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14-04-2015
Sur la piste du chaînon manquant du cosmos
Sur la piste du chaînon manquant du cosmos
Des chercheurs pensent avoir découvert des "bébés amas" de galaxies capables d'éclairer l'étrange relation entre matière ordinaire et matière noire.
C'est une découverte fortuite, mais qui pourrait bien faire faire un grand pas à la science. En analysant les données du satellite européen Planck, chargé d'étudier le fond diffus cosmologique - c'est-à-dire la lumière fossile de la toute première lueur émise dans l'univers 380 000 ans après le big bang -, des chercheurs ont repéré 2 000 sources lumineuses inconnues. Des formations dont la teinte rougeoyante permet aux scientifiques de déterminer qu'elles se trouvent très loin dans l'espace, donc dans le temps, et remonteraient à environ 3 milliards d'années après la naissance de notre univers, qui en a aujourd'hui 13,8 !
"Cela nous a tout de suite intrigués, pour au moins deux raisons. D'abord, parce que découvrir des galaxies lointaines (même si nous en connaissons déjà) nous intéresse toujours. Ensuite, parce que Planck n'a pas été optimisé pour détecter ce type d'objet et que si nous parvenions à les voir dans les données fournies par ce satellite, c'était qu'il s'agissait de quelque chose de vraiment très brillant", raconte Hervé Dole, de l'Institut d'astrophysique spatiale d'Orsay (université Paris-Sud-11/CNRS), qui a dirigé une grande campagne d'observation de 234 de ces points mystérieux à l'aide du satellite européen Herschel. Un outil qui permet de ne regarder que de toutes petites régions du ciel, mais avec une sensibilité 100 fois supérieure à celle de Planck.
"Et, là, nous avons été stupéfaits ! Car la majorité de ces sources lumineuses que Planck avait vues correspondaient à des concentrations extrêmes de galaxies dites infrarouges. Tant et si bien que nous pensons que ce sont des proto-amas de galaxies, c'est-à-dire des amas de galaxies dans une phase où ils sont en train de former énormément d'étoiles. Et, ça, c'est tout nouveau ! " lance l'astrophysicien, enthousiaste. "Car les amas de galaxies que l'on observait jusqu'à maintenant étaient toujours composés de vieilles galaxies ayant déjà formé quasiment toutes leurs étoiles", explique-t-il.
Précieux chaînon manquant
Il s'agirait alors d'une sorte de chaînon manquant entre les toutes petites fluctuations du fond diffus cosmologique qui témoignent d'une distribution de la matière quasiment uniforme dans le très jeune univers et les grandes structures - galaxies, amas de galaxies, filaments de gaz - que nous connaissons aujourd'hui dans l'univers vieux de 13,8 milliards d'années. "Nous avons des indices très forts. Toutefois, il nous faut encore des données pour nous assurer que ces fortes concentrations de galaxies qui forment beaucoup d'étoiles (cela, nous en sommes certains) sont bien des amas, c'est-à-dire être sûr qu'elles sont bien ensemble et que ce n'est pas juste une illusion d'optique du type projection sur la ligne de visée (où les galaxies seraient en réalité alignées les unes derrière les autres mais à des distances différentes, NDLR)", précise Hervé Dole.
Mais pourquoi ces "bébés amas", prédits par la théorie depuis quinze ans au moins, n'auraient-ils jamais été vus auparavant ? Tout simplement parce qu'ils sont extrêmement rares et que le hasard n'avait jusqu'ici jamais donné l'occasion aux scientifiques de les avoir dans le viseur. "Il fallait un satellite comme Planck capable de cartographier l'ensemble du ciel pour les détecter. Et si cela se confirme, ce pourrait être un pièce déterminante du puzzle", souligne Hervé Dole. En effet, les astrophysiciens ne comprennent pas du tout comment se sont formées les étoiles à l'échelle de l'univers. Aucune simulation numérique ne fonctionne. "Soit toutes les étoiles se forment très tôt dans l'univers et il ne reste par la suite que des étoiles vieilles. Ce qui ne correspond pas à la réalité. Soit on introduit les phénomènes qui ont tendance à retarder cette formation d'étoiles - que l'on connaît - et, là encore, si l'on obtient le bon nombre d'étoiles, mais pas avec les bonnes propriétés ou le contraire, on ne parvient absolument pas à reproduire ce que l'on observe aujourd'hui", explique l'astrophysicien.
Le coeur de l'énigme est la manière dont la matière ordinaire dite baryonique, qui compose tout ce que nous connaissons (étoile, planète, astéroïde, comète, etc.), interagit avec la matière sombre, ou noire, que nous ne voyons pas. "Nous cherchons une sorte de relation universelle qui nous dirait : si j'ai X matière noire en un lieu, j'attirerai X matière ordinaire et je produirai X étoiles", précise Hervé Dole. Or les probables bébés amas de galaxies découverts pourraient constituer un épisode clé, car ce sont des zones où les scientifiques pensent qu'il y a beaucoup de matière noire et où des étoiles sont justement en train de se former. "C'est unique !" conclut le scientifique.
Chasse aux drones sur un site militaire nucléaire ultra-sensible
Chasse aux drones sur un site militaire nucléaire ultra-sensible
Au cours des derniers jours, de nombreux drones ont été détectés à proximité du site militaire nucléaire de l'Ile Longue, dans la rade de Brest, déclenchant un impressionnant déploiement de forces
"Au cours de ces derniers jours, des drones ont été détectés à proximité du site de l'Ile Longue", a indiqué la préfecture maritime de l'Atlantique dans un communiqué. "Ces vols de drones n'ont pas présenté de menace caractérisée sur la sûreté des installations".
L'Ile-Longue, sur la presqu'île de Crozon, abrite les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de la force océanique stratégique (FOST) : le Triomphant, le Téméraire, le Vigilant et le Terrible, mis en service entre 1997 et 2010 et équipés de missiles balistiques intercontinentaux. Au moins un SNLE est en permanence à la mer et deux sont opérationnels à tout moment.
La zone est strictement interdite.
Ces vols se sont produits "dans la nuit du 26 au 27 et le 27", a précisé le porte-parole de la préfecture maritime, le capitaine de corvette Lionel Delort, indiquant cependant ne disposer "d'aucune preuve tangible" dans la mesure où les drones n'ont pas été retrouvés.
Une réaction immédiate
C'est le dispositif et les équipes de protection du site qui ont fait état de l'irruption de ces drones dans le périmètre de sécurité entourant la base, périmètre couvrant quasiment la presqu'île de Crozon.
"Ces détections ont été immédiatement traitées en mobilisant les moyens et les équipes de réaction prévus dans ce cas de figure", précise la préfecture maritime.
Le Télégramme rapporte que le survol de mardi s'est produit au moment où un SNLE devait réaliser des mouvements, ce qui a provoqué "un impressionnant déploiement de forces", comme l'a décrit un voisin de la base.
Le capitaine de corvette Lionel Delort a cependant assuré qu'un SNLE avait bien réalisé "un mouvement" mais seulement mercredi matin et qu'au moment des survols il n'y avait aucun sous-marin dans la rade.
Selon le quotidien, le vol a probablement été programmé, un vol à vue semblant exclu dans cette zone. Il a donc pu être lancé de plus loin avec un minimum de préparation.
Tout survol avéré de drone au-dessus d'installations militaires fait l'objet d'une procédure judiciaire pour déterminer la nature et l'origine du survol et poursuivre leurs auteurs, compte tenu de la nature illégale de ces activités, souligne la préfecture, qui assure que le "dispositif de surveillance et de protection des sites de la Marine permet de garantir leur sécurité et prend bien en compte les potentialités ouvertes par les nouvelles technologies".
Un problème récurrent
Une vingtaine de vols de drones ont été observés ces derniers mois en France aux abords de sites nucléaires, dont les auteurs n'ont pas été identifiés. Un drone avait aussi survolé l'Élysée mi-janvier, dans la même période où Greenpeace avait appelé le gouvernement à élargir les missions de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), jugeant la France "très mal outillée" pour répondre à d'éventuelles agressions extérieures contre son parc nucléaire.
La loi de 2006 a confié à l'ASN une mission de sûreté, qui implique contrôle et suivi des installations et de leurs risques de défaillances. En revanche la sécurité, notamment les agressions extérieures, ne rentre pas dans son mandat.
L'origine des aéronefs suspects, pour la plupart des drones, reste mystérieuse.
C'est un ovni, pas un drone" qui a survolé la centrale nucléaire du Blayais
C'est un ovni, pas un drone" qui a survolé la centrale nucléaire du Blayais
Mardi, lors de la présentation des résultats 2014 et des perspectives de la centrale nucléaire du Blayais, le directeur Pascal Pezzani est revenu brièvement sur l'affaire des drones
Pascal Pezzani, directeur de la centrale nucléaire du Blayais, a fait la présentation hier des résultats 2014 et des perspectives pour la nouvelle année. Pour la centrale du Blayais, l'année qui s'est achevée a été « dense, voire exceptionnelle ». Le directeur a rappelé la charge des activités de maintenance avec l'arrêt de l'unité de production n°4 pour le rechargement en combustible, la visite partielle de l'unité de production n°1 et la visite décennale de l'unité de production n°3.
2015 sera tout aussi chargée avec le remplacement des trois générateurs de vapeur de l'unité de production n°3 et la visite décennale de l'unité de production n°4.
Cette visite sera la dernière du cycle des troisièmes visites décennales de cette centrale construite au début des années 80. Lorsque l'Autorité de sûrenté nucléaire aura donné le feu vert, la centrale du Blayais sera alors sur les rails pour être exploitées dix ans de plus.
Aucune fermeture de réacteur en perspective
Pascal Pezzani n'a pas caché que l'objectif était bien le cap des 60 ans. Il a même rappelé que le site a la capacité d'accueillir une cinquième unité de production et a fait comprendre que la centrale du Blayais n'était pas concernée par la fermeture d'un ou plusieurs réacteurs dans le cadre de la loi de transition énergétique.
Sur le bilan de la production, le directeur a fait part de son satisfecit : « On a produit ce que l'on avait prévu de produire. C'est très bien. »
Concernant les effectifs, la centrale compte 1347 agents, avec plus de 300 embauches sur les quatre dernières années.
Enfin, le directeur a rappelé que le CNPE du Blayais a travaillé à hauteur de 27 millions d'euros avec les entreprises de Gironde. C'est le premier département en terme d'investissements, devant les Bouches-du-Rhones, et loin derrière le Rhône.
