Retro-Songteksten: Evergreens, Classics, Old-Time Favourites, Hits Uit Onze Jeugd
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Je Suis Heureuse ((Adapted from: With You I'm Born Again (Billy Preston & Syreeta Wright) - 1979)) ((German Version: Die Welt Ist Neu (Mireille Mathieu) - 1981)) Composer(s): David Shire - Carol Conners Performer(s): Mireille Mathieu - 1982
Avec lui commence une nouvelle naissance et pour la première fois je suis heureuse On peut vivre ensemble de janvier jusqu'à décembre le temps ne nous change pas je suis heureuse C'est comme un enfant un peu trop beau ça ne se dit pas avec des mots
Avec lui j'existe il m'empêche d'être triste une ligne dans ma main déjà se creuse Et tout simplement je suis heureuse
Quand l'espoir me quitte quand j'ai peur ou quand j'hésite il me montre le chemin je suis heureuse Nous pourrons construire des montagnes et des empires le long de nos lendemains je suis heureuse C'est comme un enfant un peu trop beau ça ne se dit pas avec des mots
Les amis que j'aime comprenez-vous pourquoi je l'aime c'est grâce à lui que je dis je suis heureuse C'est avec lui que je suis heureuse
Thank You Satan Composer(s): Léo Ferré First release by: Léo Ferré - 1961
Pour la flamme que tu allumes Au creux d'un lit pauvre ou rupin Pour le plaisir qui s'y consume Dans la toile ou dans le satin Pour les enfants que tu ranimes Au fond des dortoirs chérubins Pour leurs pétales anonymes Comme la rose du matin
Thank you Satan
Pour le voleur que tu recouvres De ton chandail tendre et rouquin Pour les portes que tu lui ouvres Sur la tanière des rupins Pour le condamné que tu veilles À l'Abbaye du monte en l'air Pour le rhum que tu lui conseilles Et le mégot que tu lui sers
Thank you Satan
Pour les étoiles que tu sèmes Dans le remords des assassins Et pour ce cur qui bat quand même Dans la poitrine des putains Pour les idées que tu maquilles Dans la tête des citoyens Pour la prise de la Bastille Même si ça ne sert à rien
Thank you Satan
Pour le prêtre qui s'exaspère À retrouver le doux agneau Pour le pinard élémentaire Qu'il prend pour du Château Margaux Pour l'anarchiste à qui tu donnes Les deux couleurs de ton pays Le rouge pour naître à Barcelone Le noir pour mourir à Paris
Thank you Satan
Pour la sépulture anonyme Que tu fis à Monsieur Mozart Sans croix ni rien sauf pour la frime Un chien, croque-mort du hasard Pour les poètes que tu glisses Au chevet des adolescents Quand poussent dans l'ombre complice Des fleurs du mal de dix-sept ans
Thank you Satan
Pour le péché que tu fais naître Au sein des plus raides vertus Et pour l'ennui qui va paraître Au coin des lits où tu n'es plus Pour les ballots que tu fais paître Dans le pré comme des moutons Pour ton honneur à ne paraître Jamais à la télévision
Thank you Satan
Pour tout cela et plus encor Pour la solitude des rois Le rire des têtes de morts Le moyen de tourner la loi Et qu'on ne me fasse point taire Et que je chante pour ton bien Dans ce monde où les muselières Ne sont plus faites pour les chiens...
Envoyez Le Générique ((Adapted from: Thank You For The Music (ABBA) - 1977)) Composer(s): Benny Andersson - Björn Ulvaeus - Alain Boublil - Daniel Boublil Performer(s): Maurice Barrier & Marie Framboise - 1983
Je vous aimais bien, vous tous qui suiviez mes cours Et je ne vais pas vous ennuyer d'un long discours
Promis je vais faire court Vous dire sans détour Que j'ai rencontré un monsieur charmant Et pas prince pour autant Je vous quitte, c'est la faute à l'amour
C'est parti... Envoyez le générique, l'histoire est finie La géographie... nie aussi Décraquez les cancres, les tocards et les costauds Plus besoin On va tous lever l'ancre, à bientôt C'est parti, envoyez le générique Quatre, trois, deux, un, rideau !
