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Ce ne sont pas des pistes d'atterrissage mais des guides de vols pour des véhicules aériens Extrait : Je vois un grand plateau désertique... au loin, des montagnes... à l'opposé une mer ou un Océan est proche. Des sortes de fossés très peu profonds y sont creusés. Ils forment de grandes lignes droites qui se recoupent. Sur ces lignes évoluent des fusées... Les unes descendent du ciel, les autres y remontent... Le plus surprenant est de voir ces appareils, qui n'ont pas de roues, circuler sur ces lignes. Ils volent comme portés par un matelas d'air, à une vingtaine de centimètres de hauteur.
Une nouvelle hypothèse sur les tracés géants du désert de Nazca, par Henri Stierlin. http://www.ssa-sag.ch/bssa/pdf/bssa47_06.pdf Je rappelle que Stierlin, comparatiste, historien, photographe épris de cette région du monde, connaissait sur le bout des ongles la culture Nazca. L'hypothèse qu'il développe mérite a minima d'être écartée avec plus de considération et d'arguments. Réaction: Merci J. de ton honnêteté. Pour l'hypothèse des tisserands, developpée dans l'article quej'ai remis à la sagacité de Magonie, on peut s'esclaffer pour reprendre les termes de Geneviève, mais Stierlin était un spécialiste incontestable des civilisations précolombiennes. Peut etre ces tracés avaient ils à la fois une utilité spirituelle, mystique et pratique. Pour en venir aux extraterrestres, il faut d'abord évacuer ces différentes propositions. Je citais hier une hypothèse plus récente que tu trouves bien résumée ici et qui rejoint clairement l'hypothèse émise par Giuseppe Orefici. http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/homme/d/archeologie-les-geoglyphes-de-nazca-seraient-des-labyrinthes_43688/ T. C.
Toungouska 1908 : du nouveau ? ... avec du vieux ? - MAGONIE
Météorite de la Toungouska: des débris identifiés, cent ans après le crash
La découverte de trois fragments météoritiques pourrait expliquer lexplosion de 1908 à Toungouska, en Sibérie, qui dévasta une zone forestière désertique.
HIROSHIMA. Le 30 juin 1908, une formidable déflagration au-dessus de la Sibérie Centrale balaya 2000 km² de forêt, abattant des millions darbres. La catastrophe ne fit heureusement quune victime, puisquelle se produisit dans une zone quasi-désertique. Lexplosion a été enregistrée sur des sismographes : ils ont évalué sa magnitude autour de 5 sur léchelle de Richter et sa puissance a été estimée à 1000 fois celle de la bombe qui détruisit Hiroshima.
Quelle est lorigine de cette explosion ? Mystère. Selon la communauté scientifique, lhypothèse la plus probable est quelle résulte de lexplosion dun astéroïde ou dune comète au-dessus du sol. Les quelques rares expéditions menées sur zone nont en effet pas retrouvé de cratère dimpact ni (ce qui est plus étonnant) de débris.
Du coup, il ny a aucune preuve en faveur de cette explication. De quoi éveiller bien des imaginations ! Des dizaines dhypothèses ont été émises pour expliquer lévènement de Toungouska... Et il y en a pour tous les goûts : crash d'OVNI, micro-trou noir, collision avec un objet fait dantimatière !
Un siècle après, la solution de lénigme est peut-être enfin accessible. Dans un article publié sur le site arXiv.org, Andrei Zlobin de l'Académie des sciences de Russie annonce qu'il a identifié trois roches présentant des traces de fusion dans une collection dune centaine de pierres ramenées de Toungouska lors dune expédition quil a conduit en 1988.
Pour une raison inexpliquée, Andrei Zlobin a attendu 20 ans pour examiner son butin en détail et cinq ans de plus pour publier ces premiers résultats. Mais en 2008, il a analysé sa collecte et a trouvé ces trois pierres qui représentent selon lui des fragments de lobjet qui a explosé en 1908.
NATURE. Le chercheur na pas encore procédé à lanalyse chimique des pierres, aussi il nest pas encore possible de savoir si elles sont des débris dun astéroïde ou dune comète dont le noyau contenait des fragments de roches. Le monde devra attendre encore un peu pour se faire une meilleure idée de la nature de lobjet de Toungouska.
Un mini film réalisé à l'échelle atomique - MAGONIE
Je vous signale un document particulièrement intéressant qui montre que l'hypothèse d'invisibilité de la MQ est en train de se fendiller.... Ce micro-film a été réalisé par IBM en manipulant individuellement des atomes avec un microscope à effet tunnel.
"Il faut agir rapidement pour réduire le nombre des débris spatiaux tournant autour de la Terre, qui risquent de polluer certaines orbites dans quelques décennies, ont estimé jeudi des experts internationaux à l'issue d'une réunion en Allemagne.
Morceaux de fusées, satellites en fin de vie, outils perdus par des astronautes... Ces objets sont les résidus des quelque 4.900 lancements effectués depuis le début de l'ère spatiale qui, sous l'effet de dislocations et collisions en chaîne, "le syndrome de Kessler", n'ont cessé de se multiplier.
Depuis 1978, "leur nombre a triplé" avec "un risque de collision démultiplié", avertit Heiner Klinkrad, directeur du département des débris spatiaux à l'Agence spatiale européenne (ESA), lors d'une retransmission par internet.
"Il suffirait de quelques décennies pour qu'un tel environnement devienne instable", a-t-il souligné durant la 6e Conférence européenne sur les débris spatiaux, qui s'est tenue durant quatre jours à Darmstadt (Allemagne).
