We weten nog niet of de 100^e geboortedag van André Demedts een vermelding heeft gekregen in de Vlaamse schrijvende dagbladpers. We hadden vandaag in avondpost van Radio 2 West-Vlaaanderen wel een uitgebreide bijdrage met Anton Cogen, n.a.v. de theaterwandeling van ES Battement vandaag en volgend weekeind in het kader van het André Demedtsjaar. Ook de TV-omroep WTV-Focus bracht André Demedts vandaag uitgebreid in de herinnering met ondermeer beelden van de André Demedts-tentoonstelling in de Waregemse bibliotheek en de aankondiging van het unieke theatergebeuren "De levenden en de doden" van Anton Cogen en ES-Battement in de omgeving van het André Demedtshuis in zijn geboortedorp Sint-Baafs-Vijve. De try-out vandaag van deze voorstelling vandaag voor genodigden groeide uit tot een onvergetelijke en sterke productie, die ruim drie uren duurde, maar al die tijd bijzonder bleef boeien. Aandacht voor de theaterbewerking van Anton Cogen is er ondermeer ook in het Gouden Blad en de Streekkrant.

In elk geval stond volgende bijdrage vandaag, 8 augustus 2006, in La Voix du Nord :

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COMMÉMORATION

Au KFV, l’année André Demedts

Le comité pour la Flandre française (KFV) célèbre cette année l’un de ses cofondateurs, André Demedts, né le 8 août 1906. Le fils du second cofondateur, Dirk Verbeke, évoque l’homme et son héritage, un siècle jour pour jour après sa naissance.

Qui était André Demedts ?

« C’était un homme du peuple, fils d’agriculteur devenu fermier lui-même. Poète, il a été ensuite professeur au collège de Waregem, en 1921, puis directeur, en 1949, de la radio-télévision de Flandre occidentale, future BRT2. »

Dans quel contexte a-t-il créé, avec votre père, le KFV ?

« Membre d’un cercle artistique, il a souhaité créer après la Seconde Guerre une journée de rencontre entre artistes du Nord de la France et de la Belgique. Après cela, André Demedts et mon père ont eu trois objectifs : éditer un bulletin périodique sur la Flandre française ; monter une action pour ceux qui parlaient le flamand ; et organiser des cours de néerlandais. En plus d’une journée culturelle en Flandre, aux Pays-Bas et dans le Nord de la France. Le tout afin de faire émerger une coopération frontalière, avec peu de moyens. »

Quels sont aujourd’hui les objectifs du KFV ?

« On se concentre sur les cours de néerlandais, sur notre bulletin édité à 5 000 exemplaires et sur notre journée culturelle, dont la 59e édition se tiendra à Bailleul le 24 septembre ».

Pe. DI

(illustratie uit pentekening Frans-Vlaamse kunstenaar Bottin)