Vous n'aviez pas tous la bosse des mathématiques Oui mais quand on bosse, il faut avoir l'esprit logique
Et si je n'm'abuse Aucune science infuse Ne donne le carré de l'hypothénuse Alors promettez-moi De faire mieux quand je ne s'rai plus là
On fait des voyages ensemble dans les livres d'images On se sépare à la dernière page C'est magique Fantastique En musique
J'ai appelé mon père, j'ai dit "Père, change mon nom Celui que je porte est tout couvert de peur, de boue, de lâcheté, de honte"
Ho Lover Lover Lover Lover Lover Lover Lover revient vers moi Ho Lover Lover Lover Lover Lover Lover Lover revient vers moi
Il dit "J't'ai enfermé dans ce corps, je l'ai voulu comme une épreuve Tu peux l'envoyer comme une arme ou pour rendre une femme heureuse"
Ho Lover Lover Lover Lover Lover Lover Lover revient vers moi Ho Lover Lover Lover Lover Lover Lover Lover revient vers moi
Laisse moi recommencer, oh s'il te plaît Cette fois je veux un beau visage et Dans mon âme je veux la paix
Ho Lover Lover Lover Lover Lover Lover Lover revient vers moi Ho Lover Lover Lover Lover Lover Lover Lover revient vers moi
Il dit "J'n'ai pas lâché tu sais Je n'ai pas lâché la page C'est toi qui a battit le temps Et couvert mon visage"
Ho Lover Lover Lover Lover Lover Lover Lover revient vers moi Ho Lover Lover Lover Lover Lover Lover Lover revient vers moi
Et fait que cette chanson s'élève haut et pure esprit Qu'elle soit oublié pour toi, d'entre les lubris (?)
Ho Lover Lover Lover Lover Lover Lover Lover revient vers moi Ho Lover Lover Lover Lover Lover Lover Lover revient vers moi
Ho Lover Lover Lover Lover Lover Lover Lover revient vers moi Ho Lover Lover Lover Lover Lover Lover Lover revient vers moi Ho Lover Lover Lover Lover Lover Lover Lover revient vers moi
Toutes Les Mêmes ((Adapted from: Love Is All (by Roger Glover) - 1974)) Composer(s): Roger Glover - Eddie Hardin - Vline Buggy - Claude Carrère Performer(s): Sacha Distel - 1976
Plus légères et frêles que les gazelles Plus gracieuses qu'un vol de papillon Elles font le beau temps comme les coccinelles Et roucoulent comme les pigeons Elles sont bavardes et belles comme les perruches Prévoyantes aussi comme les fourmis Nous laissent tomber comme des ours en peluche Pour suivre un bel oiseau de nuit
Toutes les mêmes, toutes les mêmes Et pourtant on ne peut pas s'en passer Toutes les mêmes oui mais on les aime et rien ne peut les remplacer
Pour elles nous sommes toujours des phénomènes Plus maladroits que des éléphants Dans un magasin de porcelaine, quand on les trompe en passant
Toutes les mêmes, toutes les mêmes Et pourtant on ne peut pas s'en passer Toutes les mêmes oui mais on les aime et rien ne peut les remplacer
Plus bohèmes encore que les cigales, elles adorent danser la nuit Mais ces petites chattes ont pour elle une morale Trouver le matou de leur vie
Toutes les mêmes, toutes les mêmes Et pourtant on ne peut pas s'en passer Toutes les mêmes, elles sont toutes les mêmes Et pourtant on ne peut pas s'en passer
Petite Sur D'amour ((Adapted from: Little Sister (by Elvis Presley) - 1961) (aka Hey, Memphis (by LaVern Baker) - 1961)) ((Dutch Version: Kleine Zuster (The Radios) - 1992)) Composer(s): Doc Pomus - Mort Shuman - Eddy Mitchell Performer(s): Les Chaussettes Noires - 1962
Petite sur d'amour Petite sur d'amour Pour toi, je suis simplement un copain À qui l'on tend la main Petite sur d'amour Pourras-tu m'aimer un jour? Ouais, l'amour a débuté Voici bien des années Nous étions deux gamins Tu étais mon seul bien Mais tu n'en savais rien Petite sur d'amour Petite sur d'amour Pour toi, je suis simplement un copain À qui l'on tend la main Petite sur d'amour Pourras-tu m'aimer un jour? Mais lorsque j'ai grandi Quand j'ai appris la vie J'ai voulu t'épouser Mais tu m'as ri au nez Car tu avais changé Petite sur d'amour Petite sur d'amour Pour toi, je suis simplement un copain À qui l'on tend la main Petite sur d'amour Pourras-tu m'aimer un jour?
