "démocratie sociale", les droits de l'enfant; l'égalité des sexes; les valeurs démocratiques reproduites dans le système familial; la conscience de l'existence de moyens autres que la violence, à utiliser pour résoudre un problème en respectant et garantissant les droits des autres. (ANANDALAKSHMY)

     

    Les auteurs nous mettent en garde contre les aspects négatifs d'une "juridisation" de la communauté, de la politique, de la vie civile, de la vie familiale…. [6]

     

    5. Il vaut certainement la peine d'examiner cette question de l'intervention croissante du droit dans les relations personnelles.

     

    Mais est-il possible que dans ces textes d'autres termes soient restés un peu vagues et que certains aspects du rapprochement de "famille" et "démocratie" soient un peu laissés dans l'ombre? 

     

    Où se trouve la source du sentiment de malaise qui se manifeste  devant le phénomène de la "démocratie" dans la famille ? Les enfants ? Les enfants aussi sont-ils à considérer comme membres à part entière? Et les grands-parents? Ou les femmes, devenues autonomes ou les égales des hommes?

     

    Dans le contexte d'une problématique de la prise de décisions dans les familles, la situation et le rôle des enfants sont en effet mentionnés. (KUTSAR) 

     

    A ce sujet il vaut la peine de relire l'excellent exposé de Martin KOSCHORKE présenté à Tallinn (2004),[7] qui disait :  "La famille n'est pas une démocratie, la famille est un système totalitaire"; "Democracy means: those who are subjected to power have the right and the means to check and control this power"; cela n'est pas le cas dans les familles. 

     

    Mais alors tout d'un coup on se rend compte: … en 1971, M. MENDEL a écrit un livre "pour décoloniser l'enfant?" [8] Qui se souvient ?

     

    Le nouveau rôle des femmes aussi apparaît comme problématique. Ce qui est pour le moins surprenant puisque ces thèmes faisaient déjà l'objet de conférences antérieures de la CIMRI/ICCFR. [9]

     

    6. Démocratie… peut-on prétendre que le terme "démocratie" renvoie à un système, une culture clairement déterminée, cohérente, logique et conséquente, stable. Si "tout homme est une guerre civile"[10], nos sociétés aussi, même les sociétés démocratiques.  Sinon les familles.

     

    Une définition de travail s'impose quand-même. Quelle signification est attribuée au terme "famille", "la famille", les familles? S'agit-il de famille dans un sens formel ou informel? Interne ou externe? Les relations personnelles ou la structure sociale ou économique? Sous quel angle, quels aspects?

     

    7. Il paraît que les auteurs ont pensé en premier lieu à la famille "interne", aux relations à l'intérieur de la famille. S'agit-il aussi de la famille qualifiée "cellule" sociale, élément de base d'une société démocratique bien organisée? en même temps que ménage ou foyer, qui prend soin de ses membres? et des liens entre les deux approches? (BECK, LABRUSSE, WALKER, KUTSAR, DE VIGUERIE, KOSCHORKE.)

     

    "Où sont les neiges d'antan?"

     

    8. Le problème de la collision de la vie de famille et la démocratie n'est pas nouveau. [11]  Il y a quelques décennies on a connu trois phénomènes de sociologie de la famille, qui doivent nous intéresser encore aujourd'hui.  35 ans après une évaluation s'impose, il me semble, de ces réactions démocratiques contre la famille autoritaire, accusée de contribuer à reproduire et conserver la société industrialisée autoritaire.

     

    Nous avons vu se développer (1°) dans la ligne de la "résistance non-violente", un mouvement pédagogique (ou anti-pédagogique) qui prônait un système d'éducation anti-autoritaire (1960-1970) et (2°) une vague de ménages vivant "en commune", et d'autre part (3°) un mouvement démocratique inspiré par les organisations familiales pluralistes (UNAF, UIOF,[12] BGJG, LIGUE e.a.), (1980-1990) en faveur de la revalorisation de la famille, d'une sorte de constitution de la famille: une déclaration ou charte universelle ou européenne des droits de la famille, au niveau du Conseil de l'Europe et en même temps parmi les mouvements catholiques, et au Vatican, (1983) et même au niveau de certains parlements et partis politiques nationaux.

     

    9. En 1971 un mensuel flamand publia un dossier sur "la famille", et notamment un article portant le titre: [13] "Démocratie dans la famille, un modèle d'éducation en voie de développement", [14] et un autre: "Commune, une unité de vie active sur le plan social-politique". [15]

     

    Les trois mouvements voulaient provoquer une modification fondamentale de la famille comme milieu d'éducation des enfants, et comme institution dans la société, toutes les deux stigmatisées comme autoritaires.  Ces phénomènes avaient tous les trois certainement à voir avec la démocratie et la famille, en particulier dans le sens d'environnement éducatif et d'une participation active des familles en tant que telles au fonctionnement des institutions et organes de la société. Mais aujourd'hui semblent abandonnés ou oubliés. Les guerriers sont fatigués ou ont pris peur.