Plus de 23.000 débris de plus de 10 cm sont actuellement recensés par la Nasa ou l'ESA, dont la majorité sur les orbites basses (en dessous de 2.000 km) utilisées par les satellites d'observation de la Terre ou la Station spatiale internationale (ISS).
Quant aux objets compris entre 1cm et 10 cm, ils se comptent par centaines de milliers. Des fragments de taille apparemment inoffensive mais qui, lancés à une vitesse moyenne de 25.000 km/h, peuvent sérieusement endommager un satellite, soulignent les spécialistes.
Chaque année en moyenne, l'ISS est contrainte de réaliser une "manoeuvre d'évitement" pour échapper à une collision potentielle. Et selon l'ESA, une dizaine d'objets s'approchent à moins de 2 km d'un satellite toutes les semaines.
Zone la plus touchée: les orbites polaires situées entre 800 km et 1.200 km d'altitude, véritables autoroutes pour de nombreux satellites d'observation.
Pince, harpon, filet ou voile?
Or, si les lancements se poursuivent au rythme actuel et que rien n'est fait pour limiter le nombre de débris, le risque de collision pourrait à terme être multiplié par 25, selon les projections des agences spatiales.
Pire, même si on arrêtait net les lancements aujourd'hui, le nombre de débris continuerait à augmenter par le seul jeu de "l'effet Kessler".
Pour traiter le problème, il est nécessaire d'une part de placer systématiquement les satellites désactivés sur des voies de garage, où ils ne gêneront pas et finiront par se désintégrer dans la haute atmosphère terrestre.
Mais il faut aussi débarrasser l'espace des plus gros débris, au rythme de 5 à 10 objets chaque année si on veut stabiliser la situation.
"Il y a un consensus fort sur la nécessité urgente d'agir dès à présent pour commencer à enlever ces débris", a assuré M. Klinkrad à l'issue de la conférence de Darmstadt, qui a rassemblé quelque 350 acteurs de l'industrie spatiale.
Pour ce faire, l'ESA et d'autres agences spatiales étudient déjà diverses solutions pour dévier la trajectoire des débris vers l'atmosphère: bras robot, pince géante, moteur fixé sur le débris, harpon ou filet de remorquage, voire un canon à ions bombardant l'objet pour infléchir sa course.
Certains envisagent même de doter le débris d'une voile solaire qui ferait office de parachute pour le freiner et le contraindre à perdre de l'altitude.
Mais dans le meilleur des cas, ces "missions de nettoyage" ne rentreront pas en service avant une dizaine d'années.
Tout ceci aura bien sûr un coût, mais un coût bien inférieur à celui des satellites potentiellement détruits par des débris (100 milliards de dollars environ), dont nos sociétés modernes sont extrêmement dépendantes (télévision, télécommunications, etc.).
Les débris spatiaux présentent de nombreuses similitudes avec les déchets à la surface de la Terre ou dans les océans. Les prévisions sont entachées de nombreuses incertitudes, ce qui sert souvent d'excuse à une réaction tardive", relève Heiner Klinkrad.
Mais si nous attendons trop longtemps, les coûts et les risques vont considérablement augmenter", insiste le responsable de l'ESA."
Donald Menzel en discussion avec Edward Condon le 5 mars 1950. Document UCAR.
La méthodologie "Condon" (VI)
Les manifestations d'OVNI restaient un sujet sensible. En 1967, plusieurs bases de missiles stratégiques du Montana furent survolées par des OVNI : Minot, Great Falls et Malmstrom. Pour la première fois des ogives nucléaires furent déprogrammées sans raison apparente[44].
Devant l'insistance du public et du gouvernement, l'Université du Colorado releva le gant et passa officiellement un contrat avec l'Armée de lair le 6 octobre 1966. Ce contrat N° F44620-67-C-0035 stipulait que "Les rapports d'observations à étudier seront choisis par l'US Air Force".
L'enquête qui portait sur l'entièreté du phénomène OVNI depuis 1947 était confiée au professeur de physique Edward U.Condon. Il s'entoura de 36 professionnels, parmi lesquels le Dr Hynek, James McDonald et Carl Sagan, trois savants favorables à la vie extraterrestre, mais non moins rigoureux.
Mais des indiscrétions jetèrent un doute sur la bonne fin de l'enquête. Hynek apprit par ses amis que trois psychologues ne s'accordaient pas sur la matière à étudier. L'un d'eux considérait déjà que les gens "avaient simplement des visions" et refusait d'admettre qu'ils avaient pu observer un phénomène matériel inconnu jusqu'alors. Ainsi que le relatent D.Saunders et R.Harkins[45]dans le questionnaire qu'il proposait aux témoins, le psychologue réservait une page à la description du phénomène... et vingt pour décrire le profil psychologique du témoin. Soyons impartial et rappelons au lecteur que le Dr Saunders plaçait l'hypothèse extraterrestre au centre du débat, au point que dans son esprit, le public considérait que le terme OVNI était synonyme de visites extraterrestres...
Saunders réalisera toutefois un excellent travail, s'attaquant à l'encodage de toutes les notifications du "Blue Book" sur ordinateur, en vue de leur analyse ultérieure; au terme du programme cela représenta 30000 rapports (dont 1200 seront traités par Saunders). Saunders créa également des questionnaires types pour les témoins et des formulaires de notifications pour les enquêteurs. Il fut également chargé d'envoyer des équipes d'enquêteurs sur le terrain afin de valider les événements et d'essayer de les reconstituer. Condon le renverra cependant pour "incompétence", en réalité pour des raisons de dissensions personnelles, et il ne tint pas compte de ces résultats dans son analyse finale.