Les Hiboux Composer(s): Eugène Joullet - Paul Dalbret Performer(s): Edith Piaf - Jil Aigrot
Il y en a qui viennent au monde veinards D'autres, au contraire, toute leur vie sont bignards Mon père était, pairaît-il, un baron Ma mère était boniche dans sa maison L'patron lui ayant fait du boniment Et, de plus, lui ayant fait un enfant Ma pauv'baronne, par la patronne Fut balancée en vitesse, et comment! Pour me nourrir ma mère devint catin Et moi, depuis, j'suis d'venu un vaurien
C'est nous qui sommes les hiboux Les apaches, les voyous Ils en foutent pas un coup Dans le jour, nous planquons nos mirettes Mais le soir nous sortons nos casquettes Nos femmes triment sur l'Sébasto Pendant qu'nous, chez l'bistrot, dans un coin, bien au chaud On fait sa p'tite belote avec des mecs comme nous Des coquins, des apaches, des hiboux
Faut pas s'tromper: nous ne sommes pas bons à tout On est des poisses, des copards, et c'est tout On n'nous rencontre jamais sur les boulevards Seulement le soir, pour chasser leur cafard Les gens rupins et blasés, les vicieux Avec leurs poules qui nous font les doux yeux Viennent dans nos bouges boire du vin rouge Et en dansant, elles nous appellent... Oh mon Dieu!... On sent leur chaleur qui frémit dans nos bras Alors on serre en leur disant tout bas
C'est nous qui sommes les hiboux Les apaches, les voyous Ils en foutent pas un coup Dans le jour, nous planquons nos mirettes Mais le soir nous sortons nos casquettes Nos femmes triment sur l'Sébasto Pendant qu'nous, chez l'bistrot, dans un coin, bien au chaud On fait sa p'tite belote avec des mecs comme nous Des coquins, des apaches, des hiboux
Y'en a qui croient être des hommes affranchis Aha ! Y m'font marrer avec tous leurs chichis Nous, on sait bien que ça finira au grand air Le cou serré dans l'truc à m'sieur Débler À moins qu'un soir, un mahoutin, un costaud Nous r'file un coup d'son surin dans la peau Ça finit vite, sans eau bénite Nos héritiers qui touchent tous des bigorneaux Nous les toquards on claque dans un sale coup Oh! Que ce soit là ou ailleurs, on s'en fout!...
C'est nous qui sommes les hiboux Les apaches, les voyous Il en coûte pas un coup Dans le jour, nous planquons nos mirettes Mais, le soir, nous sortons nos casquettes Ecoutez ça, vous les rupins Gare à moi, le coquin, quand chacun fera son chemin Si mon père n'avait pas agi comme un voyou Moi aussi, j's'rais p't'être un homme comme vous ...
Les Haricots Composer(s): Francis Lopez - Raymond Vincy First release by: André Bourvil - 1956
On doit chanter ce que l'on aime Exalter tout ce qui est beau C'est pour cela qu'en un poème Je vais chanter les haricots
Alors que tout repose encore Dès le premier cocorico A qu'il est doux quant vient l'aurore De voir semer les haricots Et puis un jour sortant de terre Et se dressant toujours plus haut Vers le soleil, vers la lumière On voit pousser les haricots
Au printemps la rose est éclose En été, le coquelicot Mais quel spectacle grandiose De voir fleurir les haricots
Plus tard les paysans de France S'agenouillant, courbant le dos Ont l'air de faire révérence Pour mieux cueillir les haricots Mais ces courbettes hypocrites Précèdent la main du bourreau Qui les jetant dans la marmite Met à bouillir les haricots Et lorsque vient leur dernière heure Ont les sert autour d'un gigot Et chaque fois mon âme pleure Car c'est la fin des haricots
Les Guitares Jouent Composer(s): Lee Hazlewood Performer(s): Johnny Hallyday
Les guitares jouent Ça commence à chauffer Oui, encore plus fort Les guitares jouent Le surf, on va danser Oui, encore plus fort Jouez encore plus fort Jouez encore plus fort
Les guitares jouent Mon cur vient d'enterrer Mon rêve fou Dans un surf insensé
Les guitares jouent Sur un surf infernal Oui, encore plus fort Les guitares jouent Et mon cur à mon mal Oui, encore plus fort Jouez encore plus fort Jouez encore plus fort
Jouez à fond J'ai envie de hurler L'amour au fond Ça ne peut pas durer
Jouez!