Des soucis avec la sécurité en 2014
En revanche, il a fait part des difficultés qu'a connues la centrale en 2014 en terme de sûreté. Comme par exemple la détection tardive d'un robinet «inétanche» situé sur un circuit de sauvegarde, la remise sous tension inappropriée d'un tableau électrique, la détection tardive d'un écart de positionnement des grappes de commande du réacteur de l'unité de production n°2, ou encore des traces de contamination externe au niveau du visage d'un intervenant qui n'avaient cependant pas justifié de traitement médical particulier.
La centrale rappelle que ces événements n'ont eu aucune conséquence sur la sûreté des installations.
« Nous avons été chahutés sur la sûreté en début d'année 2014. Ce n'est pas à la hauteur de nos attentes. Nous avons su garder le cap et relever le défi. Le niveau d'excellence sur la sûreté est notre objectif », a insisté Pascal Pezzani.
Octobre 2014 : drone ou pas drone?
Suite à la question d'un élu sur l'affaire des drones, le directeur a minimisé l'événement. « Ici, on n'a pas vu de drone. On a vu un ovni et il n'y a eu aucun impact sur la sûreté de nos sites. Notre position est claire, lorsqu'il y a survol du site nous portons plainte et on communique. »
Une communication qui avait cependant était jugée tardive lors de l'assemblée générale de la Commission locale d'information du nucléaire réunie en décembre.
Le nucléaire n'a pas toujours eu la mauvaise réputation qu'on lui connaît aujourd'hui... Il fut un temps où l'eau de Badoit arborait fièrement sur ses étiquettes sa qualité d'«eau radioactive» (rassurez-vous, elle ne l'est pas plus qu'une autre eau minérale), et où un certain Nikola Tesla trouvait très stimulant de placer son cerveau dans un flux de rayons gamma (précisons qu'il est mort d'un cancer au cerveau, dans des accès de démence qui, associées à son génie naturel, inspirent encore les rêveurs croyant à l'«énergie libre»).
Peu après la seconde guerre mondiale, on imaginait volontiers que les avions, les fusées, les navires ou même les automobiles seraient bientôt tous propulsés par cette source d'énergie miraculeuse.
C'est ainsi qu'est né en 1946 le programme NEPA (Nuclear Energy for the Propulsion of Aircraft), placé sous le contrôle de l'armée. Au début des années 50, il aboutissait au prototype d'un bombardier nucléaire, le YB-60.
Photo du YB-60
Les moteurs fonctionnaient comme des turboréacteurs normaux, avec un compresseur et une turbine, mais l'air était chauffé par le réacteur nucléaire, ne nécessitant donc pas de carburant. L'intérêt était donc une autonomie quasiment illimitée.
Les Soviétiques développaient bien sûr des projets similaires...
Plusieurs types de réacteurs à propulsion nucléaire ont été expérimentés avec succès... Mais tout cela a été abandonné au début des années 60, en raison de la masse des protections nécessaires pour protéger l'équipage des radiations nocives, et aussi parce que des bombardiers à long rayon d'action ont perdu beaucoup de leur intérêt avec l'arrivée des missiles intercontinentaux.
Dans le domaine spatial, on a expérimenté dans les années 50/60, en particulier avec le programme NERVA (Nuclear Engine for Rocket Vehicle Application), des moteurs «nucléothermiques», dans lesquels le réacteur nucléaire était utilisé pour échauffer un «fluide propulsif», en général de l'hydrogène. L'intérêt par rapport aux carburants chimiques est que la vitesse d'éjection, qui détermine le rapport de masse de la fusée (rapport de la masse au décollage sur la masse à vide) peut être nettement plus élevée, et nécessite donc une masse de carburant (ou de fluide propulsif) plus faible.
La température mesurant l'énergie cinétique moyenne des molécules d'un gaz, c'est avec les molécules les plus légères que l'on obtient la vitesse la plus élevée pour une température identique. C'est pour cela que l'hydrogène est le «fluide propulsif» le plus efficace avec des réacteurs thermiques... Avec un autre gaz, il faudrait atteindre une température plus élevée pour obtenir la même vitesse d'éjection, ce qui implique des matériaux plus résistants à la chaleur. La vitesse d'éjection du prototype de réacteur NERVA dépassait 8 km/s, contre 4,5 km/s avec les meilleurs propulseurs chimiques. Le rapport de masse diminuant exponentiellement lorsque la vitesse d'éjection augmente, le gain en masse de carburant aurait été énorme.
Photo d'un réacteur NERVA
Le programme a été abandonné en 1971, en même temps que les essais d'explosions nucléaires dans l'atmosphère... Pourtant, il est bon de préciser qu'un réacteur nucléaire ne rejette pas de matériaux radioactifs. Il peut émettre des rayonnements ionisants s'il n'est pas convenablement blindé, mais ces rayonnements ne perdurent pas. Ce n'est qu'en cas d'accident qu'il y a un risque de rejets radioactifs dans l'atmosphère, et ce risque a été jugé suffisamment important pour mettre fin aux essais.
On reparle maintenant de propulsion nucléaire, mais utilisée exclusivement dans l'espace, notamment pour les projets de voyage habité vers Mars. Ça semble presque une nécessité, mais on ne sait pas si l'intérêt d'une telle expédition vaincra la forte réticence du public envers tout ce qui touche au nucléaire.
Donc, depuis les années 70 et jusqu'à maintenant, rien ne se fait en matière de propulsion nucléaire dans l'atmosphère... C'est en tout cas la version officielle. Mais on peut se demander si les militaires américains ont pu réellement abandonner une voie aussi prometteuse ! Personne ne doute qu'ils ont continué à expérimenter des armes chimiques et bactériologiques après leur interdiction, il est très vraisemblable qu'ils continuent les essais nucléaires souterrains, entre autres activités inavouables, alors il faut faire preuve d'une grande naïveté pour les croire lorsqu'ils disent avoir abandonné la propulsion nucléaire !
Le gros problème de la propulsion nucléaire n'est pas la masse du réacteur. Il est vrai que la puissance nécessaire pour propulser un avion est de l'ordre de celle d'une centrale électrique, mais on sait faire des réacteurs nucléaires de faible masse, produisant de l'ordre d'un mégawatt par kilogramme. On atteint donc un gigawatt, l'ordre de grandeur de la puissance nécessaire pour propulser un avion, pour un réacteur pesant seulement une tonne.
Mais tout se gâte lorsqu'on doit protéger l'équipage des radiations, et rajouter des sécurités pour limiter les risques de contamination radioactive en cas d'accident. La masse de l'ensemble atteint alors des valeurs déraisonnables pour un appareil destiné à voler. C'est pour cette raison que la propulsion nucléaire n'a été officiellement utilisée que pour des sous-marins, où la masse n'a pas une grande importance.
Mais on sait que les militaires n'ont jamais été très regardants en matière de sécurité, et aucune protection n'est nécessaire pour un drone, un appareil non piloté ! L'armée américaine est bien capable d'avoir fabriqué des drones utilisant un réacteur nucléaire «nu», dépourvu de toute protection. Un drone pesant quelques tonnes, utilisant un réacteur nucléaire délivrant de l'ordre d'un gigawatt, ne présenterait pas de danger à condition qu'il soit maintenu à plusieurs kilomètres des habitations et regagne après chaque mission une enceinte protégée... Aucun danger, sauf bien sûr en cas d'accident.
Cela nous rappelle un épisode «ufologique» relaté dans le numéro 6 de la revue Top Secret : l'affaire Cash/Landrum. Le soir du 29 décembre 1980, Betty Cash, Vicky Landrum et son petit-fils Colby roulaient sur une route du Texas, lorsqu'ils ont vu un drôle d'appareil volant à basse altitude, en forme de «diamant» lumineux, éjectant au-dessous de lui une flamme très vive. L'objet s'étant arrêté au-dessus de la route, à une cinquantaine de mètres des témoins, ces derniers ont stoppé leur voiture et en sont sortis. La chaleur ressentie près de cet objet était si intense que Vicky a vite regagné la voiture avec son petit-fils, alors que Betty Cash restait dehors, fascinée par cet objet. Après une quinzaine de minutes, l'engin s'est éloigné, et Betty est rentrée à son tour, en remarquant que la poignée de l'automobile était devenue brûlante. À l'intérieur, la chaleur était devenue étouffante, à tel point que le tableau de bord en plastique avait partiellement fondu. À ce moment-là, une vingtaine de gros hélicoptères à deux rotors (identifiés plus tard comme des «Chinook CH-45») ont surgi pour escorter l'objet... Betty Cash a voulu suivre cet étrange cortège, mais un des hélicoptères s'est interposé, barrant la route. D'autres témoins ont vu ces hélicoptères et un ballet de lumières.
Couverture d'un livre consacré à l'affaire
Une demi-heure après l'incident, l'état de Betty Cash a commencé à se détériorer : des cloques sont apparues sur sa peau, comme après un fort coup de soleil, ses paupières et d'autres parties de son visage ont enflé au point de la rendre méconnaissable, et elle a été hospitalisée pendant plus d'un mois. Elle a souffert de diarrhées et de vomissements, et quelque temps après elle a perdu ses cheveux et ses ongles. Plus tard, elle a souffert d'une cataracte et d'une hypersensibilité à la chaleur et au soleil, et contracté un cancer. Vicky Landrum et son petit-fils ont souffert de symptômes semblables, mais moins marqués.
L'affaire a été particulièrement bien étudiée du fait que, encouragées par un avocat passionné par les ovnis, Betty Cash et Vicky Landrum ont porté plainte contre le gouvernement des États-Unis, persuadées qu'elles avaient été victimes d'essais d'un engin militaire secret dangereux pour la population. L'affaire n'a pas abouti, l'U.S. Air Force et la NASA ayant nié posséder un appareil capable de provoquer de tels symptômes, et les victimes n'ayant pas pu fournir la preuve de la responsabilité d'un organisme particulier.
Tout cela évoque irrésistiblement une exposition à des rayonnements ionisants, précisément ceux que peut émettre un réacteur nucléaire non protégé. En fait, des rayonnements ionisants seuls ne peuvent pas expliquer une réaction aussi rapide, sans quoi ils auraient entraîné la mort très rapidement, mais ils ont pu être associés à des brûlures classiques et des rayonnements ultraviolets causés par le jet de gaz brûlant.
Dans la revue Top Secret déjà évoquée, on privilégie plutôt l'hypothèse d'un «lightcraft», un concept inventé par le professeur Myrabo. Un tel engin, qui n'a officiellement fait l'objet que d'essais à petite échelle, évoque irrésistiblement les «aérodynes MHD» chers à Jean-Pierre Petit, mais Myrabo résout le problème de la puissance électrique nécessaire en alimentant l'engin par un faisceau de micro-ondes extérieur. Ce faisceau pourrait être dirigé depuis un bâtiment au sol, auquel cas l'appareil ne pourrait pas dépasser l'horizon de l'émetteur (le principe est envisagé pour réaliser un petit lanceur spatial économique), ou depuis un satellite (cela, il ne faut pas y compter avant longtemps, il sera difficile de le maintenir secret, et compte tenu de la diffusion inévitable du faisceau dans sa traversée de l'atmosphère le principe ne pourra être utilisé que pour des engins de grande dimension). Bref, cette idée apparaît totalement irréaliste, outre que les maux dont a souffert Betty Cash évoquent mal une simple exposition à des micro-ondes.