Alors que Jacques Vallée et Hynek prièrent la Commission d'utiliser la méthode statistique pour mettre en évidence des schémas globaux, communs à toutes les observations, la Commission Condon n'exploita que 87 rapports, dont 14 étaient déjà analysés dans le "Blue Book" et classés comme méprises... une sélection dérisoire qui ne correspondait pas du tout à l'image et à l'importance réelle du phénomène. Pour sa part, le Dr Saunders continua d'analyser les notifications sur ordinateur et finit par rassembler quelque 85000 observations, constituant l'une des plus grosses bases de données informatique sur le phénomène OVNI.
La méthodologie était au centre des débats. Dans un mémorandum[46]daté du 9 août 1966, Robert Low, doyen de l'Université du Colorado écrivait notamment que son établissement souhaitait conserver sa respectabilité : "L'astuce consisterait, à mon avis, à décrire le programme de telle sorte qu'il apparaisse au public comme une étude résolument objective tout en présentant, aux yeux de la communauté scientifique, l'image d'un groupe de sceptiques faisant son possible pour rester objectif mais avec une espérance quasi nulle de trouver une soucoupe". En apprenant la nouvelle, James McDonald écrivit un article dans le magazine Look[47]et le sénateur J.Roush, défenseur des OVNI, dénonça violemment à la Chambre des Représentants la malhonnêteté de l'équipe qui entourait le professeur Condon.
Le 26 janvier 1967, le journal Star-Gazette de l'Etat de New York publia une déclaration du Pr.Condon : "Je tendrais dès maintenant à recommander que le gouvernement abandonne l'affaire. Pour moi, je suis déjà persuadé qu'il n'y a rien là-dedans... mais je ne suis pas censé déposer mes conclusions avant un an encore. Peut-être son étude (celle du problème OVNI) serait-elle valable pour les groupes qui s'intéressent aux phénomènes météorologiques".
Deux mois plus tard Warren Rogers, éditeur du magazine "Look"[48]écrivit avec lucidité à propos de la mission confiée au Pr Condon : Il est peu probable que ses efforts soient couronnés dun prix populaire. Il expliquera trop à ceux qui veulent y croire et pas assez à ceux qui ny croient pas.
Mais W.Rogers croit encore à cette époque que Condon conduit cette quête de réponses, armé seulement de curiosité et de logique scientifique.
En fait, selon le Dr Saunders[49], Condon se préoccupait surtout des aspects farfelus du phénomène OVNI, se moquant gentiment des témoins crédules et des ufologues qui brillaient le titre de scientifiques : "Le psychologue que je suis en était profondément choqué. Peut-être avaient-ils besoin qu'on leur vienne en aide mais sûrement pas que l'on se moque d'eux. C'était comme si Condon avait perdu tout sens des perspectives et sacrifiait ces malheureux pour se débarrasser de ses propres frustrations... Il semble que dès qu'il estimait avoir assez ri d'un cas, il passait à un autre encore plus amusant..."
L'intervention de Condon discrédita complètement l'oeuvre de la Commission et son prestige aux yeux du public. Trois mois après la mise sur pied de la Commission d'enquête, Condon avait déjà trouvé la solution. Ses conclusions étaient tellement triviales qu'il demanda une rallonge de 259146 dollars quelques mois plus tard, qui s'ajoutaient au 313000 dollars initiaux, pour poursuivre une étude inutile...
On peut en rire aujourd'hui ou crier au scandale, mais comme le disait le Dr Hynek[50]en 1953: "La méthode scientifique n'a que faire du sarcasme, et il ne faut pas enseigner au public qu'il en est une partie intégrante...Le flot régulier des rapports, souvent rédigés de concert par plusieurs observateurs valables, soulève la question de l'obligation et de la responsabilité scientifiques. Demeure-t-il, une fois les divers rapports débarrassés des enjolivements et fioritures qui dissimulent avec art leur aridité foncière, un résidu digne de l'attention scientifique ? Et, dans la négative, le public ne doit-il pas en être averti - non pas avec esprit mais avec sérieux, afin de ne pas entamer la confiance publique dans la science et dans les savants ?"
On discutera encore longtemps de l'opinion des personnes "avisées", des "autorités en la matière" ou des "experts". Tous les débats reçoivent un jour ou l'autre de tels scientifiques à leur table, dont les déclarations, surtout en matière d'OVNI, sont préjudiciables à l'entretien d'un bon rapport entre la science et la société. Les propos de ces chercheurs sont souvent perçus comme faisant autorité dans le public. Pourtant, s'ils acceptent d'assister à ce genre d'émission, pour l'heure ils s'écartent délibérément des sciences - et du programme de recherche qu'ils conduisent professionnellement -, mais cela, le public n'en a pas conscience. Il recherche une réponse à ses questions et c'est donc au scientifique de définir les limites de sa démarche. Mais nous y reviendrons en détail lorsque nous discuterons de la philosophie des sciences.
En 1968, la Commission Condon était toujours sur pied, mais stagnant sur place, se perdant en conjectures sur quelques notifications mystérieuses, le physicien de l'atmosphère JamesMcDonald plaida pour que la NASA prenne une part active dans cette démarche scientifique.