Oui, encore plus fort Plus fort!
Oui, encore plus fort
Oui, encore plus fort Jouez encore plus fort Jouez encore plus fort
Les guitares jouent Le surf, vient danser Mon rêve fou est déjà oublié Les guitares jouent Un surf au rythme fou Oui, encore plus fort Plus fort que tous Je surf et j'oublie tout Oui, encore plus fort Jouez encore plus fort Jouez encore plus fort
Les guitares jouent J'ai envie de danser Les guitares jouent Pour ne plus m'arrêter
Les Guérilleros Composer(s): Jean Ferrat Performer(s): Jean Ferrat
Avec leurs barbes noires Leurs fusils démodés Leurs fusils démodés Leurs treillis délavés Comme drapeau l'espoir Comme drapeau l'espoir Ils ont pris le parti De vivre pour demain Ils ont pris le parti Des armes à la main Les guérilleros Les guérilleros
S'ils sont une poignée Qui suivent leur chemin Qui suivent leur chemin Avant qu'il soit demain Ils seront des milliers Ils seront des milliers Il y a peu de temps Que le nom des sierras De tout un continent Rime avec Guevara Les guérilleros Les guérilleros
Ce qu'ils ont dans le coeur S'exprime simplement S'exprime simplement Deux mots pleins de douceur Deux mots rouges de sang Deux mots rouges de sang Cent millions de métis Savent de quel côté Se trouve la justice Comme la dignité Les guérilleros Les guérilleros
Deux petits mots bien lisses Qui valent une armée Qui valent une armée Et toutes vos polices N'y pourront rien changer N'y pourront rien changer Mes frères qui savez Que les plus belles fleurs Poussent sur le fumier Voici que sonne l'heure Des guérilleros Des guérilleros
Les Grognards Composer(s): Pierre Delanoë - Hubert Giraud First release by: Edith Piaf Covered by multiple other artists
Écoute, peuple de Paris Tu n'as pas la fièvre Écoute ces pas qui marchent dans la nuit Qui s'approchent de ton rêve Tu vois des ombres qui forment une fresque gigantesque accrochée dans ton ciel Écoute, peuple de Paris Regarde, peuple de Paris, ces ombres éternelles Qui défilent en chantant sous ton ciel
Nous les grognards, les grenadiers Sans grenades, sans fusils ni souliers Sans ennemis et sans armée On s'ennuie dans la nuit du passé Nous les grognards, les grenadiers Sans grenades, sans fusils, ni souliers Ce soir nous allons défiler Au milieu de vos Champs-Elysées Wagram, Iéna, Eylau, Arcole, Marengo... Ça sonne bien Quelles jolies batailles Tout ce travail C'était pas pour rien Puisque les noms de rues Les noms d'avenues Où vous marchez C'est avec le sang De nos vingt ans Qu'on les a gravés Nous les grognards, les grenadiers Sans grenades, sans fusils ni souliers Sans ennemis et sans armée On s'ennuie dans la nuit du passé Nous les grognards, les grenadiers On est morts sur des champs étrangers On a visité la Russie Mais jamais nous n'avons vu Paris On n'a pas eu le temps D'avoir un printemps Qui nous sourit Nos pauvres amours Duraient un jour Au revoir et merci Roulez, roulez tambours Dans le petit jour On s'en allait Au son du clairon Et du canon Notre vie dansait Nous les grognards, les grenadiers On nous a oubliés, oubliés... Depuis le temps de nos combats Il y a eu tant et tant de soldats Mais, cette nuit, vous nous verrez Sans grenades, sans fusils ni souliers Défiler au pas cadencé Au milieu de vos Champs-Elysées Sans grenades... Sans fusils... Ni souliers... À Paris ...