L'hypothèse d'un réacteur nucléaire me paraît beaucoup plus crédible, même si les ufologues, qui n'aiment pas une idée aussi «raisonnable», imaginent plutôt que l'engin aurait été une épave d'ovni que les militaires auraient essayé tant bien que mal de faire voler !
On peut tenter d'en savoir un peu plus sur le type d'engin qui pourrait être responsable. La flamme intense au-dessous fait bien penser à un simple réacteur nucléothermique, similaire à celui du programme NERVA. La taille réduite de l'engin (grand comme la cuve d'un château d'eau, dira un des témoins, ça ne doit pas dépasser quelques mètres de diamètre et de hauteur) fait penser à un drone plutôt qu'à un véhicule habité. Sa forme de «diamant» avec des facettes multiples, lui donnant le profil d'un losange, rappelle celle du F-117, responsable pour une grande part de sa furtivité radar : si l'objet est constitué de facettes parfaitement lisses orientées vers le bas et vers le haut, il ne produira aucun écho vers un radar situé latéralement, donc à grande distance, et aura peu de chance de réfléchir dans la bonne direction le faisceau d'un radar placé juste à la bonne distance.
La luminosité émanant de la totalité de l'engin évoque plutôt un plasma, comme en posséderait un engin utilisant l'électricité comme propulsion (un «lightcraft» ou un appareil à MHD utilisant un système similaire à l'Aurora). On ne sait pas faire des réacteurs nucléaires produisant directement de l'électricité pour une masse compatible avec le vol, mais un générateur MHD peut être utilisé pour convertir efficacement l'énergie cinétique des gaz de sortie en électricité. Dans ce cas, l'électricité produite peut servir à aspirer l'air à l'avant par un convertisseur MHD, réduisant la signature radar et infrarouge, ainsi que la traînée et l'onde de choc en cas d'utilisation supersonique. Ce système s'apparenterait beaucoup à celui des torpilles à MHD révélées dans le dernier livre de Jean-Pierre Petit, et fabriquées justement à partir de 1980. Il est en fait peu probable qu'un engin aussi performant ait fonctionné dès 1980 dans l'atmosphère, mais il aurait pu s'agir des premiers essais d'un système MHD «minimal». On peut d'ailleurs supposer que c'est ce système qui aurait été défaillant, obligeant l'appareil à être propulsé directement par la sortie du réacteur nucléothermique. Cet appareil destiné normalement à voler à haute altitude aurait alors été contraint d'évoluer au raz du sol, et escorté par des hélicoptères, afin d'éviter tout risque d'écrasement au sol.
Un tel drone nucléaire pourrait aussi bien faire du sur-place que se déplacer à grande vitesse, et jouirait d'une très grande autonomie... Aucun autre système utilisable pour un drone (de type avion, hélicoptère ou dirigeable) ne peut réunir toutes ces qualités. L'utilisation d'un simple moteur nucléothermique le rendrait très visible aux infrarouges, avec son réacteur nécessairement dirigé vers le bas, mais l'ajout d'un système MHD réduit ce problème (les gaz de sortie sont ralentis et refroidis pas le générateur).
On peut maintenant se demander à quoi pourrait ressembler un drone nucléaire plus abouti, construit vingt ans plus tard. Si la MHD en milieu aérien ne pouvait que balbutier en 1980, elle était bien maîtrisée au début des années 90, aussi bien du côté russe qu'américain, comme on peut s'en convaincre en lisant encore le dernier livre de Jean-Pierre Petit. On peut donc supposer que le réacteur nucléaire n'intervient plus du tout pour fournir la poussée, et que l'énergie cinétique des gaz est entièrement convertie en électricité utilisée pour aspirer l'air tout autour de l'appareil. On peut même imaginer dans ce cas que les gaz, presque complètement ralentis par un générateur MHD, seraient éjectés non pas sous l'appareil mais dessus : cela diminuerait encore la signature infrarouge depuis le sol, et pourrait faciliter l'ionisation de l'air par l'apport d'éléments conducteurs de l'électricité.
La MHD permettant de réduire considérablement la traînée, l'échauffement et l'onde de choc à grande vitesse, un tel appareil pourrait certainement voler dans l'atmosphère à vitesse hypersonique.
Quant à la forme d'un tel appareil, Jean-Pierre Petit a bien montré dans diverses publications que la mieux adaptée à ce mode de propulsion par MHD «externe» est celle de «soucoupe». Les «lightcrafts» de Myrabo, si les prototypes actuels évoquent quelque peu l'engin vu par Betty Cash et Vicky Landrum (sans toutefois la flamme caractéristique au-dessous) doivent évoluer vers la forme de soucoupe, comme on peut le voir sur ce dessin futuriste de la société Rensselaer Polytechnic, où travaille Myrabo :
Le «lightcraft» du futur
Et cela nous emmène à une autre révélation d'un des informateurs de Jean-Pierre Petit, précisément celui qui a conçu la torpille MHD américaine : «Nous avons un drone discoïdal de 5 mètres de diamètre qui vole à mach 10 en air dense» !
Petit y voit la confirmation que les Américains utilisent des propulseurs à antimatière, mais il me semble plus plausible d'admettre que la source d'énergie n'est autre qu'un réacteur nucléaire, et un tel drone serait bien conforme à ce que l'on peut attendre des progrès prévisibles en la matière.
Je suis d'ailleurs étonné que les ufologues fassent si peu mention de la propulsion nucléaire, tant il me semble évident qu'elle n'a pas pu être réellement abandonnée. Ça n'est sans doute pas assez «exotique» pour eux ! Voyons par exemple ce qu'écrivait Pierre Guérin sur le site de l'Ufocom, dans une note à un article consacré à l'antigravitation :
Il est amusant de constater que dans son passionnant ouvrage Révélations, Jacques Vallée (qui vit en Californie, connaît parfaitement le dossier de l'ufologie et a enquêté auprès des principaux représentants de la "Lunatic Fringe" pour dénoncer leur manipulation et leur crédulité), apporte bien malgré lui des arguments (certes non décisifs) à l'appui de la thèse d'une technologie non humaine à l'oeuvre à Groom Lake. Il reconnaît en effet très objectivement qu'on a vu voler au-dessus de cette base des objets qu'il serait "très difficile de différencier de véritables soucoupes" et qui sont à l'origine "d'observations spectaculaires semblables à de vraies évolutions d'Ovnis". Il s'agit bien évidemment, selon lui, d'engins relevant d'une technologie terrestre avancée. Ces drones télécommandés existeraient en plusieurs dimensions, depuis les petites plates-formes mobiles discoïdales quasi silencieuses d'environ 1 m de diamètre, bourrées d'électronique sophistiquée et d'une très grande maniabilité, jusqu'aux engins de reconnaissance aérienne plus grands atteignant quelques mètres, dotés ou non de projecteurs, etc. Ce pourrait être un engin de ce dernier type qui aurait atterri près de Bentwaters (Grande Bretagne) en décembre 1980 sur une base anglo-américaine de l'OTAN. Cet "Ovni" était apparemment attendu par les autorités, qui avaient déployé des soldats de la base sur les lieux avant l'atterrissage, comme pour tester leur réaction - une interprétation plausible que je ne contesterai pas. Mais de la même façon que Vallée, voulant ridiculiser ceux qui croient en l'existence d'une grande base souterraine peuplée d'Aliens à Groom Lake, rapporte dans son livre qu'il leur posa la question : "Qui ramasse les ordures ?", je renverrai la balle à Vallée en lui posant à mon tour une question peut-être bien plus embarrassante : "Avec quelle source d'énergie et par quel mode de propulsion ces drones silencieux qu'il nous décrit peuvent-ils voler ?" Les moteurs-fusées sont toujours bruyants et exigent un poids élevé de carburant, solide ou non, si le vol doit durer longtemps. La propulsion par turbine rotative (pour la sustentation) peut être presque silencieuse si la source d'énergie est électrique, et elle rendrait compte du léger bourdonnement des objets. Mais le rapport poids/puissance pour des accumulateurs produisant cette énergie serait rédhibitoire, s'agissant d'un engin volant, et c'est également vrai d'un réacteur nucléaire. La propulsion par MHD, enfin, qui rendrait compte de la luminosité nocturne des objets et de leurs performances, exigerait encore plus d'électricité et supposerait résolu le problème de la fusion contrôlée, qui ne l'est toujours pas en cette fin de siècle, près de 20 années après l'affaire de Bentwaters. Comment peuvent donc voler les faux Ovnis de Groom Lake et d'ailleurs, s'ils n'utilisent pas une technologie fondée sur une autre physique ? J'attends que Vallée m'en donne la réponse. Celle-ci existe peut-être, mais j'avoue que je ne l'ai pas encore trouvée.
Il me semble que Guérin évacuait un peu rapidement les réacteurs nucléaires dans le cas particulier de drones.
Enfin, pour ceux qui ne croiraient pas à la possibilité d'utiliser un réacteur nucléaire sans protection, je les renvoie à l'étude faite récemment par un certain David Froning pour le compte de l'ESA, concernant la faisabilité d'un lanceur spatial automatique à propulsion nucléaire, utilisable en particulier pour ravitailler une station spatiale.
Si l'engin est automatique, c'est justement parce que les réacteurs sont «nus» ! L'idée est que cet engin serait porté à haute altitude (12 km) par des moteurs d'avion conventionnels, pour déclencher son réacteur nucléaire (quatre réacteurs à «lit de particules» totalisant une puissance de 17 gigawatts, dans l'hypothèse d'un lanceur d'environ 500 tonnes au décollage) à une altitude où les nuisances sur l'environnement et les populations au sol seraient négligeables. Il serait ensuite porté à la vitesse de satellisation par son réacteur nucléaire. Et pour que l'équipage de la station spatiale n'ait pas à souffrir d'irradiation à son approche, l'engin serait simplement laissé en orbite, réacteur désactivé, durant plusieurs jours avant de rencontrer la station, le temps que le taux de radiations devienne acceptable ! Après quoi il retournerait au sol en planant, comme une Navette.
Froning estime qu'un tel appareil réduirait de 30 à 40% la masse de carburant nécessaire, comparé à un lanceur chimique conventionnel.