     

    Pourtant, de nos jours, la question est toujours d'actualité - à côté des règles démocratiques qui protègent la famille - du fonctionnement démocratique interne des familles et du rôle actif des familles et des mouvements familiaux comme acteurs à part entière dans une société démocratique.

     

    10. Qu'est-ce que l'éducation démocratique comme modèle d'éducation, l'éducation anti-autoritaire sont devenues? Nous n'osons pas poser la question où en est la "non-violent coercion". Ou sont passées les "communes"? Ces phénomènes démocratiques, ont-ils laissé des traces dans nos familles actuelles?

     

    Martin KOSCHORKE[16] constate aujourd'hui, en termes presque identiques les mêmes relations autoritaires dans les familles qu'il y a tant d'années.

     

    D'autre part on doit se demander si de nos jours, le mouvement familial et donc la représentation des familles, ont fait des progrès, ou, au contraire, ont connu un recul considérable, de façon que certains auteurs parlent même de "l'éclatement du mouvement familial" en Europe.[17]  Ceci malgré les belles paroles déposées dans la Déclaration de Sanya.

     

    11. Je ne suis plus convaincu que les grands mots des "déclarations" tels que : "la famille est la cellule …" servent vraiment les familles. Les grands mots cachent souvent une grande incertitude, de profonds désaccords ou discordances, de sérieuses divergences de vues. L'élargissement des notions, des sens des mots, ne sert pas nécessairement le mouvement familial démocratique. La diversification des réalités sociales couvertes par le terme "famille" n'a pas rendu plus aisé pour le mouvement  familial d'être représentatif.

     

    12. Pour vivre il faut une âme. Un mouvement (familial) a besoin d'une âme, d'un moteur ou d'une idée commune, d'une vision partagée, qui définit l'objet, les buts; qui inspire; comme un repas qu'on prépare ensemble, qu'on partage et qu'on mange autour de la table.

     

    Si on veut combattre, miner ou éliminer, neutraliser un mouvement, une institution, il est très efficace d'étendre, d'élargir ou de "nourrir" leur objet, jusqu'à l'absurde.  En réalité, actuellement l'idée de la famille couvre tant de réalités différentes, parfois opposées, contradictoires, que l'idée commune, la base, s'effondre, risque de devenir une illusion partagée.

     

    Quelle pourrait être la réponse: s'incliner et constater qu'au fond on a  abrogé ou dégradé ou réduit à une relation affective ou de cohabitation, purement horizontale, le mariage en le rendant accessible ou applicable aux partenaires du même sexe, [18] fermer les yeux et faire comme si… ? Ou bien, partir à la recherche de l'essentiel: qu'est-ce que tous les modèles "familiaux" ont en commun: homme/femme, enfants; parent seul; enfants seuls? [19] Ou retourner à l'idée originale: homme/femme, mariage, enfants?

     

    En tout cas, il faut avoir le courage de dresser un bilan honnête des résultats - modestes -  des efforts des individus, organisations et gouvernements dans ce domaine dans le passé.   

     

    13. Il y a plus.  J'ai la crainte qu'à l'heure actuelle le problème de la participation démocratique ne soit presque plus posé comme exigence positive ou revendication pour toutes les familles, d'être présentes ou représentées dans la prise de décisions, mais plutôt dans le contexte de la pauvreté et de la lutte contre l'exclusion sociale. [20]

     

    Dans le débat sur la démocratie à l'intérieur de la famille, interne, c'est plutôt  les conséquences de l'idée d'égalité et l'idée de liberté, d'autonomie de la personne, qui sont mises en discussion.

     

    Démocratie…?

     

    14.  Pour les besoins de notre débat une définition (de travail) sociologique, de démocratie paraît utile. [21]

     

    Le sociologue Mark ELCHARDUS définit la démocratie par trois dimensions essentielles ou "composantes". Cette définition avec des nuances de détail apportées par le juriste Mathias E. STORME, sur la "subsidiarité" en fonction du pluralisme, peut nous servir dans nos réflexions.

     

    15. La première composante de la démocratie: les droits, un ordre juridique qui attribue à chacun des droits politiques égaux.

     

    De ce point de vue il ne s'agit pas exclusivement de droits subjectifs, mais pour le moins dans la même mesure il s'agit de la primauté de la politique sur les autres pouvoirs.  Ceci s'articule avec l'idée de l'égalité formelle (Art. 10 Constitution belge: "les Belges sont égaux devant la loi…"): le pouvoir politique doit agir au moyen de règles générales identiques pour tous, et non pas sur base de décisions au cas par cas voire arbitraires.

     

    16. La deuxième composante: l'élément de la représentation. Dans une démocratie la représentation reçoit sa légitimité seulement du peuple, de la nation. La politique fonctionne à travers les institutions qui représentent la nation et qui ont leur légitimité exclusivement du peuple même. Toutes les décisions qui définissent les droits des citoyens trouvent leur origine - directement ou indirectement - dans "le peuple."