Les Grilles De Ma Maison ((aka Le Toit De Ma Maison (by Nana Mouskouri) - 1967)) ((Adapted from: Green Green Grass Of Home (by Tom Jones) - 1965)) Composer(s): Curly Putman - Sheb Wooley - Jacques Chaumelle Performer(s): Dalida - 1967
Versions In Other Languages: 1966 - L'erba Verde Di Casa Mia (by Leonardo) 1967 - At Se Sin Barndomsby På Ny (by Gustav Winckler)
Ce long voyage est fini Je retourne au pays D'un pas léger je prends la route Qui mène chez moi J'avais peur que tout me soit étranger Mais rien ne semble changer C'est bon de voir Les grilles de sa maison
Dans notre jardin tout est fleuri Et te voilà qui me sourit C'est bon de voir Les grilles de ma maison
Les murs se mettent à vieillir La maison se vide du temps Et le vieux chêne a mis Son habit de printemps J'avais peur que tout me soit étranger Mais rien ne semble changer C'est bon de voir Les grilles de sa maison
Je sais qu'au jardin Tout est fleuri Toi tu es là qui sourit Demain je veux rentrer à la maison
Le Toit De Ma Maison ((aka Les Grilles De Ma Maison (by Dalida) - 1967)) ((Adapted from: Green Green Grass Of Home (by Tom Jones) - 1965)) Composer(s): Curly Putman - Sheb Wooley - Jacques Chaumelle Performer(s): Nana Mouskouri - 1967
Versions In Other Languages: 1966 - L'erba Verde Di Casa Mia (by Leonardo) 1967 - At Se Sin Barndomsby På Ny (by Gustav Winckler)
Ce long voyage est fini Je retourne au pays D'un pas léger je prends la route Qui mène chez moi J'avais peur que tout me soit étranger Mais rien ne semble changer C'est bon de voir Les grilles de sa maison
Dans notre jardin tout est fleuri Et te voilà qui me sourit C'est bon de voir Les grilles de ma maison
Les murs se mettent à vieillir La maison se vide du temps Et le vieux chêne a mis Son habit de printemps J'avais peur que tout me soit étranger Mais rien ne semble changer C'est bon de voir Les grilles de sa maison
Je sais qu'au jardin Tout est fleuri Toi tu es là qui sourit Demain je veux rentrer à la maison
Les Grands Principes Composer(s): Guy Béart Performer(s): Guy Béart
Aujourd'hui les filles s'émancipent et vous parlent de leurs grands principes puis elles font comme leur maman en vertu des grands sentiments Elle aussi avait ses phrases types et me parlait de ses grands principes puis n'agissait n'importe comment en vertu des grands sentiments Elle aimait aussi vivre en équipe toujours en vertu des grands principes mais me surveillait jalousement en vertu des grands sentiments Elle allait au Louvre avec Philippe toujours en vertu des grands principes mais faisait la foire avec Armand en vertu des grands sentiments Elle me soigna pendant ma grippe toujours en vertu des grands principes puis elle me quitta bien portant en vertu des grands sentiments Elle épousa vite un autre type toujours en vertu des grands principes mais elle prit un nouvel amant en vertu des grands sentiments Il faudra qu'un beau jour je l'étripe toujours en vertu des grands principes mais que je le fasse élégamment en vertu des grands sentiments Je lui porterai quelques tulipes toujours en veru des grands principes mais je pelurerai abondamment, maman en vertu des grands sentiments
Les Grands Moments ((Adapted from: Cry (Ruth Casey & Graham Prince Ensemble) - 1951))
Composer(s): Churchill Kohlman - Eddy Mitchell - Boris Bergman
Performer(s): Eddy Mitchell - 1980/1984
Versions In Other Languages:
1982 - Als Je Huilt (André van Duin)
1986 - E' Finita (Adriano Celentano)
Tu m'as loupé Tu m'as raté Goodbye Mais j'suis prévenu Que désormais Où que j'ailles Y aura plus De première fois J'suis naïf Et pourtant Je n'aurai plus Non jamais plus De grands moments
Et j'ai plus d'mal J'sais plus plonger Comme avant J'ai déjà vu l'film Le scénario a mille ans Y aura plus de première fois D'happy end Sur mon écran Je n'aurai plus Non jamais plus De grands moments