Plusieurs ingénieurs des universités de Caltech, Harvard et MIT partageaient son opinion. Le Dr Hynek écrivit plus tard que parmi les notifications relatées dans le "Blue Book", il y avait "quelques cas intéressants, noyés dans un véritable flot d'élucubrations". A l'instar de ses collègues astronomes, il ne croyait pas à la réalité physique d'émissaires d'une civilisation technologiquement avancée, mais reconnaissait l'intérêt du sujet[51]: "s'il n'y a pas d'extraterrestre, eh bien ! nous touchons là à un domaine qui est aussi étranger et inconnu pour nous que l'était l'énergie nucléaire pour Benjamin Franklin". En bref, après avoir accumulé des preuves 20 ans durant, il plaidait en faveur de l'étude du phénomène OVNI.
Le Dr Hynek[52]était également conscient des polémiques que suscitait le sujet et du besoin de l'entourer d'une extrême rigueur. Il écrivit notamment ceci : "Je pense que l'Académie Nationale des Sciences reconnaîtrait sans difficulté qu'une méthodologie scientifique (et il souligne lui-même) doit se garder, en abordant un problème, de la partialité, des idées préconçues et du sarcasme... On ne doit jamais préjuger de la réponse à une recherche à un degré tel que cette anticipation en colore l'orientation. Chaque fois que j'ai eu le plaisir de rencontrer les membres et les associés du groupe d'étude de l'Université du Colorado, j'ai pu constater leur réelle objectivité...Par contre il en allait tout autrement du directeur du programme".
En 1969, un volumineux "Rapport Condon" de 1465 pages, richement commenté et illustré fut publié. Il contenait parmi d'autres annexes, unsondage Gallupsur lequel nous reviendrons. Soumis en lecture à l'Académie des Sciences, le rapport fut approuvé. Edward U.Condon[53]déclara dans l'introduction du document :
"Aucune grande priorité ne saurait être accordée [à la recherche sur les OVNI] au vu de l'analyse des données étalées sur deux décades d'investigations du phénomène. Nous sommes unanimes pour reconnaître que ce travail a été un effort honorable d'utilisation objective des techniques scientifiques appropriées pour trouver une solution au problème OVNI. Le rapport reconnaît qu'il reste des observations d'OVNI difficilement explicables. Néanmoins, le Rapport suggère tant de directions raisonnables et possibles dans lesquelles une explication pourrait être éventuellement trouvée qu'il semble qu'il n'y ait aucune raison de les attribuer à des causes extraterrestres sans preuves convaincantes. Le Rapport montre également les difficultés qu'il y a à appliquer avec quelque chance de succès des méthodes scientifiques à des observations éphémères. Si une étude de certains aspects du sujet (des phénomènes atmosphériques par exemple) peut être intéressante, celle des OVNI, en général, n'est pas une manière prometteuse d'améliorer la compréhension scientifique des phénomènes. Sur la base de nos connaissances actuelles, l'explication la moins probable est l'hypothèse qu'il s'agit de visites d'êtres extraterrestres intelligents. Notre conclusion générale est que rien ou pas grand chose n'est sorti de l'étude des OVNI au cours des 21 années écoulées qui aurait enrichi les connaissances scientifiques, et qu'une étude approfondie des observations d'OVNI n'est pas justifié".
Cette conclusion était fausse, car elle était fondée sur une minorité de cas. Elle était facilement démontrable si les responsables de la Commission avaient pris la peine d'investiguer dans le détail les 20 cas réellement inexplicables et, par-delà, les centaines d'autres qui n'avaient pas été étudiés. En excluant toutes les observations qui tombaient sous le sens commun, il restait quelques cas typiques qui demeuraient en désaccord avec les lois de la physique moderne. C'est ainsi que les "scientifiques" jugèrent un peu vite que le phénomène OVNI n'apporterait rien à la science.
L'Université du Colorado[54]considéra également que l'armée pouvait dorénavant ignorer le phénomène OVNI : "Il nous paraît [que porter] une si grande attention à ce sujet (les OVNI) ne devrait être considérée par le Département de la Défense que d'un stricte point de vue de la défense. [...] Nous avons l'impression que la fonction de défense pourrait s'effectuer dans le cadre d'opérations d'intelligence et de surveillance sans [l'assistance d'une] unité spéciale telle le Project Blue Book, mais c'est une question qui concerne les spécialistes de la défense plutôt que les chercheurs scientifiques".
L'affaire était close et en décembre 1969, sur bases des conclusions des scientifiques, le Pentagonemit fin aux activités du "Project Blue Book" : "...Ces études ont conclu : (1) qu'ils n'existaient aucune preuve selon lesquelles les notifications d'OVNI représentent une menace pour notre sécurité nationale; (2) l'Armée de lair n'a reçu aucune preuve ou n'a fait aucune découverte selon laquelle les observations classifiées comme "non identifiées" représentent des développements technologiques ou des principes en avance sur les connaissances scientifiques contemporaines; (3) il n'y a aucune preuve indiquant que les observations classifiées comme "non identifiées" soient des véhicules extraterrestres."
Malgré l'attitude controversée de l'Armée de lair, elle sortit honorablement de la polémique. Mais aux yeux du public, cette enquête se terminait en queue de poisson et ne répondait toujours pas à ses espérances : les notifications d'OVNI restaient inexpliquées.
[44]Des événements similaires se produisirent en 1975 et 1976. Dans les années 1980 des satellites en orbite autour de la Terre perdirent à leur tour le fil deleurs programmes puis lon retrouvé spontanément sans quaucun opérateur nintervienne.
[45]D.R.Saunders et R.Harkins, "UFOs ?Yes !", op.cit.
