Pourquoi le 7 octobre est-il la fête de la Garde nationale ?
Début octobre 1914, la Première Guerre mondiale dure depuis près de deux mois, l'avancée allemande vers PARIS s'est arrêtée à la MARNE et les envahisseurs se dirigent vers la mer.
Pour éviter d'être encerclée, l'armée belge doit évacuer ANVERS et des escarmouches ont lieu régulièrement avec des unités profondément infiltrées en Flandre orientale et occidentale. Le 6 octobre 1914, un fort détachement allemand reçut l'ordre de détruire les lignes ferroviaires GENT-KORTRIJK et GENT-OUDENAARDE. Les Allemands étant rapidement capturés par la cavalerie de la Garde civile, ils doivent camper dans les bois à proximité de WORTEGEM. Le peloton cycliste du Capitaine FREMAULT (de la Garde Nationale) est prévenu de l'approche de la colonne allemande. Ils sont situés à ZWIJNAARDE.
Le 7 octobre 1914, une partie de la Garde civile suit l'avancée des Allemands mais n'ose pas se battre. Des accords sont passés avec les cyclistes et les postes sont occupés. A HUYSE la Garde Civile peut mettre les Allemands en fuite, à condition que quelques courts combats se poursuivent, les membres de la Garde Civile peuvent rejoindre leur escadron à NAZARETH et informer leur gouvernement. Là, ils sont rapidement alertés par le bruit de violents combats. Un courrier les informe que le Capitaine FREMAULT et ses hommes sont encerclés à EDEMOLEN. Ce qui s'est passé? Les gendarmes avaient entendu les combats de la Garde civile à EDEMOLEN et s'étaient précipités sur les lieux pour porter secours. FREMAULT sera rejoint tout au long du parcours par deux gendarmes de la Brigade GAVERE et dix volontaires. A leur arrivée à EDEMOLEN, le Garde Civile a pu se battre pour le passage grâce à une mitrailleuse. FREMAULT doit combattre les Allemands et s'aperçoit au bout de 20 minutes qu'il risque d'être encerclé.
Les gendarmes et les volontaires peuvent se cacher dans les maisons et les Allemands attaquent en vain leur cachette. Parce que les Allemands brûlent les maisons, les collègues doivent quitter leur cachette et sous un feu infernal ils traversent la route et se retranchent sur une colline près du moulin. Le capitaine FREMAULT est tué ainsi que cinq autres gendarmes, quatre sont grièvement blessés et huit sont capturés, trois volontaires sont également tués. Les cinq gendarmes morts à côté de FREMAULT sont : les MDL DE BRUYCKER, DE COCK, VAN OOST et VERSCHRAEGEN et le brigadier VAN DEN BULCKE. Le 24 avril 1933, un arrêté de corps fixe au 7 octobre la fête de la Garde nationale, en mémoire de ceux qui, de leur propre initiative, se sont précipités au secours de leurs frères d'armes en difficulté et sont morts les armes à la main. , face à face avec le remplaçant. La Gendarmerie commémore solennellement leur sacrifice à la mémoire de tous ses hommes morts, victimes de leur devoir, au service de la patrie.
|