Over de Kleur van de Melk en Ander Wit in het Werk van Max Elskamp.
Normale melk heeft eene matte, s winters licht witte en s zomers licht gele kleur. zo leert het melkerijhandboek uit 1901. Max Elskamp had als aandachtig waarnemer geen melkerijhandboek nodig om de nuances te zien in de kleur van de melk. Hij kende de koestallen rond de Antwerpse Koepoort, de buurt waar hij zijn kinderjaren doorbracht, en waar zijn ooms handel dreven in koloniale waren, en hij had gezien dat de kleur van de melk mee varieerde met het seizoen, de temperatuur, en met de wind.
Toen Elskamp later in zijn ouderlijke woning buiten de stadsvesten zijn dagen sleet (uren, dagen, maanden, jaren), zag hij daar in zijn verzamelkabinet dat het Chinees porcelein niet gewoon wit was als melk, maar "Blanc comme lait quon trait / Dautomne après la pluie/ Suivant le vent quil fait/Dont la couleur varie." "Aegri Somnia", Choses, I Vases) en "Blanche est largile ainsi quun lait/Trait en été après la pluie." ("Les Délectations Moroses" Chez les marchands d'Asie, V, Le Vase).
De kleur wit heeft voor Elskamp eigenschappen en kwalificaties die haar geschikt maken om bij te dragen in de beschrijving van naar eeuwigheid neigende dingen. In dit wit zijn er evenzoveel gradaties als er Engelenkoren zijn in de Hemelse sferen. 1/ « Le blanc nest rien/que toute la clarté qui dort, » (Les Délectations Moroses/Chez les marchands dAsie,VII Lor clair. ) 2/ "Quand tu verras le blanc/Sache quil est synthèse/De toutes les couleurs/Dans un sommeil ardent." (Les Joies Blondes, (1934) : Couleurs, V, Le Blanc) 3/ "... cest la fusion/De toutes les couleurs/Qui la fait donction/La lumière en son heure" ("Remembrances", Caelestes Aquae, III, Le Vase)
Wit zijn : het Lam Gods, het gewaad van de Engelen, het lichaam van de geliefde, de gevels van de Sint-Paulusstraat, het porselein uit Fou-Kien. En zij zijn wit als : een hostie, sneeuw op de muren, de pool, linnen op bed of als melk.
Een enkele keer is er ook wit in aardse zaken zoals vrouwenrokken, maar dan relativeert Elskamp "het witheidsgehalte" zoals in "Les Nefs": "Robes...Et dites de couleurs toutes/De jaune avérant lor ardent,/De mauve confirmant le doute,/Et le blanc affirmant néant." "En gekleurd in alle kleuren/Geel dat oogt als goud dat blinkt/Mauve brengt twijfel bij dat al/En het wit zegt niemendal". («Les Limbes», Les Songes, II, Les Nefs")
Bloemlezing: Zeven keer wit in het werk van Max Elskamp.
1/ Vases
Ce sont des vases bleus, Ce sont des vases blancs, Qui incarnent les cieux Ou chantent le Néant,
Les uns, blancs comme épeautre, Dits de virginité, Et comme azur, les autres, Quont les jours clairs dété.
Ce sont des vases bleus, Ce sont des vases blancs, Qui luisent comme yeux Ou lune au firmament,
Et que des roses peintes Sur leurs cols allongés, Comme robes de saintes Ornent de fleurs dorées,
Et comme lait quon trait Dautomne après la pluie, Suivant le vent quil fait Dont la couleur varie.
Harmonie de leur galbe Qui chante leur beauté, Dite de candeur albe Ou dondes azurées,
Anses comme des cous De cygnes, repliées A leur col qui se nouent En leur grâce courbée,
Cest leur chair et d émail Et blanche comme lait, Claire comme un vitrail, Sous les soleils dété.
Or amours lors des choses, Vraies plus quamours humaines, Cest la Clarté sereine Montée dans lheure rosé,
Qui vient en va vers eux, Ainsi que fait la femme Dans l émoi qui le pâme Quand elle aime le mieux,
En leur émail mirer Sa foi, comme en des yeux Et son baiser doré Leur donner radieux. ("Aegri Somnia", Choses, I, Vases)
2/ Le Vase
Cest le jour qui meurt Sur un vase blanc De Fou-Khien,
Tandis que cest lheure Qui sonne au cadran Et soir qui pleure
A Hokodaté Sur la mer dété Où naît le vent ;
Et sur son divan Un mandarin rêve A la vie brève
Qui nest dans le temps Quainsi quun instant Tôt qui sachève.
Cest un vase blanc Dont est lornement Virginité
Et col allongé Blond comme lait trait Après la pluie
Et qui dit en lui Couleurs endormies Le néant
En son émail clair Et lors transparent Comme du verre
Cest la nuit qui vient Sur un vase blanc De Fou-Khien,
Pour mettre son ombre Dans une heure sombre En son levain,
Mais le vase est vierge Comme sont les cierges Que Marie sait,
Et le vase luit Alors dans la nuit Comme étoilé. ("Les Heures Jaunes", Hori-Mono , V , Le Vase)
3/ âme (volledige tekst, mét de vertaling erbij, in blog "maxelskamp"; eerste pagina)
Est-ce toi ô mon âme En ma chair incarnée, Qui veux, comme une femme Autre robe, et torner
Dailes comme anges Quon voit sur les peintures Blanches comme des langes Ou neiges sur des murs, ("Remembrances" ,En Soi, V, Ame)
4/ L'Ange (volledige tekst, mét de vertaling erbij, in blog "maxelskamp"; op de pagina: "latrelatie met een engel")
Cest lange Gabriel, Qui se dénomme tel, Que celle et que jaime, Et dune amour suprême,
Et dans sa blanche robe Qui dit les paradis, Et dont elle senrobe Mon aimée, elle aussi. ....sa chair ............ Blanche comme une hostie, Et qui me disait vie Comme communiée. ("Les Heures Jaunes", En soi, VII, L' Ange)
5/ La Rue Saint-Paul (volledige tekst, mét de vertaling erbij, in blog "maxelskamp": op de pagina: "De Sint-Paulusstraat.") I Cest ta rue Saint-Paul Celle où tu es né, Un matin de Mai, A la marée haute,
C'est ta rue Saint-Paul Blanche comme un pole, ........................ X Rue qui se reprend Blanche omme un lait Lavée dans le vent De tous ses péchés. ("La Chanson de la Rue Saint-Paul", "La Rue Saint-Paul")
6/ Les îles Je vous ai aimée Fervent comme on prie, Iles au loin luies Que je nai pas touchées, ...... Où se disaient terres Odorant l'encens Monté dans le vent et sous le ciel vert,
Loin dans les rochers Et couché en long Ainsi qu' un lait blond, Clarté des étés, ("Les Délectations Moroses", Un soir d'été, ,IV, Les îles)
7/ Aveux
Marie, que je voyais jadis en robe blanche, Et Jésus dans vos bras et les pieds sur vos hanches,
Dans des ciels dor de foi, dont mon cur prenait paix Dans labsolue qui naît des claires certitudes,
Où le monde et la vie métaient doux comme un lait Quon trait après la pluie dans le soir qui sélude ("Les Heures Jaunes", En Lombre, Aveux)
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