[46]D.R.Saunders et R.Harkins, "UFOs ?Yes !", op.cit., chap.19 et 20.
[48]W.Rogers, Flying Saucers - Why the Pentagon finally quit shrugging them off and called on scientists for help, Look, 21 march 1967, p76-80.
[49]D.R.Saunders et R.Harkins, "UFOs ?Yes !", op.cit., chap.15.
[50]J.A.Hynek, Journal of the Optical Society of America, "Unusual Aerial Phenomena", april 1953.
[51]J.-C.Bourret, "La nouvelle vague des soucoupes volantes", France-Empire, 1975, p231.
[52]J.A.Hynek, "Les Objets Volants Non Identifiés: mythe ou réalité ?", Robert Laffont, 1978, p254.
[53]E.U.Condon et D.S.Gillmor, "The Scientific Study of UFO", Bantam, 1969, p1.Lire également le résumé du Symposium sur les OVNI donné parJ.McDonald le 29 juillet 1968 à la Chambre des représentants dans le magazine Inforespace, 2, p34-37.
[54]Office of Assistant Secretary of Defense (Public Affairs), News Release No.1077-69, 17 déc 1969 (des copies sont disponibles via le Secrétariat del'Armée de lair, SAFOI, Washington, D.C. 20330). Citer également dans GEPAN, 4, Note technique.76 - Office of Assistant Secretary of Defense (Public Affairs), News Release No.1077-69, op.cit.
Sturrock traite en particulier des relations secrètes entre la Commission Condon -- et son directeur -- et les Agences. La dernière phrase du papier est une citation de Condon lui-même. Quoique sonnant comme une lapalissade, elle est révélatrice :
"where secrecy is known to exist, one can never be (*) absolutely sure that he knows the complete truth " (Condon & Gillmor, 1968, p. 522)."
("Là où il y a secret, on n'est jamais assuré de connaître toute la vérité".)
Bien cordialement, J. (*) Le texte original dit "by", sans doute une faute d'impression.
Réaction de S.Z.
Je suis un peu surpris . Personnellement, j'ai plutôt lu de commentaires assez négatifs dans les ouvrages d'ufologie au sujet du rapport Condom.
Comme vous le savez peut-être déjà, Wikileaks a rendu public aujourd'hui, sur son site, les Kissinger files. Eh bien, je suis allé y faire un tour et y figurent une vingtaine de documents sur les....OVNIs. C'est ici : http://wikileaks.org/ Choisissez "Public Library of US Diplomacy: Kissinger Cables"
Au sommaire : - crash d'OVNI en Afrique du Sud - le Tsunami de Eric Julien - Témoignage très intéressant au Maroc avec demande d'informations de Hassan II (si..si... !!!!) - les Raëliens
Bref, c'est un peu le bric-à-brac mais mention spéciale au cas marocain !
Soucoupes volantes et guerres mondiales, 'Le Temps', Genève, 3.4.2013
Raison et boniments
Soucoupes volantes et guerres mondiales
Rinny Gremaud
Chicago, 1954. Dorothy Martin est une femme au foyer américaine dune cinquantaine dannées. Dans sa cuisine en formica, elle explore les pouvoirs de lécriture automatique. Un jour, elle reçoit par ce biais un message extraterrestre émis de la planète Clarion linformant que la fin du monde est imminente. Toutefois, Dorothy et ceux qui comme elle entendront la prophétie pourront être aspirés par une soucoupe volante qui les emmènera vers un horizon galactique meilleur.
Dans les semaines qui précèdent lapocalypse, annoncée pour le solstice dhiver, Dorothy et ses disciples se préparent au voyage en distribuant tous leurs biens terrestres. Le soir du 20 décembre, ils sont rassemblés dans la cuisine en formica et attendent la soucoupe. Qui ne viendra pas.
Se produit alors un phénomène psychologique fascinant: au lieu dadmettre quil sest fourvoyé, le cercle dilluminés se persuade que cest la puissance de leurs prières qui a permis de remettre la fin du monde à plus tard. Dans les jours qui suivent, il redoublera donc de prosélytisme.
Cette histoire, Leon Festinger et son équipe de chercheurs la racontent dans lun des livres fondateurs de la psychologie sociale, LEchec dune prophétie. Elle illustre ce que lauteur appelle la dissonance cognitive. Ce phénomène par lequel un individu tend à rester sourd et aveugle à tout ce qui ne conforte pas un savoir ou une croyance préexistants. Ou cherche à modifier la réalité pour quelle corresponde à ce quil croit savoir.
La dissonance cognitive, cest linconfort que lon ressent lorsquune information nouvelle vient contredire une certitude, ou un plan élaboré de longue date. La nouveauté est dautant plus vite ignorée que létat cognitif quo ante a été acquis au prix de sacrifices importants, ou quil a fait lobjet dun engagement public.
Ce biais du raisonnement permet dexpliquer certaines décisions apparemment absurdes, contre-productives ou autodestructrices. Comme la Première Guerre mondiale par exemple, dont personne ne voulait et qui fut déclenchée par effet dentraînement, dans la mise en uvre précipitée de stratégies militaires anciennes. Les dirigeants, lorsquils sont sous forte pression, peuvent développer cette forme de résistance aux signaux faibles. Incapables de nuances, ils en viennent à surestimer leurs pouvoirs et sous-estimer ceux de ladversaire, pour mieux sen tenir au plan établi.