Bien évidemment, le seul problème serait le risque d'accident, qui ne sera jamais accepté. Et rassurez-vous, Froning estime qu'un tel projet ne pourrait pas aboutir avant 18 à 20 ans, et coûterait quelque 1,5 milliards de dollars... Ça n'est pas demain que l'ESA ou une autre agence spatiale civile se lancera dans un tel programme, mais les militaires américains ont d'autres moyens et beaucoup moins de contraintes !
Il est intéressant de noter que Froning fait partie de ceux qui se sont particulièrement intéressés au système MHD du projet d'avion hypersonique soviétique Ajax, en espérant l'utiliser pour un lanceur spatial (cf notre article sur l'avion spatial)... Décidément, il semble que la propulsion MHD et le réacteur nucléaire vont bien ensemble !
Enfin, on trouve dans le texte de Froning des tableaux indiquant la dose de radiation reçue en fonction de la distance du réacteur, que l'on peut extrapoler avec intérêt au cas de Cash/Landrum. À 500 m, la dose serait d'environ 1,5 rem/h; à 50 m, la dose étant inversement proportionnelle au carré de la distance, elle serait de 150 rems/h pour le réacteur envisagé, de 17 GW. Mais pour un drone de quelques tonnes, un réacteur de 1 GW suffirait sans doute, si bien que la dose serait de 8 rems/h, soit 2 rems en un quart d'heure, ou vingt millisieverts (le sievert, valant 100 rems, est l'unité légale). On n'est pas loin de la dose provoquant le syndrome de radiation aiguë, de l'ordre de 100 millisieverts. Compte tenu de toutes les incertitudes (distance, puissance, type de réacteur), et de la possibilité que l'échappement du réacteur ait produit aussi des ultraviolets, on peut dire que ça colle assez bien !
Ovnis, ces phénomènes inexpliqués dans le ciel azuréen
Ovnis, ces phénomènes inexpliqués dans le ciel azuréen
Serge Tinland a multiplié les nuits d'observation au sein des «Invisibles du col de Vence». Des ovnis, il veut tirer une nouvelle source d'énergie profitable à l'humanité.Photomontage
Voilà des années que des témoignages relatent le passage d'objets volants non identifiés dans le département, notamment au col de Vence, où les observations seraient en recrudescence.
Certes, E.T. l'extraterrestre a téléphoné maison pour retourner athome. Mais des entités aliens ont-elles fait des Alpes-Maritimes leur second «chez-elles»? Une base favorite pour aller et venir au gré de leur humeur et de leurs lueurs stellaires?
La question se pose depuis près d'un demi-siècle, et le recueil de témoignages relatant le vol de points lumineux, de soucoupes et autres ovnis. En particulier au col de Vence, que les ufologues (1) de tous poils ont consacré comme terrain de chasse favori.
Car on a beau dire, en appeler à la raison plutôt qu'à la science-fiction, le sujet fascine toujours autant. La preuve avec le battage médiatique sur les archives de l'US Air Force récemment rendues publiques, même si elles tendent à casser le mythe.
Le triangle de Vence
«Des témoignages d'une activité inhabituelle dans le ciel dans les années 1950? C'était nous!», raille presque la CIA sur son compte Twitter. Qu'importe. Les fans de Roswell, théoriciens du complot militaro-étatique, n'en croient pas une antenne de Martien.
«Nous recevons un à deux témoignages par jour», confirme-t-on au Geipan (2), le département spécialisé du Cnes (Centre national d'études spatiales). Notamment celui de Renato Nicolai, qui a vu une soucoupe atterrir dans son jardin en 1981, ou de Pierre Peake, qui a médiatisé le fameux « triangle lumineux ».
À Vence, ils sont encore nombreux à passer la nuit à 1 000 mètres d'altitude, dans le froid et le silence, en quête de rencontre du troisième type. En quête de lumières, mais surtout pas illuminés, assurent-ils.
Les canulars, les traces de manèges à chevaux transformés en «crop circles» (3), les lanternes prises pour des ovnis, et autres hallucinations ou météorites n'y font rien. On a quand même envie d'y croire. Pour le fun, pour la gloire. Pour Spielberg. Pour garder des étoiles plein les yeux.
Fiction ou science?
Même X-Files, la série culte des années 1990 (9 saisons de 1993 à 2002) va faire revenir les agents spéciaux du FBI, Fox Mulder et Dana Scully, pour six nouveaux épisodes.
Et la saga Star Wars se poursuit sous l'égide de Walt Disney et de l'oncle Picsou. Alors, pourquoi renoncer à l'Ufoland de Vence et d'ailleurs? D'autant plus que beaucoup, tels Serge Tinland, semblent sérieux et sincères. Les pieds sur terre pour traquer l'extraterrestre. Un paradoxe?
«La vérité est ailleurs», répètent à l'envie les héros de X-Files. Et pourquoi pas chez nous?
1. Ou chasseurs d'ovnis. UFO est l'acronyme anglais (Unidentified Flying Object) pour désigner un ovni (objet volant non identifié).
2. Groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés.
3. Ou cercle de culture : des motifs d'origine inconnus réalisés notamment dans des champs de céréales.
L'OVNI est resté immobile près de la station spatiale pendant plusieurs minutes avant de disparaître.[Capture Youtube]
Une vidéo mise en ligne sur YouTube montre un OVNI stationnant près de l’ISS. C’est grâce à des caméras externes placées sur la station internationale par la Nasa que le phénomène a pu être observé.
En plaçant des caméras sur la Station Spatiale Internationale (ISS) au début du mois, la Nasa ne se doutait certainement pas que les internautes reporteraient des apparitions d’OVNI. Diffusées en streaming 24h/24, les images offrent principalement des vues splendides de la Terre.
Le mercredi 13 mai, un site spécialisé en ufologie a mis en ligne une vidéo montrant un OVNI aux abords de la station.
L’objet, en forme de cigare, stationne pendant sept minutes à côté de la l'ISS et émet des lumières différentes avant de s’évanouir dans l’espace.
Deuxième apparition en quatre jours
La théorie la plus plausible serait un effet d’optique provoqué par des parasites dans l’objectif de la caméra.
Les chasseurs d’OVNI affirment quant à eux que cette vidéo est la preuve que les extraterrestres observent la planète, et l’ISS.
Le 9 mai, une autre apparition d’OVNI filmée par les caméras externes de la station avait été mise en ligne.
CARTE. Ovnis dans le Var: beaucoup de témoins et quatre cas énigmatiques
CARTE. Ovnis dans le Var: beaucoup de témoins et quatre cas énigmatiques
Une cellule spécialisée du Centre national d’études spatiales trouve une explication à la plupart des "phénomènes aérospatiaux". Mais quelques observations sur notre territoire restent énigmatiques.
L'attractivité du premier département touristique de France s'exerce-t-elle au-delà des frontières de notre système solaire? Les phénomènes aérospatiaux observés dans le ciel varois, comme ailleurs, constituent-ils une preuve de vie extraterrestre?
Ces questions virent parfois à l'obsession.
Le jeune chasseur d'ovnis dépêché à Vins-sur-Caramy en 1957, est devenu quarante ans plus tard un célèbre ufologue français, convaincu par les théories du complot les plus extrêmes: enlèvements extraterrestres, négociations secrètes entre gouvernants et civilisations lointaines, etc.
Un "cas d'école" dans le Var
Si l'affaire de l'ovni de Vins-sur-Caramy n'a pas convaincu les analystes de l'armée américaine (les complotistes n'en attendaient pas moins), l'affaire de la soucoupe volante de Trans-en-Provence, en 1981, marque la revanche de l'ufologie sur les sceptiques.
Cette "rencontre du deuxième type" est sérieusement classée, malgré pas mal d'expertises techniques et scientifiques, parmi les quatre phénomènes véritablement non identifiés dans le Var: à Saint-Raphaël en 1979, à Toulon, Ollioules et Trans-en-Provence en 1981 (voir notre carte ci-dessous).
La cellule chargée, au sein du Centre national d'études spatiales (Cnes) de Toulouse, d'étudier puis de classer les signalements de phénomène aérospatiaux recense par ailleurs dans le département une quinzaine de faits non identifiables, à cause d'un manque d'informations.
Même si dans le cas de l'observation du Thoronet, en 1995, l'hypothèse que le témoin a confondu un Ovni avec la lune est jugée possible...
Pour le reste - une petite vingtaine de dossiers ouverts en quarante ans -, les effets d'optique, le survol de drones, d'un hélicoptère, le passage lumineux d'un paquebot au grand large, d'une météorite dans l'atmosphère, voire la position de la station spatiale internationale permettent régulièrement de clore les enquêtes.
En rouge, les communes où des ovnis ont été observés.
OVNIs : Vidéos 1965 - Aimé Michel et la vague de 1954
OVNIs : Vidéos 1965 - Aimé Michel et la vague de 1954
Aimé Michel
Le 14 février 1965, l’ORTF a diffusé un reportage consacré aux OVNI, sous le titre « Les soucoupes volantes ».
Il traite principalement de la grande vague de l’automne 1954, avec, pour intervenant principal, le célèbre ufologue français Aimé Michel.
Jean Cocteau et son ami Aimé Michel, au sujet des soucoupes volantes (automne 1954; "ceux venus d'ailleurs").
En guise d’introduction, cette première partie expose le sujet du reportage, en montrant des coupures de presse d’époque, et livre quelques considérations sur l’astronomie, l’exobiologie, avec les interviewes de Jean-Jacques Walter et de Lucien Barnier.
Aimé Michel et « Les Soucoupes Volantes » (1965) – (1/5)
Aimé Michel et « Les Soucoupes Volantes » (1965) – (2/5)
Aimé Michel et « Les Soucoupes Volantes » (1965) – (3/5)
Aimé Michel et « Les Soucoupes Volantes » (1965) – (4/5)
Aimé Michel et « Les Soucoupes Volantes » (1965) – (5/5.FIN)
Aimé Michel naît en 1919. Il est originaire de Saint Vincent-les-Forts, un village des Alpes provencales où toute sa famille est née depuis le 17ème siècle et qui ne compte à l'époque qu'une trentaine de maisons. Il vit là jusqu'en 1939 où une épidémie de poliomyélite le rend inapte au travail manuel, et l'oriente vers une licence de philosophie. En 1944 il entre à la RDF en passant le concours des ingénieurs du son du studio d'essai. Il travaille ensuite au service de la recherche.
Michel commence à s'intéresser à l'ufologie dès1946, avec la vague des observations scandinaves. Il pense tout d'abord, comme beaucoup, qu'il s'agit d'engins allemands récupérés que les russes essaient sur la Baltique ou d'une nouvelle arme méricaine.
A partir de 1948 il s'intéresse plus exclusivement aux faits de psychologie exceptionnelle ainsi qu'aux phénomènes mal étudiés par la science. Quand le livre de Donald E. Keyhoe paraît en 1950, Michel est encore moins convaincu de phénomènes extraordinaires, et en arrive même à penser que tout est inventé de A à Z par de mauvais journalistes.