Tu m'as loupé Tu m'as raté Goodbye Mais j'suis prévenu Que désormais Où que j'ailles Y aura plus De première fois J'suis naïf Et pourtant Je n'aurai plus Non jamais plus De grands moments Y aura plus De première fois D'happy end Sur mon écran Je n'aurai plus Non non jamais plus De grands moments
Le Bruit Des Villes Composer(s): Louis Poterat - Charles Dumont Performer(s): Edith Piaf
Bam! Bam! V'là la vie Bam! Bam! En batterie Bam! Bam! En furie V'là la vie qui m'fait peur! Bam! Bam! Le tapage Bam! Bam! De l'orage Bam! Bam! Qui soulage Le grand ciel en chaleur... Bam! Bam! De l'usine Bam! Bam! De la mine Bam! Bam! Tambourinent Les marteaux du labeur Bam! Bam! Dans les soutes Bam! Bam! Sur les routes Bam! Bam! Je l'écoute Ce Bam-Bam de malheur!
Entre tes bras, dans le calme des nuits J'ai tant besoin d'oublier tout ce bruit! Délivre-moi de l'enfer de cette vie... Fais-moi mon coin de paradis...
Bam! Bam! Qui s'entête Bam! Bam! Dans ma tête Bam! Bam! Ça tempête Crève le mur du bonheur Bam! Bam! Ça percute Bam! Bam! Ça chahute Bam! Bam! Ça culbute Tout ce que j'ai dans mon cur Bam! Bam! J'ai beau faire Bam! Bam! Et me taire Bam! Bam! Sa colère Roule un bruit de tambour! Bam! Bam! Et je sombre Bam! Bam! Parmi l'ombre Bam! Bam! Des décombres Sauve-moi mon amour...
Le Bûcheron Composer(s): Yves Duteil Performer(s): Yves Duteil
Il a fallu qu'un jour un bûcheron se lève Abatte un beau cyprès pour vendre à la scierie Qu'un amateur de bois, pour faire sécher la sève Attende patiemment la moitié de sa vie
Il a fallu qu'un jour un bateau le transporte Et qu'un vieil artisan le préfère au sapin Que je m'arrête enfin sur le seuil de sa porte Et qu'avec un sourire, il m'ait serré la main
Voilà comment, ce soir, je joue sur ma guitare L'incroyable voyage à travers les années D'une graine emportée par un vent dérisoire Pour devenir guitare au fond d'un atelier
C'est la chaîne sans fin des détails innombrables Qui fabrique nos jours et ressemble au destin Qui fait tomber la pluie sur les déserts de sable Et s'épanouir les fleurs au cur de mon jardin
Chacun n'est qu'un maillon de cette chaîne immense Et ma vie n'est qu'un point perdu sur l'horizon Mais il fallait l'amour de toute une existence Pour qu'un arbre qui meurt devienne une chanson
Dont les mots, par hasard, par des sentiers bizarres Vont trouver leur bonheur au bout de nos chagrins Et le temps, peu à peu, s'endort dans nos mémoires Pour nous faire oublier qu'au début du chemin
C'est la chaîne sans fin des détails innombrables Qui fabrique nos jours et ressemble au destin Qui fait tomber la pluie sur les déserts de sable Et jaillir la musique aux doigts des musiciens
Je n'étais qu'un maillon dans cette chaîne immense Et ma vie n'est qu'un point perdu sur l'horizon Mais il fallait l'amour de toute une existence Pour qu'un arbre qui meurt devienne une chanson
Mais il fallait l'amour de toute une existence Pour qu'un arbre qui meurt devienne une chanson
Le Bulletin De Santé Composer(s): Georges Brassens Performer(s): Georges Brassens
J'ai perdu mes bajou's, j'ai perdu ma bedaine Et, ce, d'une façon si nette, si soudaine Qu'on me suppose un mal qui ne pardonne pas Qui se rit d'Esculape et le laisse baba
Le monstre du Loch Ness ne faisant plus recette Durant les moments creux dans certaines gazettes Systématiquement, les nécrologues jou'nt À me mettre au linceul sous des feuilles de chou
Or, lassé de servir de tête de massacre Des contes à mourir debout qu'on me consacre Moi qui me porte bien, qui respir' la santé Je m'avance et je cri' toute la vérité
Toute la vérité, messieurs, je vous la livre Si j'ai quitté les rangs des plus de deux cents livres C'est la faute à Mimi, à Lisette, à Ninon Et bien d'autres, j'ai pas la mémoire des noms
Si j'ai trahi les gros, les joufflus, les obèses C'est que je baise, que je baise, que je baise Comme un bouc, un bélier, une bête, une brut' Je suis hanté : le rut, le rut, le rut, le rut!