La dissonance cognitive, il faut y penser lorsquon cherche à lire ce qui se passe sur la péninsule coréenne. Dans cette répétition générale dune guerre préparée de longue date, rappelons-nous que tous les acteurs jouent à laveuglette. Au Nord comme au Sud, les équipes dirigeantes sont nouvelles, donc inintelligibles lune pour lautre (et pour tous les commentateurs médiatiques). En labsence dinformations utiles, les para-belligérants et leurs alliés en sont réduits à saccrocher à des conceptions anciennes. Ou à des stratégies militaires éprouvées par lexercice.
Sans doute que la dissonance cognitive, cette propension de lesprit au statu quo, pourrait aussi, en loccurrence, jouer pour la paix. Mais littéralement comme sur le plan psychologique, le terrain coréen est glissant. En plus dêtre sévèrement miné.
NEW BOOK: UFOs, Area 51, and Government Informants: A Report on Government Involvement in UFO Crash Retrievals by Grant Cameron and T. Scott Crain (Keyhole Publishing, 2013). 6×9″, illustrated, 300 pages.
Sortie le 29 Janvier 2013. Prix : $24.95 (approx. 20.00).
"C'est l'un des livres les plus importants jamais écrits sur le secret ovni. Grant Cameron et Scott Crain ne se contentent pas de démontrer l'existence d'une présence extraterrestre sur Terre. Avec obstination et honnêteté ils lèvent le voile sur les mécanismes du secret mis en oeuvre depuis des décennies par la CIA, la NSA, l'Air Force, la Marine et d'autres groupes occultes." "Het is één van de belangrijkste boeken dat ooit geschreven werd over het geheim van UFO's. Grant CAMERON en Scott CRAINproberen de aanwezigheid van het bestaan van een buitenaardse aanwezigheid op Aarde aan te tonen... Ze proberen op een bewuste en eerlijke manier de geheime mecanismen aan te tonen, die de geheime diensten CIA, NSA, de Air Force USA, de Marine en andere oncculte groeperingen in het werk stelden om dit gedurende vele tientallen jaren te verbergen."
Les documents du KGB sont enfin dévoilés, les objets volants dans le ciel soviétique ont bien existés. Durant des décennies, l'activité ovni dans le ciel de l'Ex-URSS fut censurée. Les rapports d'observations sont désormais disponibles et ils permettent d'avoir une vision générale et non plus tronquée du phénomène ovni.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, Winston Churchill, avec sa causticité habituelle, décrivit l'Union soviétique comme «une devinette enveloppée dans un mystère à l'intérieur d'une énigme». C'est de lui aussi que nous vient l'expression «rideau de fer» (en anglais, iron curtain), manière d'exprimer autrement le côté impénétrable de l'ancien bloc de l'Est. En dépit du fait qu'au cours des années qui suivirent l'effondrement de l'URSS, de nombreuses informations relatives à la culture et à l'histoire soviétiques soient devenues disponibles, la plaisanterie de Churchill demeure valide. Dans le cas de l'activité ovni dans l'ex-Union soviétique, elle semble presque être un euphémisme.
La lecture des dossiers ovnis du KGB prouve clairement que les autorités soviétiques étaient conscientes du phénomène ovni, mais que, conformément à l'esprit de méfiance qui prévalait lors de la Guerre Froide, elles se gardèrent bien de laisser filtrer la moindre information vers l'Occident. Aujourd'hui, les ufologues occidentaux peuvent étudier ces dossiers, ainsi que les nombreuses observations civiles d'ovnis qui se sont multipliées depuis 1991. Résultat : pour la première fois peut-être, les ufologues disposent d'une vision vraiment globale du phénomène ovni.
Si les dossiers du KGB sont rarement illustrés de photographies -à la différence des observations civiles d'ovnis-, ils portent par contre le sceau de l'administration. En ce sens, ils constituent des preuves fiables et démontrent qu'à l'Est comme à l'Ouest, le phénomène ovni fut consigne durant des décennies.
BOULES DE FEU OU OVNIS ?
L'une des observations d'ovnis les plus étonnantes qui soient détaillées dans les dossiers du KGB se produisit le 12 novembre 1985. Hasan Kayoumovitch Rakhimov était de garde dans une installation militaire connue sous le seul nom de «Poste Sept» lorsque, d'après son récit, «une boule jaune et bleue, de la taille d'un ballon de football, apparut soudainement... à environ 30- 40 mètres de l'endroit où je me tenais». Rakhimov affirma que l'ovni se trouvait initialement à une altitude de 10-15 mètres au-dessus du sol, mais que cette altitude variait sensiblement, l'engin évoluant au-dessus de la base en faisant des sauts. «Ayant effectué trois ou quatre sauts de 50 à 100 mètres, il se dirigea vers le chenil et disparut», raconte encore Rakhimov.
Les ufologues examinant les dossiers du KGB ont rapproché cette observation du phénomène des boules de feu. Toute- fois, une autre observation ovni qui s'était produite quelque temps plus tôt dans la même région a jeté quelques doutes sur cette théorie.
Deux civils qui étaient sortis pour chasser virent un ovni. «À 20h30, le 3 novembre 1985, se souvient l'un des hommes, je retournai à mon canot automobile et démarrai le moteur. C'est alors que j'aperçus un ovni se déplaçant à grande vitesse du nord vers le sud à une altitude plus haute que celle à laquelle vole un avion. L'ovni était un peu plus large qu'une étoile, et il émanait de lui comme un rayon de projecteur à un angle de 5-10°. Le temps était clair, et l'ovni était nettement visible contre le ciel étoile.