Revirement
Par la suite, alors qu'il travaille comme ingénieur du son pour une émission de radio sur la météorologie, Roger Clausse, un ingénieur de la Météorologie Nationale, lui montre un dossier d'observations inexplicables transmises par les stations. Michel est alors très étonné de retrouver dans ce dossier des cas en tous points identiques à ceux du livre de Keyhoe. Il revoit alors son jugement, et considère qu'il y a vraiment "quelque chose".
Couverture du 1er livre de Michel, en 1954
Michel approfondit alors son enquête. Travaillant à Paris au service de la recherche de la RTF, il collecte des articles de journaux comme Le Figaro, ou Le Parisien libéré (journal qu'il cite le plus) et fait la connaissance du capitaine Clérouin, qui dirige les services de renseignement de l'Armée de l'Air, sous les ordres du général Lionel Max Chassin." "Il aide beaucoup Michel : "Oui", commentera ce dernier, "Comme vous, je fais une enquête. Mais je vous présente un précurseur : M. Latappy qui, lui, recueille tout depuis le début, depuis l'affaire Kenneth E. Arnold, en 1947. Personne en France n'en sait plus que lui. Il n'est pas militaire. Il est le dessinateur de Forces aériennes françaises, notre revue de l'armée de l'Air. Mais tout ce que j'ai, il l'a" 1 . Ainsi en 1953, pour écrire son 1er livre sur le sujet, Michel se trouve à la tête d'une documentation substantielle 2 . Il y postule l'existence de systèmes de propulsion "électrogravitationnelle" pour les soucoupes, s'inspirant de la théorie du capitaine Jean Plantier, mais sans rien affirmer de catégorique. Il demande à Jean Cocteau, qui s'intéresse au phénomène, d'en écrire la préface. Le livre connaît un certain succès. Dans les semaines qui suivent sa parution, il reçoit des courriers de Cocteau et de Pierre Guérin, avec qui il se lie d'amitié.
En 1954, alors que son livre 3 sort, Michel annonce un pic d'observation à venir en Août 1954, avec l'arrivée de Perseïdes 4 . C'est en fait fin Octobre qu'une vague d'observations sans précédent touche la France. Au terme de celle-ci, il rend visite à Cocteau. Il s'interroge sur la manière de prouver scientifiquement la réalité de ce qu'il appelle les " MOC", au milieu de témoignages incontrôlables et de récits publiés par les journaux. Cocteau lui répond : "Si ce que racontent ces gens est vrai, si ces engins existent et si on les a vus, il est inconcevable qu'un ordre quelconque ne se cache pas sous ce désordre. C'est cela qu'il faut chercher : l'ordre caché sous le désordre.
Un ordre derrière le chaos de 1954, Michel croit en trouver un en 1957, et publie un 2ème livre l'année suivante 5 . Ce livre frappe Jacques Vallée, qui lui écrit et finit par le rencontrer en 1961. Dans les années 1960s, Michel rédige de nombreux articles pour la revue Planète, notamment sur la parapsychologie et sur les phénomènes physiques liés aux extases religieuses. A la même époque, il rédige aussi des articles pour Science & Vie, et se lie d'amitié avec Jacques Bergier.
En 1966, Michel présente Yves Rocard à Jacques Vallée. Par la suite, ceux-ci vont travailler au sein du même "collège invisible".
En 1969, il fait partie du comité de rédaction de LDLN.
A la fin de sa vie, Michel déclare modestement que tout ce dont il est certain à propos des ovnis tiendrait aisément sur un timbre poste. Il meurt en 1992.
Sur le site de l'INA, vous avez aussi une très intéressante et longue interview du 29-10-1966 de Aimé Michel de presque une heure, dont vous pouvez voir un extrait de 5 minutes ici :
Des drones ont survolé Paris deux nuits consécutives, planant au-dessus de zones sensibles ou touristiques dont la Tour Eiffel, les Invalides et l'ambassade américaine. Le 20 janvier dernier, un autre engin avait été aperçu au dessus de l'Elysée. Cette mini vague de drones sur la capitale survient après celle plus inquiétante de survols du parc nucléaire français par des appareils non identifiés. Alors qu'aucun responsable de ces intrusions n'a été interpellé, certains témoignages concernant le survol des centrales nucléaires de ces derniers mois laissent entrevoir une toute autre histoire : et si ces drones avaient une origine beaucoup plus énigmatique ?
En quatre mois, les deux tiers des 19 centrales nucléaires françaises ont été survolés à une ou à plusieurs reprises. Et les centrales ne sont pas les seules visées par ces inquiétantes tournées d'inspection aériennes: dans la nuit du 26 et 27 janvier, le site militaire de l'île Longue, dans la rade de Brest, où sont abrités les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins français a aussi été visité. Dans la seule soirée du 31 octobre 2014, pas moins de six sites ont été visités entre 18 heures et 22 heures : les centrales de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), Dampierre en Burly (Loiret), Belleville-sur-Loire (Cher), Fessenheim (Haut-Rhin), Flamanville (Manche) et Penly (Seine-Maritime).
Une telle simultanéité sur une vaste étendue de territoire suppose une organisation et une logistique sans faille, guère à la portée d'une bande de plaisantins équipée de drones vendus dans le commerce.
«Le survol des centrales nucléaires est interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d'altitude autour des sites. L'espace aérien au-dessus des centrales nucléaires est surveillé par l'armée de l'air, dans le cadre d'un protocole avec EDF», rappelle l'AFP.
Pourtant, après trois mois de survols qui remettent en cause la sécurité du parc nucléaire français, aucune arrestation n'a été effectuée, aucun drone n'a été abattu et aucune piste sérieuse n'est envisagée, du moins publiquement. On ignore même quels types d'appareils sont utilisés : «Les témoignages de gendarmes recueillis sur le site de Crès-Malville parlent de survols dans des conditions météo de vents de 70 km/h et avec de la pluie. On a des hélicoptères à Golfech qui suivent pendant 9 km ces drones. On a un drone qui circule entre Flamanville et la Hague sur 18 km. La thèse des petits drones que l’on pilote le nez sur la clôture ne tient pas» résume pour Science et Avenir Yannick Rousselet, en charge de la campagne sur le nucléaire chez Greenpeace.
"L’armée se trouve confrontée à une stratégie soutenue par une technologie 'exogène'"
Pour l'instant, les drones qui survolent les centrales françaises sont donc au sens le plus littéral du terme des OVNIS, des Objets Volants Non Identifiés. De fait, la communauté française des spécialistes des OVNIS n'a pas tardé à s'emparer du sujet : l'ufologue Claude Levat a écrit le 6 décembre une «lettre ouverte au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian» qu'il interpelle en ces termes :
«L’armée se trouve confrontée à une stratégie soutenue par une technologie "exogène". La même méthodologie peut nous faire craindre une poursuite aggravée de ces manifestations avec démonstrations ostensibles vis à vis d’un public non "préparé". En conséquence en tant que citoyens concernés par la défense du territoire, nous avons l’honneur de vous demander votre opinion concernant cette question.»
Une technologie «exogène», autrement dit non terrestre sous-entend Claude Lavat...
Le Geipan (groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés), l'organisme officiel dépendant du CNES en charge de l'étude des PANS (Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés, la terminologie scientifique désormais en vigueur pour désigner les OVNIs) a aussi été saisi par l'ufologue Jacky Kozan, de l'association «l'Académie d'ufologie» : «Vous avez certainement pris connaissance par les média nationaux et étrangers du fait que nos installations nucléaires civiles et militaires sont depuis plusieurs semaines survolées par des “engins non identifiés”. Ces nouvelles ont été confirmées fin octobre 2014 par un directeur national d’EDF s’exprimant sur les chaînes de télévision, en utilisant l’expression “engins volants non identifiés”. En conséquence et sans information provenant du GEIPAN, nous vous demandons de nous faire connaître les résultats d’une enquête qui a certainement été diligentée par le GEIPAN.»
Contrairement au ministère de la Défense, Xavier Passot, responsable du GEIPAN nommé en 2011 n'a pas tardé à répondre : «Pour votre information, le GEIPAN n’a pas été sollicité sur cette affaire récente de survol de centrales nucléaires. (…) Le GEIPAN, qui n’a été sollicité ni par EDF, ni par la gendarmerie, ni par aucun témoin sur cette affaire, n’a aucune activité sur ce sujet, si ce n’est la veille sur les informations de la presse. Et vous savez que nous n’avons pas mission d’aller chercher des observations inexpliquées. Nous sommes bien sûr très curieux de l’origine précise de ces engins volants, mais étant donné le lourd dispositif déjà déployé par la gendarmerie sur le sujet, l’apport du GEIPAN sur cette affaire serait bien maigre.»
Interrogé sur France Culture à propos de ces survols, Xavier Passot confirme mais laisse transparaître quelques doutes sur la version officielle : «Je n'ai pas reçu personnellement de témoignages. Tous les témoins de ces survols sont des employés des centrales nucléaires. Mais je sais qu'une personne a vu quelque chose près de Golfech et a contacté les gendarmes. L'observation a été classée drone (…) Je ne sais même pas sur quels critères tous ces objets ont été identifiés comme des drones. J'espère que c'est sur de bons critères mais je n'en suis pas absolument certain.»
"Nous savons qu’un témoin a déposé à la gendarmerie un témoignage d’observation à Sistel"
Xavier Passot évoque aussi dans sa réponse à Jacky Kozan cette observation d'un PAN près de la centrale de Golfech, le jour d'un survol de drone, le 30 novembre 2014 : «Nous savons toutefois par les forums qu’un témoin a déposé à la gendarmerie un témoignage d’observation à Sistel. Comme d’autres témoins ont observé un drone survolant la centrale de Golfech ce jour-là, ce témoignage a rejoint le dossier de l’enquête judiciaire en cours sur le survol des centrales nucléaires par des drones.»