     

    17. La troisième composante concerne le pouvoir dont dispose le peuple d'exercer son influence effective sur la politique exercée en son nom. On pourrait parler ici de la composante des droits de participation : à quel degré la population a-t-elle une influence sur les décisions qui déterminent partiellement leur vie ou est-ce qu'on décide au-dessus de leur tête? 

     

    Je préfère parler ici du droit de  parole, le droit de participation: dans quelle mesure la population a-t-elle encore une influence sur les décisions qui contribuent à déterminer leur vie ? Ou est-ce les représentants du peuple qui décident au-dessus de la tête des représentés?

     

    18. Suivant le professeur M. STORME [22] il faut ajouter la promotion de la "différence", la défense du pluralisme contre l'uniformité.

     

    Trop souvent la différence, la pluriformité, la diversité ne sont considérées que du point de vue des droits de l'individu; il faut comme contrepartie une vision communautaire qui protège le pluralisme par une application radicale du principe de la subsidiarité.

     

    Cette idée cadre parfaitement dans la philosophie de la Commission (CIRCF).

     

    Suivant M. DE WINTER, professeur à l'Université de Utrecht, à part les aspects "état de droit", ce qui importe c'est l'éthique sociale. Il s'agit dans l'éthique démocratique aussi de : égalité, responsabilité sociale, défense de discrimination, droits des minorités, etc. Le bien commun selon DE WINTER se laisserait aisément définir par la conservation et le développement de la démocratie, de la citoyenneté démocratique. L'idée directrice en est qu'un état de droit démocratique constitue la seule forme de vie communautaire qui rend possible la coexistence pacifique de la pluriformité de croyances et opinions religieuses, culturelles et politiques, d'une façon organisée, juste et pacifique.  "The democratic way of life" exclut la violence dans les relations. Dans son essence la démocratie est donc décrite comme une forme de vie en communauté, qui tend à résoudre les problèmes entre individus et/ou groupes d'une façon humaine, organisée, pacifique.[23]

     

    Qui voit une incompatibilité - mutatis mutandis - entre cette façon de voir et une forme moderne des relations familiales "démocratiques" ?

     

    19.  Il faut constater avec Mark ELCHARDUS que la deuxième et la troisième composante de la démocratie (représentation et participation) sont en crise, mais beaucoup moins, la première. Il estime qu'il existe une grande confiance en les droits fondamentaux et les libertés, droits de la personne, tandis que les dimensions "publiques" se sont un peu "érodées". On a le sentiment que la première (droits) fonctionne effectivement, - dans notre partie du monde bien entendu[24] -  tandis qu'on a peu de confiance que les institutions représentent effectivement la population et que la population à travers les institutions, garde le contrôle des évolutions sociales. Le sentiment existe que la démocratie est mise en danger non pas par les atteintes aux droits fondamentaux, mais par l'affaiblissement ou l'absence de la représentation et de la participation effectives.

     

    20. Les citoyens dans nos pays démocratiques de l'Ouest n'ont probablement pas tellement le sentiment d'être menacés dans leurs droits personnels  mais plutôt dans leur participation et leur représentation. Il faut donc examiner pourquoi la représentativité des institutions et la participation réelle des citoyens (et donc des familles) restent en défaut ou font poser des questions.

     

    Le manque de confiance en la démocratie paraît découler plutôt du sentiment d'impuissance que de l'idée qu'on ne dispose pas d'assez de droits, et de l'idée que les décisions sont le résultat de processus opaques, peu transparentes (érosion de la représentativité) et imposent en ce qui concerne la loi matérielle une idéologie qui ne correspond pas à ce que veut la majorité de la population (érosion de la participation).

     

    C'est frappant que le pessimisme du citoyen a souvent moins à voir avec l'avenir personnel, mais d'autant plus avec un avenir commun. On a peur, moins pour soi-même que pour les enfants qu'on a, ou qu'on n'a pas, à cause du manque de projet d'avenir en commun.

     

    "Outside. Inside."

     

    21. On peut étudier "la famille" comme institution dirigée/orientée  vers l'extérieur, la  société, qui demande ou qui a besoin de participation à la vie sociale (au sens large).

     

    L'exclusion sociale des familles démunies par exemple, déborde la pauvreté matérielle, mais présente une autre dimension: le manque de participation active ou passive à la vie sociale, y compris la vie politique.

     

    Cette participation est actuellement devenue de plus en plus un critère d'inclusion ou d'exclusion sociale de la famille, de la personne qui vit dans la pauvreté. Mais la participation est en même temps un moyen, un but à atteindre, un critère de l'efficacité de l'aide et du support dispensés aux familles, aux personnes.  Le degré de participation à la vie culturelle, sociale est considéré comme un critère du degré d'in/exclusion des pauvres… ou de l'efficacité de  l'aide fournie aux pauvres.

     


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