Qu'on me comprenne bien, j'ai l'âme du satyre Et son comportement, mais ça ne veut point dire Que j'en ai' le talent, le géni', loin s'en faut! Pas une seule encor' ne m'a crié "bravo!"
Entre autres fines fleurs, je compte, sur ma liste Rose, un bon nombre de femmes de journalistes Qui, me pensant fichu, mettent toute leur foi A m'donner du bonheur une dernière fois
C'est beau, c'est généreux, c'est grand, c'est magnifique! Et, dans les positions les plus pornographiques Je leur rends les honneurs à fesses rabattu's Sur des tas de bouillons, des paquets d'invendus
Et voilà ce qui fait que, quand vos légitimes Montrent leurs fesse' au peuple ainsi qu'à vos intimes On peut souvent y lire, imprimés à l'envers Les échos, les petits potins, les faits divers
Et si vous entendez sourdre, à travers les plinthes Du boudoir de ces dam's, des râles et des plaintes Ne dites pas: "C'est tonton Georges qui expire" Ce sont tout simplement les anges qui soupirent
Et si vous entendez crier comme en quatorze "Debout! Debout les morts! "ne bombez pas le torse C'est l'épouse exalté' d'un rédacteur en chef Qui m'incite à monter à l'assaut derechef
Certe', il m'arrive bien, revers de la médaille De laisser quelquefois des plum's à la bataille... Hippocrate dit: "Oui, c'est des crêtes de coq" Et Gallien répond "Non, c'est des gonocoqu's..."
Tous les deux ont raison. Vénus parfois vous donne De méchants coups de pied qu'un bon chrétien pardonne Car, s'ils causent du tort aux attributs virils Ils mettent rarement l'existence en péril
Eh bien, oui, j'ai tout ça, rançon de mes fredaines La barque pour Cythère est mise en quarantaine Mais je n'ai pas encor, non, non, non, trois fois non Ce mal mystérieux dont on cache le nom
Si j'ai trahi les gros, les joufflus, les obèses C'est que je baise, que je baise, que je baise Comme un bouc, un bélier, une bête, une brut' Je suis hanté: le rut, le rut, le rut, le rut!
Le Bureau Composer(s): Jean Ferrat Performer(s): Jean Ferrat
Ils ne savent pas Pourquoi ils attendent Ils voudraient partir Ils restent là Leur vie se dévide À l'amble ou au pas Un jour une ride Où blesse le bât L'écho d'un soupir L'ombre d'une joie La chance à venir Qui ne viendra pas
Assis sur leur chaise Derrière leur bureau Comme un long malaise Qui colle à la peau
Les jeunes les vieux Les garçons les filles Ont les mêmes yeux Pâles de vanille D'avoir trop fixé D'un regard glacé La pendule lente Sur six heures trente Leur vie s'achemine Vers on ne sait quoi Comme un bout de rime Qui ne rime pas
Assis sur leur chaise Derrière leur bureau Comme un long malaise Qui colle à la peau
Et puis quelquefois Las de trop attendre L'un d'eux tout à coup Hurle comme un loup Ils ne savent pas Ce qu'il faut comprendre Chacun le regarde Vaguement jaloux On croit qu'il divague On dit qu'il est fou Et s'éteint la vague Avec le remous
On donne sa chaise Et son porte-manteau Un long soupir d'aise Monte du bureau