Ce témoignage, publié sur le forum Mystères des Ovnis est le seul à notre connaissance dans lequel un témoin extérieur à EDF corrobore le survol d'une centrale nucléaire et fournit une description précise de l'objet impliqué, à supposer qu'il s'agit du même objet que celui signalé par la direction de la centrale. Or, le récit du témoin, Marc T., ajoute encore au trouble concernant la nature exacte de cet engin volant:
«Observation du 30 Octobre 2014, entre 20h50 et 21h00. La maison où je me trouvais se situe en hauteur, sur l'un des coteaux de la commune... Avec une vue dégagée sur la Centrale de Golfech. (…) On ne voyait qu'un gros point lumineux de couleur blanche (sans couleur) à l'horizon direction Nord Est vers Donzac (au dessus de Donzac pour être plus précis). A environs 4 à 5 kilomètres de nous et à une altitude de 200 m environ (pas beaucoup plus haut que les tours de la centrale elle-même). (…) Puis il a commencé à bouger lentement à très faible vitesse. Tout en pivotant sur lui-même comme pour amorcer un virage. A ce moment là, j'ai pu voir aux jumelles (et mon ami à l’œil nu) une seconde lumière de type flash. Comme un stroboscope. (...) Puis, il a commencé à se déplacer de plus en plus vite, à la vitesse d'un petit avion de type Cessna. Il se dirige maintenant plus vers St Loup, pour ensuite effectuer un virage assez serré se dirigeant alors dans notre direction. A mesure qu'il s'est rapproché de nous, j'ai pu voir aux jumelles un point rouge assez distinctement, assez brillant lui aussi. (…)
A environ 300 m de nous, de face, toujours avec son gros spot blanc, il reste presque immobile environ 15 à 20 secondes. J'ai alors eu le temps, mon ami aussi, de voir sa forme de face. C'est à ce moment là qu'il est le plus prêt de nous. Il a alors une forme "d'avion". Il ne faisait aucun bruit... rien du tout. On pouvait entendre la moissonneuse-batteuse sur le coteau d'à côté (à notre droite) mais rien pour cet objet. J'ai donc pu voir deux ailes. Son envergure faisait bien 6 à 7 m.
"J'ai observé un ovni triangulaire, noir mat avec trois lumières clignotante"
(…) Toujours aux jumelles, maintenant à 500 m de moi, mais cette fois de profil, j'ai été très surpris car j'avais beau le suivre (il n'avançait pas très vite) je n'arrivais pas à lui donner une forme précise. J'avais bien vu ces ailes juste avant, mais cette fois pratiquement de profil, je ne voyais pas bien les contours de l'objet. Ça faisait un peu l'effet d'un mirage dans le dessert.»
Résumons : un gros objet de six à sept mètres d'envergure, des lumières clignotantes, une forme floue «comme un mirage», une vitesse variable allant du sur-place à celle d'un avion de tourisme, aucun bruit, des «flashs stroboscopiques» que le témoin a interprété comme les flashs d'un appareil photographique... Il est clair que ce type de «drone» ne se trouve pas au supermarché du coin. Ci-dessous, une reconstitution de l'objet vu par les témoins :
Mais il y a plus étonnant encore. Le témoin a rapporté son observation aux gendarmes qui lui auraient confié avoir eux aussi vu quelque chose : «En discutant avec les gendarmes qui ont été très à l'écoute, ils m’ont dit avoir vu plus tard dans la soirée vers 21h50, près de l'un des ponts de la Garonne (…), quelque chose d’encore plus gros, bien plus imposant, presque comme un avion de ligne mais de forme carrée...»
Ce n’est pas la première fois que la centrale de Golfech est survolée par un engin mystérieux. En 2010, deux employés de la centrale ont observé et filmé un objet pour le moins insolite si l’on en croit cette description qui figure dans une enquête réalisée par l’ufologue Christophe Albiero: «Cela s'est déroulé le 6 octobre 2010 entre 20h15 et 20h17 à la centrale nucléaire de Golfech, à quelques mètres du bâtiment de sécurité du site. Il faisait très beau, le ciel est très clair, pas de vent, pas de nuages, visibilité parfaite, pas d'arbres vue complètement dégagée. J'ai observé un ovni triangulaire, noir mat avec trois lumières clignotantes blanches à chaque extrémité, et une rouge clignotante au centre. L'objet volait à basse altitude, j'ai pu le voir de très près. Il était assez grand et se déplaçait très lentement. J'ai pu le suivre a pied en marchant parallèlement à sa trajectoire. A un moment donné je me suis retrouvé pratiquement sous l'objet.
"L’objet est donc passé très près des deux réacteurs nucléaire"
Celui-ci ne faisait aucun bruit (moteur, sifflement etc), il n'y avait pas de souffle, pas d’odeur. L'objet a continué sa route en silence puis à environ trente mètres de moi sur ma gauche, il a pivoté sur sa droite puis est parti toujours lentement en prenant de l'altitude se dirigeant vers une colline. (…)
Je travaille à la centrale nucléaire de Golfech. L’objet était si bas que pour nous il n'était pas au dessus de la centrale mais bien à l'intérieur aussi haut que les cheminées de la centrale d’environ 150/200 m. L’objet est donc passé très près des deux réacteurs nucléaire. Il a survolé l'allée centrale, le bâtiment sécurité du site sans déclencher d'alarme à notre grand étonnement.»
Les deux témoins, Pascal et Sofiane, âgés de 44 et 20 ans à l’époque, ont contacté le GEIPAN mais ils sont en désaccord complet avec la conclusion assez lapidaire du rapport de l’organisme public: «Observation probable d’un avion».
Les OVNIS et les centrales nucléaires semblent entretenir un rapport complexe depuis des décennies en France et dans le monde. Au point d’inquiéter les autorités responsables ?
Peut-être, du moins si l’on en croit cet article du Canard Enchaîné consacré à une affaire de piratage informatique mené à l’encontre d’un militant de Greenpeace paru le 8 avril 2009.
L’hebdomadaire révèle que des enquêteurs du groupe Geos, chargés d’un audit de la sécurité de la tour EDF de La Défense «ont mis la main sur un rapport confidentiel de 260 pages consacré aux… extraterrestres.»
Que penser enfin de cette confidence de Pascal Pezzani, directeur de la centrale nucléaire du Blayais, elle aussi survolée le 13 octobre dernier ?
Lors de la «présentation des résultats 2014 et des perspectives de la centrale nucléaire» Pascal Pezzani, rapporte «Sud-Ouest» a «minimisé» les problèmes de sécurité: «Ici, on n'a pas vu de drone. On a vu un ovni et il n'y a eu aucun impact sur la sûreté de nos sites.»
Hawaï veut établir des relations diplomatiques avec les extraterrestres
Hawaï veut établir des relations diplomatiques avec les extraterrestres
Hawaï a installé un "sanctuaire pour les visiteurs de l'espace" ainsi qu'une aire d'atterrissage pour leurs ovnis. Objectif avoué : établir "des relations diplomatiques" avec les extraterrestres.
Établir des relations diplomatiques avec les extraterrestres : tel est l'objectif quelque peu atypique poursuivi par le Gouvernement légal d'Hawaï à travers son "sanctuaire pour les visiteurs de l'espace", vaste champ de lave situé à l'est de l'île et rendu "attirant" par les nombreux objets futuristes qui y trônent désormais. "Cet endroit peut même faire office de piste d'atterrissage", assure l'un des membres de l'organisme indépendantiste, Garry Hoffeld, au Wall Street Journal."Ce projet est toutefois purement symbolique", justifie-t-il. "Nous n'espérons pas vraiment voir un OVNI se poser sur l'île dès demain, mais nous voulons malgré tout faire de cet endroit un lieu d'accès facile aux populations étrangères dans le but d'avoir une vraie connexion intelligente avec les extraterrestres."
Par cette initiative, le Gouvernement légal d'Hawaï, qui se réclame légitime depuis sa création, en 1999, espère en fait populariser ses revendications souverainistes. "On veut annoncer au monde et à l'univers qu'Hawaï est là, qu'Hawaï est de retour, qu'Hawaï est un pays neutre", ambitionne Garry Hoffeld. La création de l'aire d'atterrissage extraterrestre permettrait donc avant tout de donner une utilité internationale à l'archipel. Une première étape avant d'y voir se développer des ambassades internationales et des consulats, selon Hoffeld. Quoi qu'il en soit, le ministre de la Justice du Royaume d'Hawaï, une autre organisation indépendantiste, étudie d'ores et déjà la manière dont les lois sur la citoyenneté et l'immigration pourraient s'appliquer aux aliens. (A.V.)
Dans une nouvelle publication basée sur les dernières données récoltées par le télescope Kepler, des chercheurs estiment qu'elles se compteraient en "centaines de milliards". C'est bien plus que les dernière estimations.
En juin 2014, une équipe internationale de chercheurs estimait, à partir d'un "indice de complexité biologique" qu'il existait dans notre galaxie environ 100 millions de planète potentiellement habitables.
Les nouveaux calculs tablent désormais sur un chiffre 1000 fois plus élevé que cette précédente estimation, puisque les chercheurs de l'Australian National University (ANU) estiment désormais que les planètes "habitables" de notre galaxie pourrait désormais se compter en centaines de milliards.
Pour obtenir cet ordre de grandeur, les chercheurs se basent sur plusieurs éléments. Le premier est le nombre toujours plus important de planètes au delà de notre système solaire, en orbite autour d'autres étoiles. Le télescope spatial a en effet fêté en janvier 2015 la découverte de sa millième exoplanète. Ils constatent ensuite que les observations du télescope spatial Kepler comportent un biais puisque le télescope est particulièrement performant lorsqu'il s'agit de repérer les planètes relativement proches de leur étoile, mais l'est moins pour débusquer celles, plus nombreuses, qui gravitent un peu plus loin. Et notamment celles situées dans la zone "habitable" de leur étoile, c'est à dire une zone dans laquelle la quantité d'énergie reçue par la planète permet à l'eau d'exister sous forme liquide. De ce fait, l'équipe considère que le nombre d'exoplanètes estimé dans notre galaxie est bien plus important que ce que supposaient les études précédentes.
Enfin, ils basent une partie de leurs travaux sur la "loi de Titus-Bode". Une loi empirique uniquement basée sur l'observation et qui permet de prédire approximativement à quelle distance du soleil se calent chacune des orbites des planètes qui composent un système solaire. Une loi qui ne correspond à aucune théorie et qui ne peut être démontrée mathématiquement, mais qui a tout de même une valeur prédictive. Par exemple, elle a permis de déduire la période d'Uranus, ainsi que pour découvrir la planète naine Cérès, rappellent les chercheurs.
Dans leurs travaux publiés dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, ces derniers expliquent être partis d'un échantillon de systèmes planétaires découverts par Kepler, contenant au moins 3 planètes (soit 151 systèmes). Les mesures réalisées au sein de cet échantillon ont été extrapolées grâce à la loi de Titus-Bode de manière prédire la période de 228 planètes supplémentaires et de déduire, de manière statistique, qu'il se trouve, autour de chaque étoile, en moyenne deux planètes situées dans la zone habitable.
Dans notre système solaire, la Terre est située dans une telle zone et reçoit environ 1000 Watts par mètre carré d'énergie rayonnée par le soleil. Si l'on s'approche du soleil et que l'on dépasse Vénus, la quantité d'énergie reçue est trop importante et l'eau se vaporise. Si on s'en éloigne et que l'on dépasse Mars, alors l'eau n'existe plus que sous forme de glace. Or, seule l'eau liquide permet à la vie d'exister sous la forme que nous lui connaissons.
