De Spaanse dichter Luis de Góngora y Argote werd geboren op 11 juli 1561 in Cordoba. Zie ook mijn blog van 11 juli 2007 en ook mijn blog van 11 juli 2008.xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
Wil ik van de sterren leren
Wil ik van de sterren leren
waar gij, Tijd, gebleven zijt,
blijkt dat gij met hen verglijdt
zonder met hen terug te keren.
hoe kan ik uw loop traceren,
niemand houdt u immers bij?
Maar ach, wat verbeeld ik mij
dat gij telkens zijt vervlogen;
zij blijft, Tijd, steeds onbewogen
en slechts ik, ik ga voorbij.
Vertaald door G. J. Schoute
Tijd
Wil ik van de stenen leren
Waar gij, Tijd, gebleven zijt,
Blijkt dat gij met hen verglijdt
Zonder met hen terug te keren.
Hoe kan ik uw loop traceren,
Niemand houdt u immers bij?
Maar ach, wat verbeeld ik mij
Dat gij telkens zijt vervlogen;
Gij blijft, tijd, steeds onbewogen
En slechts ik ga voorbij.
Vertaald door Jean-Pierre Rawie
Luis de Argote y Góngora (11 juli 1561 24 mei 1627)
Portret door Diego Velázquez
De Franse schrijver Léon Marie Bloy werd geboren op 11 juli 1846 in Périgueux. Zie ook mijn blog van 11 juli 2006. Zie ook mijn blog van 11 juli 2007 en ook mijn blog van 11 juli 2008.
Uit: Journal
« 1896, fevrier, 1er.
Si Zola était écrivain, -- ce que Dieu, j'en conviens, aurait pu permettre -- une ou deux pages lui eussent amplement suffi, depuis longtemps, pour empiler toute sa sécrétion intellectuelle. La petite couillonnade positiviste dont il s'est fait le Gaudissart n'est vraiment pas une Somme philosophique très-encombrante et peut aisément s'abriter sous n'importe quoi. Les quatre cents lignes nauséeuses que le Figaro nous étala, se réduisent en fin de compte à la trouvaille peu transcendante, à la truffe modeste que voici : Tout écrivain qui ne gagne pas d'argent est un raté. Je défie qu'on trouve autre chose.
Pauvre Verlaine au tombeau ! Dire pourtant que c'est lui qui nous a valu cette cacade ! Pauvre grand poète évadé enfin de sa guenille de tribulation et de péché, c'est lui que le répugnant auteur des Rougon-Macquart, enragé de se sentir conchié des jeunes, a voulu choisir pour se l'opposer démonstrativement à lui même, afin qu'éclatassent les supériorités infinies du sale négoce de la vacherie littéraire sur la Poésie des Séraphins. Il a tenu à piaffer, à promener toute sa sonnaille de brute autour du cercueil de cet indigent qui avait crié merci dans les plus beaux vers du monde
« -- Te voilà donc une bonne fois enterré ! semble-t-il dire. Ce n'est vraiment pas trop tôt. A côté de toi, je ressemblais à un vidangeur et mes vingt volumes tombaient des mains des adolescents lorsqu'ils entendaient tes vers. Mais, à cette heure, je triomphe. Je suis de fer, moi, je suis de granit, je ne me soûle jamais, je gagne quatre cent mille francs par an, et je me fous des pauvres. Qu'on le sache bien, que tous les peuples en soient informés, je me fous absolument des pauvres et c'est très-bien fait qu'ils crèvent dans l'ignominie. La force, la justice, la gloire solide, la vraie noblesse, l'indépassable grandeur, c'est d'être riche. Alors seulement on est un maître et on a le droit d'être admiré. Vive mon argent, vivent mes tripes et bran pour la Poésie ! Je suis le plus adorable génie des siècles ».
Léon Bloy (11 juli 1846 - 3 november 1917)
De Nederlandse schrijfster en coumniste Marjan Berk werd geboren op 11 juli 1932 in Zeist als Marie-Janne van Baaren. Zie ook mijn blog van 11 juli 2008. en ook mijn blog van 11 juli 2007.en ook mijn blog van 11 juli 2006.
Uit: Boek voor Belle
Ik beleefde dolle jaren in Zeist, ik heb flink gestapt, van alles geproefd en gegeten. Tot het op was. Veel geld, weinig geld: ik heb het allemaal meegemaakt. De talenten waren overboord gezet, ik ontmoette geen musici meer, alleen nog jongens waar ik mee ging stappen. Dan sla je geen noot meer raak. Het bracht me nergens en steeds weer op mn kamertje terug.
(
)
Omdat zij zelf helemaal ging voor het wonder van de genezing, hadden we nooit over de dood gesproken. Ze had me wel beloofd dat ze zou aangeven wanneer het zover zou zijn.We hebben maar kort de tijd gehad de dingen te bespreken
Marjan Berk (Zeist, 11 juli 1932)
De Surinaamse dichteres Johanna Schouten-Elsenhout werd geboren in Paramaribo op 11 juli 1910. Zie ook mijn blog van 11 juli 2007.
Tears
Look!
Smoke comes
from my thin mosquito net.
Whence comes the fire?
A soft smile
is hidden
there where my blood
to water turns
to heat up my innermost.
Fix your eyes to the middle
of the fast-flowing stream:
my long, long tears
send out a message
to those of mine
far across on the other side,
that my breath
is almost stilled.
Not even a scribble is returned,
never.
Stay well then, my soft smile.
Fare thee well,
my long, long tears.