Le rayon de lumière couvrait entre un quart et un cinquième de la distance entre l'objet et le sol. Le rayon ne frappait pas le sol, mais s'éparpillait. Lorsque l'ovni se rapprocha, le moteur du bateau s'arrêta brusquement. Je pensai que les cahots avaient peut-être fait glisser le levier de vitesse en arrière. Je tirai sur la corde du démarreur après avoir vérifié le niveau de carburant et ouvert les gaz. Le moteur démarra immédiatement, mais comme il tournait je vis une lueur émanant de la bobine du système d'allumage. Ayant fonctionné cinq ou sept secondes, le moteur s'arrêta de nouveau. L'ovni stoppa d'un coup net, sans vraiment ralentir; il se trouvait alors juste au-dessus du canot. L'ovni se dirigea vers le sud en direction de Vladivostok, et là nous vîmes un satellite au-dessus de lui. L'ovni et le satellite se déplaçaient à la même vitesse et dans la même direction. Puis le projecteur s'éteint et l'ovni cessa d'être visible. »
UNE QUEUE DE FLAMMES
Autre épisode détaillé par le KGB, celui qui implique un avion reliant Volgograd à Tbilissi, actuelle capitale de la Géorgie. Le 14 décembre 1987, l'équipage signala un «objet volant selon une trajectoire frontale à la nôtre, ressemblant à un avion dont les feux d'atterrissage seraient allumés et rentrés». L'équipage d'un autre avion fut plus succinct, mentionnant seulement une «queue de flammes» dans le sillage de l'ovni. Un témoin anonyme qui téléphona au contrôleur aérien de l'aéroport local affirma avoir aperçu un objet semblable à un «avion en feu traînant derrière lui une queue de flammes, volant au-dessus du village. Après un éclat de lumière évoquant une explosion -bien que ce ne fut accompagné d'aucun effet sonore-, l'avion disparut.» Le témoin ayant passé l'appel déclara qu'il n'avait pu repérer «ni débris, ni traces d'explosion». Voilà trois témoignages concomitants d'une affaire que d'aucuns tiennent pour un «Roswell soviétique» en puissance. Malheureusement, le dossier ne raconte pas les événements qui suivirent. Bien que la «queue de flammes» suggère un météore se consumant, ou peut-être un satellite ou d'autres débris spatiaux retombant sur la Terre, le fait que deux des témoins en parlent comme d'un avion ajoute au mystère. Il n'y eut pas de procès-verbaux relatifs à la découverte de débris d'accident. Comme bien souvent, les rapports du KGB interpellent cruellement, mais ne délivrent pas de conclusions qui pourraient servir de point de départ à une enquête ultérieure.
LA SIBERIE ET SES OVNIS
D'après les documents du KGB, entre 1987 et 1988 il y aurait eu un certain nombre d'apparitions ovnis au-dessus de la péninsule du Kamchatka, dans la pointe extrême-orientale de la Sibérie. Le personnel de la base de lancement de missiles de Koura observait régulièrement «les survols d'objets volants non identifiés en forme de boules». Le lieutenant supérieur Vasilevski et le soldat Kolosov, du «Site Trois» d'instrumentation télémétrique, assistèrent à l'apparition d'un ovni qui ressemblait à des «lumières montant lente- ment et passant du rouge au blanc». La durée de ces apparitions, qui furent signalées depuis trois endroits différents de la base, allait de trente secondes à trois minutes. Le phénomène fut également signalé par des officiers stationnés au sommet de la montagne de Lyzyk, près d'une autre base de missiles. Leurs témoignages sont sans doute plus importants car, en tant que militaires relativement haut placés -et dépendant de ce qui était encore un régime rigoureusement totalitaire-, ils mettaient directement en jeu leur crédibilité, bien plus que de simples soldats du rang.
Dans un rapport officiel, le lieutenant supérieur Vasilevski avança que les apparitions d'ovnis « correspondaient aux dates prévues de lancement de missiles lourds », remarquant aussi que «lorsque les lancements étaient ajournés, les objets n'apparaissaient plus». Cette affirmation est toutefois contredite par d'autres observations ; à la mi-décembre 1987, un adjudant et deux soldats virent une boule de lumière orange se déplaçant du nord au sud. Le même genre d'objet, ou très similaire, fut observé à deux autres occasions au cours du même mois et durant l'année qui suivit. Or toutes ces observations sibériennes ne correspondaient plus à des lancements de missiles.
LUMIÈRES ROUGES
L'apparition d'objets anormaux dans le ciel de la Russie et de l'Asie centrale soviétique se poursuivit au cours des dernières années de l'Union soviétique. Le 22 septembre 1989, dans la ville d'Astrakhan (située dans le sud-ouest de la Russie sur les bords de la mer Caspienne), une demi- douzaine de témoins virent un objet rouge et brillant, «en forme de goutte», dans le voisinage de la gare de Koxhevaya. Trois autres témoins décrivirent l'objet comme étant de couleur jaune. Il fut clairement observé, bien que par intervalles, durant une période allant de quarante-cinq à cinquante minutes.
Six jours plus tard, une autre observation eut lieu dans les parages. Cette fois, deux «points lumineux, violets et rouges, de près d'un mètre de diamètre » furent aperçus par plusieurs témoins près de la piste d'atterrissage de la base aérienne locale. Un mois plus tard, un objet semblable à la «goutte rouge» signalée plus tôt fut observé par de très nombreux témoins, aussi bien civils que militaires, tout près de Burkhala dans la région de Yagodinski.