Ces conditions physico-chimiques sont un préalable indispensable à l'émergence de la vie. Toutefois, ce n'est pas parce qu'une planète répond à ces critères qu'elle abrite pour autant une vie extraterrestre.
"L'Univers n'est pas forcément rempli d'alien avec une intelligence semblable à la nôtre, capable de construire des radiotélescopes ou des vaisseaux spatiaux analyse Charley Lineweaver, l'un des auteurs de la publication. Si tel était le cas, nous aurions sans doute eu vent de leur existence. Il est possible qu'il y ait d'autres goulets d'étranglement à l'émergence de la vie, à moins que ces civilisations intelligentes n'aient évolué puis disparu" commente-t-il dans un article d'analyse.
La Nasa va aller voir s'il y a de la vie sur Europa, une lune de Jupiter
La Nasa va aller voir s'il y a de la vie sur Europa, une lune de Jupiter
A la demande de Barack Obama, le Congrès américain vient de débloquer un budget spécial pour lancer une mission d'exploration vers un satellite de Jupiter. Europa possède en effet un océan de glace qui pourrait abriter la vie.
Europe, avec ses couleurs naturelles (à gauche) et Europe en surbrillance (à droite) pour faire ressortir les détails. Images prises par la sonde spatiale Galileo à une distance d'environ 677,000 km.
Nasa
C'est une sorte de feu vert que vient de recevoir la Nasa. Barack Obama a en effet décidé d'augmenter de 2,7% pour le porter à 18,5 milliards de dollars en 2016. Une augmentation validée par le Congrès. Celle-ci va notamment servir à financer les 30 millions nécessaires aux travaux préparatoires à une mission d'exploration d'Europa (ou Europe), une lune de Jupiter qui pourrait abriter la vie. A cela s'ajoutent 255 millions de dollars programmés sur les 5 prochaines années et 100 millions de dollars déjà alloués pour l'année en cours, explique The new scientist.
Le projet Europa Clipper
Le programme, mûri depuis les années 1990, commencera par la construction d'une sonde spatiale appelée "Europa Clipper", en vue d'un lancement au milieu des années 2020. Les responsables du projet vont en effet devoir trouver des solutions à plusieurs difficultés techniques. Comme l'explique Sara Susca, ingénieure du système informatique, il est difficile de pénétrer dans l'orbite de la planète en raison d' "une jungle de radiation autour de Jupiter." Il faudra donc prévoir des boucliers pour protéger les capteurs électroniques de la sonde. Les chercheurs auront jusqu'au printemps 2015 pour présenter "les instruments qui seront à bord" avant de passer à l'étape suivante.
"Compte tenu de ces difficulté, la sonde risque de rester en orbite autour de Jupiter et de faire de multiples approches d'Europa, plutôt que d'attérir ou d'orbiter autour de la lune elle-même, croit savoir The New Scientist. Cela rendra la mission moins onéreuse et plus sûre."
Les principales tâches de "Europa Clipper" seront de photographier la surface du satellite et d'analyser la vapeur d'eau de ses geysers.
Dernière version de Europa Clipper avec un "coffre-fort" (vault) au centre contre les radiations, septembre 2013.
Nasa
Pourquoi Europa?
Europe que l'on nomme "lune galliléenne" est couvert de glaces. Certains scientifiques pensent que l'océan caché sous cette couche polaire pourrait abriter une eau propice à une forme de vie. Des recherches dans ce sens avaient eu lieu sur la planète Mars à la mi-janvier, mais le rééquilibrage du budget en faveur d'Europe devrait nuire aux avancées sur la Planète Rouge. La Nasa avait déjà lancé en 2011 la sonde Juno vers Jupiter. Celle-ci doit arriver en juillet 2016.
Le X-37B qui avait été mis en orbite depuis Cape Canaveral, le 11 décembre 2012, s’est reposé, par ses propres moyens, le 22 octobre 2014, sur la piste de la base aérienne Vandenberg de l’US Air Force. Il est ainsi resté 674 jours, soit presque deux années, en orbite autour de la Terre. C’était sa troisième mission. La première a eu lieu d’avril à décembre 2010 (224 jours) et la deuxième, de mars 2011 à juin 2012 (468 jours). A lui seul et en seulement trois missions, cet intrigant engin spatial réutilisable totalise plus de jours dans l’espace que les navettes spatiales, Discovery, Challenger et Columbia, en 135 missions…
Le X-37B se pose comme un avion après près de deux années en orbite au tour de la Terre
Le X-37B a une masse de 5 tonnes environ. Il se présente sous la forme d’un véhicule ailé automatique de type « Lifting Body » mis sur orbite par un lanceur classique et récupérable comme un avion, sur une piste conventionnelle. L’US Air Force explique qu’en orbite, l’appareil déploie des panneaux solaires et navigue pendant des mois dans l’espace avant de venir se reposer sur Terre, comme un avion, tout simplement. Officiellement, les militaires américains affirment que ce véhicule muni d’une soute, est destiné à tester de nouvelles techniques spatiales, des charges utiles, des matériaux et la rentrée dans l’atmosphère.
Le X-37B a déjà effectué trois missions autour de la Terre depuis 2010
Ces explications ne peuvent que laisser songeur les observateurs dans la mesure où ces techniques ont été largement mises au point lors de plusieurs programmes de recherche dont le point culminant fut la mise en service puis l’exploitation des navettes spatiales habitées au cours de 135 missions. Les Etats-Unis souhaitent aussi conserver un savoir-faire spatial que le retrait des « space shuttles » a mis en péril.
En fait, le potentiel du X-37B est plus qu’un trait d’union entre deux programmes. Il pourrait se révéler être tout simplement un engin spatial espion. En effet, depuis le retrait du service de ses avions largement supersoniques SR71 Blackbird, l’Oncle Sam se fie à ses U2 vieillissants, ses drones HALE pas encore tout à fait au point et à une flotte hors de prix de satellites en tous genres. Or, les drones peuvent être détectés et abattus, les avions espions aussi, et les satellites ont une trajectoire prévisible donc ils peuvent être leurrés par des techniques de camouflage, de déception ou de brouillage.
Dans ce contexte, le X-37B qui peut être lancé à volonté sur des orbites variées offre la souplesse d’emploi d’un avion capable d’évoluer hors de portée des missiles sol-air des pays survolés. Il possède les performances d’observation d’un satellite. Mieux, cet engin réutilisable est reconfigurable en fonction des besoins ; en cas de panne de la charge utile (observation radar, optique ou écoute électronique) il suffit de récupérer l’engin, de procéder aux réparations et de le remettre en orbite basse ou moyenne. Engin espion peut-être, mais l’une des applications les plus vraisemblables du X-37B serait la lutte anti-satellites.
En effet, toutes les nations modernes possèdent des armées équipées, avec des effecteurs redoutables, tels que des chars, des drones, des forces spéciales, des navires des avions, des hélicoptères… (la liste est loin d’être exhaustive). L’efficacité de ces moyens est basée sur la supériorité de l’information. En clair, le vainqueur d’un combat moderne est celui qui dispose de la vision la plus claire de la situation militaire et qui est capable de coordonner ses unités le plus rapidement et le plus judicieusement. Les militaires parlent de la chaine C4ISR (Computerized Command Control Communication Intelligence Surveillance Reconnaissance).
Cette chaine, qui constitue les yeux et les oreilles de toute nation moderne, est le garant de la réussite des opérations militaires. Elle repose sur un ensemble de moyens de communications dont la plupart est située dans l’espace, ce sont les fameux satellites d’observation et de relais radio. Détruisez les satellites qu’utilise votre adversaire, et vous aurez les clés de la victoire sur un ennemi désormais sourd, aveugle, incapable de coordonner ses actions.
Dès lors, le X-37B, un engin spatial militaire automatisé à longue endurance, capable de mettre en œuvre des charges utiles de brouillage, des armes électromagnétiques ou laser dans l’espace prend tout son sens. La guerre de l’espace a commencé.
Les enlèvements extraterrestres et la constitution d'un AMMACH Français
Les enlèvements extraterrestres et la constitution d'un AMMACH Français
Partout dans le monde des humains déclarent avoir fait l'objet d'un enlèvement par des extraterrestres.
Ce phénomène désigné généralement sous le terme abduction en ufologie présente la caractéristique d'être sensiblement identique d'un témoignage à l'autre.
A chaque fois la victime est tirée de son sommeil et se trouve paralysée. Au pied de son lit 2 à 3 extraterrestres l'observent puis cherchent à la transporter dans leur vaisseau.
S'ils y parviennent, la victime subit alors un panel d'actes "médicaux".
Dans certains cas il y a prélèvement de d'éléments biologiques (sang, sperme, ovules ...).
Certaines personnes affirment être régulièrement enlevées comme si elles étaient poursuivies tout au long de leur existence par des aliens.
Certaines victimes féminines se déclarent comme fécondées pendant un premier enlèvement puis à nouveau enlevées afin que les aliens retirent le fœtus obtenu une fois qu'il s'est convenablement développé
Certaines personnes déclarent être poursuivies par les extraterrestre tout au long de leur vie. Leur descendance peut aussi être concernée. On parle dans ce cas d'abductions générationnelles.
Il faut aussi souligner que ces enlèvements laissent parfois des traces sur les victimes qui déclarent subir la mise en place d'implants dans leur corps (le célèbre chirurgien Américain le Dr Roger Leir s'était spécialisé dans l'extraction de ces éléments - voir le lien ici).
Dans certains cas des abductés ne sont jamais réapparus.
Les statistiques indiquent qu'entre 1 à 3% des humains pensent avoir connu ce type d'expérience.
Explications scientifiques
Les scientifiques essaient généralement d'expliquer ces évènements par des phénomènes liés au fonctionnement du cerveau durant le sommeil et qui est capable de générer des hallucinations ou des paralysies nocturnes.
Parfois les scientifiques expliquent tout simplement ces évènements par une pseudo démence des victimes (lien ici)
L'explication scientifique est elle concevable ou suffisante ?
Non car les évènement sont incomparables, même si "sur le papier" les symptômes semblent identiques
Pour avoir échangé avec des personnes qui connurent les deux, je peux vous affirmer que cela n'a rien à voir.
- Une personnes qui expérimente un épisode de paralysie nocturne est réveillée mais elle ne peut pas bouger. En résumé une partie de son cerveau fonctionne en mode éveillé mais une autre partie est en mode endormi. Cette expérience se conclue par un endormissement ou un réveil progressif. C'est une expérience stressante certes mais normale que nous devons tous connaitre un jour ou l'autre.