Johanna Schouten-Elsenhout (11 juli 1910 - 23 juli 1992)
De Oostenrijkse dichter en schrijver Richard Beer-Hofmann werd geboren op 11 juli 1866 in Wenen. Hij bezocht het gymnasium in Wenen en studeerde er daarna rechten. In 1890 maakte hij kennis met de schrijvers Hugo von Hofmannsthal, Hermann Bahr en Arthur Schnitzler met wie hij een leven lang bevriend zou blijven. Beer-Hofmann was vermogend genoeg om zich geheel aan het schrijven te kunnen wijden. In 1893 verscheen een bundel novellen (Das Kind, Camelias), gedichten volgden. In 1900 publiceerde hij de romanl Der Tod Georgs en in 1904 het drama Der Graf von Charolais.
Schlaflied für Mirjam
Schlaf mein Kind, schlaf, es ist spät -
Sieh wie die Sonne zur Ruhe dort geht.
Hinter den Bergen stirbt sie in Rot.
Du, weißt nicht von Sonne und Tod.
Wendest die Augen zum Licht und zum Schein.
Schlaf, es sind so viel Sonnen noch dein.
Schlaf mein Kind, mein Kind schlaf ein.
Schlaf mein Kind, der Abendwind weht.
Weiß man woher er kommt, wohin er geht?
Dunkel verborgen die Wege hier sind
Dir und auch mir und uns allen mein Kind.
Blinde so gehn wir und gehen allein.
Keiner kann keinem Gefährte hier sein.
Schlaf mein Kind, mein Kind schlaf ein.
Schlaf mein Kind, und horch nicht auf mich.
Sinn hats für mich nur und Schall ists für dich.
Schall nur wie Windes wehn, Wassergerinn,
Worte vielleicht eines Lebens Gewinn!
Was ich gewonnen gräbt man mit mir ein.
Keiner kann Keinem ein Erbe hier sein.
Schlaf mein Kind, mein Kind schlaf ein.
Schläfst du Mirjam, Mirjam mein Kind?
Ufer nur sind wir und tief in uns rinnt
Blut von Gewesnen, zu Kommenden rollts.
Blut unsrer Väter voll Unruh und Stolz.
In uns sind alle, wer fühlt sich allein?
Du bist ihr Leben, ihr Leben ist dein.
Mirjam mein Leben, mein Kind, schlaf ein.
Richard Beer-Hofmann (11 juli 1866 26 september 1945)
De Franse schrijver Jean-François Marmontel werd geboren op 11 juli 1723 in Bort-les-Orgues. Hij behoorde tot de encyclopedisten en was bevriend met Voltaire. In zijn wijsgerige roman Bélisaire uit 1767 verdedigde hij de natuurlijke godsdienst en de verdraagzaamheid; het boek werd door de Sorbonne veroordeeld. Een ander beroemd werk van Marmontel, Les Incas uit 1777, de geschiedenis der Inca's in Peru, was wederom een pleidooi tegen vervolging van andersdenkenden.
Uit: Mémoires
14 Juillet 1789. La Prise de la Bastille.
Dès que le grand pont fut baissé ( et il le fut sans qu'on ait su par quelle main ), le peuple se jeta dans la cour du château, et, plein de furie, il se saisit de la troupe des invalides. Les Suisses, qui n'étaient vêtus que de sarraux de toile, s'échappèrent parmi la foule; tout le reste fut arrêté. Élie et les honnêtes gens qui étaient entrés les premiers avec lui firent tous leurs efforts pour arracher des mains du peuple les victimes qu'eux-mêmes ils lui avaient livrées; mais sa férocité se tint obstinément attachée à sa proie.
Plusieurs de ces soldats, à qui on avait promis la vie, furent assassinés, d'autres furent traînés dans Paris comme des esclaves. Vingt-deux furent amenés à la Grève, et, après des humiliations et des traitements inhumains, ils eurent la douleur de voir pendre deux de leurs camarades. Présentés à l'Hôtel-de-Ville, un forcené leur dit : "Vous avez fait feu sur vos concitoyens; vous méritez d'être pendus, et vous le serez sur-le-champ." Heureusement les gardes françaises demandèrent grâce pour eux; et le peuple se laissa fléchir; mais il fut sans pitié pour les officiers de la place. De Launay, arraché des bras de ceux qui voulaient le sauver, eut la tête tranchée sous les murs de l'Hôtel-de-Ville. Au milieu de ses assassins, il défendit sa vie avec le courage du désespoir; mais il succomba sous le nombre. Delorme-Salbrai, son major, fut égorgé de même. L'aide-major, Mirai, l'avait été près de la Bastille. Pernon, vieux lieutenant des invalides, fut assassiné sur le port Saint-Paul, comme il retournait à l'hôtel. Un autre lieutenant, Caron, fut couvert de blessures. La tête du marquis de Launay fut promenée dans Paris par cette même populace qu'il aurait foudroyée s'il n'en avait pas eu pitié.
Tels furent les exploits de ceux qu'on a depuis appelés les héros et les vainqueurs de la Bastille. Le 14 juillet 1789, vers les onze heures du matin, le peuple s'y était assemblé; à quatre heures quarante minutes, elle s'était rendue. A six heures et demie on portait la tête du gouverneur en triomphe au Palais-Royal. Au nombre des vainqueurs qu'on a fait monter à huit cents, ont été mis des gens qui n'avaient pas même approché de la place.
Jean-François Marmontel (11 juli 1723 31 december 1799) Portret door Alexandre Roslin
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