DERNIÈRES OBSERVATIONS
Exactement neuf mois avant que l'Union soviétique elle-même ne cesse d'exister (novembre 1991), un certain nombre d'habitants de la ville d'Aleksandrov, près de Moscou, signalèrent avoir vu de vifs éclairs blancs dans le ciel, au-dessus de leurs maisons. Leurs descriptions de la formation de vol et de l'allure de ces «objets» diffèrent largement; tantôt on les a vus voler à quelques mètres du sol... tantôt à quatre ou cinq kilomètres d'altitude. La plus poignante de ces apparitions se produisit au-dessus de la flamme éternelle de la tombe du Soldat inconnu à Karabavano. L'«objet», quel qu'il ait été, fut décrit comme émanant une pulsation lumineuse qui éclairait l'ensemble du monument.
UN MYSTÈRE QUI SUBSISTE
Malgré ces nombreux témoignages et les autres apparitions d'ovnis consignées dans les dossiers du KGB, l'attitude des autorités soviétiques, à l'instar de leurs homologues britanniques et américains, oscille entre l'insouciance et le dédain. Et une vaste question se pose, cette question qui embarrasse, intrigue et effraie tout à la fois les ufologues depuis maintenant un demi-siècle. L'apparent manque d'intérêt pour les ovnis manifesté par les autorités -et ce quelle que soit leur obédience politique- vient-il du fait qu'elles n'y croient pas, ou faut-il croire qu'elles savent de quoi il retourne... mais qu'elles préfèrent le taire?
La vie microbienne a pu exister dans le passé sur la planète Mars, selon une analyse des minéraux contenus dans le premier échantillon d'une roche effectuée par des instruments du robot américain Curiosity, a annoncé
Maquettes montrant la faisabilité des anciens avions
Maquettes montrant la faisabilité des anciens avions Deux maquettes volantes basées sur les "bijoux" pré-colombiens ont leur aptitude à voler http://www.youtube.com/watch?v=7LdOioSt6vc L'autre est plus "pénible" à regarder, mais elle montre l'intérêt des boucles sur le bord d'attaque de l'aile delta, comme générateurs de vortex. L'engin peut voler lentement avec une incidence d'environ 30° http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=kVPli_2-Qw4&feature=endscreen
Nommée Pan-STARRS C/2011 L4, elle sera présente dans le ciel jusqu'à la fin du mois.
À vos jumelles! Dimanche, un point lumineux suivi d'un long panache blanc devrait être visible au-dessus de l'horizon ouest, juste après le coucher du soleil, entre la constellation des Poissons et le carré de Pégase.
Cette visiteuse du soir n'est autre que la comète Pan-STARRS C/2011 L4 découverte, il y a deux ans, grâce au télescope de l'université de Hawaï. Déjà observée à l'il nu dans le ciel de l'hémisphère Sud, il sera théoriquement possible de la contempler jusqu'à la fin du mois dans l'hémisphère nord.
Selon les spécialistes de l'Observatoire de Paris-Meudon, «il s'agit d'une comète nouvelle, jamais aperçue auparavant, qui ne fera qu'une seule et unique incursion dans notre ciel avant d'être éjectée dans les profondeurs de la Galaxie».
Essentiellement composées de glace et de poussières cosmiques, les comètes sont des voyageurs solitaires dont l'origine remonte à la naissance du Système solaire. Elles tournent autour du Soleil avec des fréquences très variables, de quelques années à plusieurs millions.
À l'approche du Soleil, la glace se vaporise, formant une enveloppe brillante autour du cur de la comète que les astronomes appellent «la chevelure». Cette dernière se prolonge, à l'arrière, par une traînée de gaz et de poussières qui peut s'étendre sur des millions de kilomètres pour former, sous l'effet de la lumière du Soleil, la fameuse «queue» caractéristique de cette famille d'astres.
Selon Patrick Rocher, astronome à l'Observatoire de Paris-Meudon (IMCCE), Pan-STARRS atteindra son périhélie dimanche, c'est-à-dire qu'elle passera au plus près du Soleil, à 45 millions de kilomètres de distance. «Ce coup de chaud devrait accroître son éclat, de sorte qu'il sera possible de la voir avec une bonne paire de jumelles et, normalement, à l'il nu», explique-t-il. Pour profiter au mieux du spectacle, Patrick Rocher conseille de se poster au coucher du soleil dans un lieu dépourvu de lumière artificielle avec une vue bien dégagée vers l'ouest. Si vous habitez ou êtes en vacances sur la côte Atlantique, vous bénéficierez de conditions idéales. À condition que le ciel soit dégagé
En revanche, à partir du 13 mars, Pan-STARRS commencera à grimper sur l'horizon, signe qu'elle s'éloigne du Soleil. Elle deviendra alors de moins en moins brillante au fil des jours. Selon Patrick Rocher, il est peu probable qu'elle offre un spectacle aussi féerique que la comète McNaught (C/2006 P1) lors de son passage au-dessus de l'hémisphère Sud, en janvier 2007. La queue de ce bolide céleste, plus brillant que Vénus, avait alors littéralement illuminé le ciel austral. «Pan-STARRS passe beaucoup trop loin du Soleil, note-t-il. En outre, si elle approchait plus près, il n'est pas exclu qu'elle fonde complètement.»
Une autre visite, encore plus prometteuse, est annoncée en novembre prochain, celle d'Ison C/2012 S1. Cette comète sera visible tout au long des deux derniers mois de l'année et jusqu'au début de 2014. Selon certains astronomes, elle pourrait être l'une des plus brillantes de l'histoire.
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