- Une personne "abduquée" est différemment paralysée. Elle a conscience de la présence des aliens et connait généralement une peur panique non pas liée au phénomène physique qu'elle connait mais à ce qu'elle voit ou à ce qu'elle ne voit pas voir à savoir les aliens.
Quels effets génèrent ces enlèvements ?
Les personnes abduquées régulièrement connaissent généralement de forts traumatismes résiduels qui peuvent les amener à une désocialisation progressive, ou, à l'absorption de substances psychotropes (drogue, alcool ...).
Existe t'il des organisations qui accompagnent les abduqués ?
Dans le passé ces accompagnement était d'ordre personnel. On peut citer le formidable travail réalisé par Mme Karla Turner (malheureusement décédée maintenant) dans ce cadre
Mais progressivement certaines structures de mettent en place.
C'est par exemple actuellement le cas en Grande Bretagne avec la constitution d'un formidable regroupement.
Le 31 Mai 2014 se tiendra à Hastings la conférence annuelle dite AMMACH (pour Anomalous Mind Management Contactee Helpline). Plus de 1 000 personnes s'y réuniront.
Cette rencontre offrira un lieu de rencontre pour les personnes dont les expériences avec les aliens ont parfois laissé craindre qu'ils allaient être traitées comme des dérangées.
Parlons-ovni suivra attentivement de déroulement de cet évènement.
A quand la même chose en France ?
Peut être nous revient il de l'organiser ?
De nombreux cas d'enlèvements sont recensés chez nous chaque année alors pourquoi ne pas nous lancer dans cette opération ?
Parlons-ovni se tient donc prêt pour initier cette démarche et dans l'attente de toute bonne volonté pour démarrer.
Un système planétaire vieux de 11.2 milliards d'années a été découvert par des astronomes. Il est constitué de cinq planètes de taille sensiblement analogue à la Terre. Crédits : Tiago Campante/Peter Devin
Un système planétaire vieux de 11.2 milliards d'années a été détecté par des astronomes. Doté de cinq planètes de taille similaire à la Terre orbitant autour d'une vieille étoile, ce système planétaire est le plus ancien découvert à ce jour. La découverte est d'importance, car elle montre que des systèmes planétaires se sont formés très tôt après la naissance de l'univers, il y a 13.8 milliards d'années.
La découverte est majeure. Et pour cause, puisque une équipe internationale d'astronomes vient de découvrir un système planétaire vieux de 11.2 milliards d'années. Soit "presque" l'âge de l'Univers, estimé actuellement à 13.8 milliards d'années. En d'autres termes, ce système planétaire, constitué d'une étoile et de cinq petites planètes, est ni plus ni moins le plus vieux système planétaire connu à ce jour.
"Nous n'avons jamais vu quelque chose comme cela. Cette vieille étoile et ce grand nombre de petites planètes est quelque chose de très spécial", indique Dr Daniel Huber (Institut d'astronomie de Sydney, Australie), co-auteur de l'étude, dans un communiqué publié par l'Université de Sydney (Australie).
Ce résultat est exceptionnel, car il vient tout d'abord démontrer que des systèmes planétaires dotés de planètes semblables à la Terre ont eu la capacité de se former beaucoup plus tôt que prévu dans l'histoire de l'univers. De fait, ce système planétaire, baptisé Kepler 444, est apparu 2.6 milliards d'années seulement après la naissance présumée de l'univers : "Il est extraordinaire qu'un tel système planétaire doté de planètes de taille semblable à la Terre se soit formé alors que l'univers était à ses débuts, au cinquième seulement de son âge actuel. Kepler 444 est 2.5 fois plus âgé que notre système solaire, lequel n'a que 4.6 milliards d'années", poursuit Daniel Huber.
A l'évidence, cette découverte va modifier en profondeur la façon dont l'univers et son développement étaient jusqu'ici vus par les astronomes : "Cela nous dit que des planètes de cette taille se sont formées durant la grande majorité de l'histoire de l'univers, et nous sommes bien placés pour comprendre quand tout cela a débuté", explique encore Daniel Huber.
Les implications sont également très importantes en ce qui concerne la détection de possibles formes de vie sur d'autres planètes. En effet, si de tels systèmes planétaires, constitués de planètes de taille aussi semblables à la Terre, ont existé aussi tôt dans l'histoire de l'univers, alors cela augmente sensiblement la probabilité pour que la vie ait eu le temps d'émerger ailleurs dans l'univers.
Et plus encore, en suivant ce raisonnement jusqu'au bout, il est même possible de faire l'hypothèse que, si des formes de vie ont eu la possibilité d'apparaître plus tôt que prévu dans l'histoire de l'univers, alors ces formes de vie ont probablement eu le temps de devenir éminemment complexes au fil du temps... Voire même, de s'éteindre. Et l'astronome Tiago Campante (Université de Birmingham, Royaume-Uni), autre co-auteur de ces travaux, d'expliquer : "Nous savons maintenant que des planètes de la taille de la Terre se sont formées durant la majorité de l'histoire de l'univers longue de 13.8 milliards d'ann"es, ce qui pourrait ouvrir de nouvelles perspectives quant à la possible existence de formes anciennes de vie dans la galaxie".
Venons-en maintenant à la nature de la découverte réalisée par cette équipe internationale d'astronomes : comment se présente précisément le système planétaire Kepler 444 ? Situé à 117 années-lumière de la Terre, ce système planétaire est constitué de cinq petites planètes, dont les tailles approchent celle de la Terre puisqu'elles varient entre celle de Mercure et de Vénus. Quant à l'étoile située en son cœur, il s'agit d'une vieille étoile de type "naine orange", soit une étoile 25% plus petite que notre Soleil, et par conséquent moins chaude.
Ces planètes sont-elles situées dans la zone habitable de leur étoile ? Non. Elles en sont trop proches, toutes situées à quelques 12 millions de kilomètres de leur astre, dont elles font le tour en 10 jours au maximum.
Quant à la composition de ces planètes, probablement rocheuses comme la Terre et non gazeuses, elles seraient composées d'éléments légers comme le carbone, l'azote et le soufre.
Si grand huit il existe dans notre galaxie, c'est bien celui-là. Constitué de deux lobes symétriques émergeant de part et d'autre du centre de la Voie lactée, ce 8 gigantesque s'étend au total sur 50 000 à 60 000 années-lumière de haut. Pendant longtemps, malgré sa taille immense, il est passé inaperçu des astronomes car il est loin d'être aussi voyant que sur la vue d'artiste ci-dessus. Quelques indices existaient auparavant mais c'est à l'automne 2010, grâce au télescope spatial Fermi de la NASA, lequel travaille dans la partie la plus énergétique du spectre électromagnétique, les rayons gamma, qu'on a réellement pu l'identifier et en dessiner les contours. Et la structure a pris le nom de "bulles de Fermi", en hommage à l'instrument qui l'avait mise au jour.
Depuis un peu plus de quatre ans, cette double bulle aussi titanesque que mystérieuse de gaz surchauffés a été observée par différents instruments mais il fallait le plus célèbre d'entre eux, le télescope spatial Hubble, pour la sonder, tenter d'en déterminer la composition et le mouvement, afin de mieux cerner ses origines. C'est chose faite depuis peu et l'astronome américain Andrew Fox, du Space Telescope Science Institute (STScI, qui gère la recherche effectuée grâce à Hubble), vient de l'annoncer au 225e congrès de l'American Astronomical Society qui s'est tenu à Seattle il y a quelques jours. Les résultats de cette étude internationale seront prochainement publiés dans les Astrophysical Journal Letters.
Les auteurs de ce travail ont effectué une sorte de ponction virtuelle, un carottage immatériel, de la bulle nord, en profitant, comme on peut le voir ci-dessous, de la position excentrée de notre Système solaire dans la Voie lactée. Ils ont programmé Hubble pour qu'il observe à plusieurs reprises un quasar situé de l'autre côté de la bulle, PDS 456. Pour mémoire, un quasar est une galaxie lointaine dotée d'un trou noir central supermassif, dont l'activité intense s'accompagne d'une fantastique émission de lumière. C'est cette lumière qui, lors de sa traversée de la bulle de Fermi, joue le rôle de sonde, se chargeant au passage d'informations sur le milieu, sa composition, sa vitesse de déplacement.
Le principal résultat dit que cette bulle est en train de gonfler, de s'étendre dans l'espace. En effet, sa bordure opposée s'éloigne de nous tandis que celle qui nous fait face se rapproche. Selon l'étude, les lobes de plasma enflent à la vitesse prodigieuse de 900 kilomètres par seconde, soit plus de 3,2 millions de km/h. Etant donné la taille des bulles, les chercheurs estiment que l'événement qui leur a donné naissance s'est produit entre 2,5 et 4 millions d'années. Cela peut sembler très lointain dans le passé – à l'époque, les australopithèques gambadaient en Afrique – mais, à l'échelle des temps astronomiques et vu l'âge canonique de la Voie lactée (13,2 milliards d'années), il s'agit plutôt d'un événement récent. Mais quel est-il ?
Les observations effectuées par Hubble ne suffisent pas pour le dire. Le télescope spatial a permis de déterminer que les bulles étaient enrichies avec des éléments lourds (silicium, carbone, aluminium) forcément issus des forges stellaires. Mais cela n'autorise pas les chercheurs à trancher pour l'une ou l'autre des deux grandes hypothèses expliquant la création de ces immenses ballons galactiques. La première part de l'idée que le centre des galaxies concentre des pouponnières où naissent des étoiles massives – et donc à courte vie car plus une étoile est massive plus vite elle "flambe". On aurait donc là une éjection de gaz consécutive à la mort explosive de plusieurs très gros astres. La seconde hypothèse met en scène le trou noir central de notre galaxie. Même s'il est calme depuis longtemps, cela n'empêche pas qu'il ait pu, peut-être après avoir englouti quelques étoiles, provoquer l'expulsion de jets de gaz surchauffé, ainsi qu'on l'observe dans d'autres galaxies.
Dans les deux cas, les bulles pourraient fort bien être le résultat d'événements récurrents. Andrew Fox a ainsi émis l'idée que ces expulsions galactiques étaient comme une sorte de "hoquet" : "Il se peut qu'il y ait eu des éjections répétées de matériel et que nous ayons attrapé la dernière. En étudiant la lumière provenant des autres quasars qui se trouvent dans notre programme, nous pourrions être capables de détecter les vestiges de précédentes éjections." Le chercheur américain a en effet précisé que PDS 456 n'était que le premier d'une liste de vingt quasars destinés à sonder davantage les actuelles bulles de Fermi et, peut-être, à détecter les traces fossiles de bulles plus anciennes...
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Over mijzelf
Ik ben Pieter, en gebruik soms ook wel de schuilnaam Peter2011.
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