De Franse schrijver Florian Zeller werd op 28 juni 1979 in Parijs geboren. Zie ook mijn blog van 28 juni 2007.xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
Uit: La fascination du pire
Au moment où le réveil a sonné, jai regretté davoir accepté ce voyage. Il faisait encore nuit, et je navais pratiquement pas dormi. Jaurais dû me coucher plus tôt la veille, me suis-je dit. Mais ce nétait pas mon genre. Et puis je pourrais toujours dormir dans lavion. (
) Lambassade française dEgypte mavait invité au Caire pour faire une conférence dans le cadre dune espèce de salon du livre. Au téléphone, lattaché culturel mavait annoncé que Martin Millet ferait le voyage avec moi. (Il sagissait dun écrivain suisse assez célèbre dont javais lu un des livres un an auparavant ; je me souvenais vaguement dune succession de fantasmes violents, monstrueux parfois, dont lambition était de décrire la misère sexuelle dans une société de marché, et au passage, je crois, la sienne.) Javais reçu mon billet davion par la poste, ainsi quun ordre de mission. En loccurrence, la mission consistait à bavarder un peu sur le thème de la « nouvelle génération romanesque française » et, le reste du temps, à profiter du séjour. Dans le taxi qui devait me conduire jusquà Roissy, je me suis dit quà lexception de ce réveil nocturne, lensemble promettait dêtre plutôt agréable, et quil fallait que je perde cette habitude de toujours me plaindre en me réveillant.»
Florian Zeller (Parijs, 28 juni 1979)
De Oostenrijkse schrijfster Marlene Streeruwitz werd geboren op 28 juni 1950 in Baden bij Wenen. Zie ook mijn blog van 28 juni 2007.
Uit: Entfernung
Niemand kannte sie. Ein Widerwille stieg ihr auf. Das war doch alles blöd. Das war doch alles seltsam. Und sie hatte keine Berechtigung. Wenn sie ein Ticket bekommen hätte. Einen solchen Stempel. Dann hätte sie etwas vorweisen können. Sie hatte nichts. Und ihre dumme Tasche. Diese unmodische Tasche. Niemand in der ganzen Welt ging noch mit so einer Tasche herum. Businesswoman, dachte sie. Powerwoman be blasted. An ihrer Tasche konnte man ihr Alter ablesen. Und ihre Probleme. Jeder, der ihre Tasche sah. Der sie sah, wie sie ihre Tasche umklammert hielt. Unter die Achsel geklemmt. Man konnte ihre ganze Geschichte ablesen, wenn man sie mit dieser Tasche sah. Sie stand da. Der Bass war leiser geworden. Das Stampfen vorsichtiger. Sie schob die Tasche auf den Rücken. Sie zog die Riemen nach vorne und schob die Tasche mehr nach hinten. Sie hatte Angst. Sie hatte vollständige Angst vor dieser Tür. Vor dem Eintreten. Durch diese Tür. Das. So etwas. Das hatte es nie gegeben. Sie war überall hineingegangen. Sie hatte sich alle Türen aufgemacht. Sie durfte das nicht zulassen. Und wann hatte sie sich ernster genommen. Wichtiger. Als sie gedacht hatte, dass sie überall hingehen konnte. Weil sie so wichtig war. Oder jetzt. Wo sie dachte, dass sie so unwichtig war. Und sie sich selber so wichtig nehmen musste. In diesem Gedanken. Sie ging zur Tür. Die Musik zu Ende. Sie hörte Applaus. Gejohle. Pfiffe. Und dann wieder Rhythmus. Jagend. Noch gejagter. Wütend nervös. Sie stieß die Tür auf. Die Stimme hatte sie nicht gehört. Draußen. Die Stimme. Eine Frau. Ein Mädchen. Lieblich. Eine zarte Stimme. Vorsichtig.Sehnsüchtig. Weit über dem Bass. Weit über der Bassgitarre.
»I want a walker I want a stalker. I want a rapist. I want a murderer. I want a man. Just a man. Any man. Any any man. Any any any any man.«
Dann die Bassgitarre in einer langen Improvisation. Jaulend. Und dann Lachen. Perlendes Lachen. Selma musste lächeln. Sie sah sich um. Kaum Licht in dem Raum. Rund um sie Frauen.
Marlene Streeruwitz (Baden, 28 juni 1950)
De Poolse dichter, vertaler en uitgever Ryszard Krynicki werd geboren op 28 juni 1943 in St.Valentin, Lager Wimberg, Oostenrijk. Zie ook mijn blog van 28 juni 2007.
Uit: Stein aus der Neuen Welt
blindes? taubes? stummes? unbegriffenes : ist
blindes? taubes? stummes? unbegriffenes : ist. Schmerzt
Jemand, Kaspar Hauser?
Nicht mehr, jemand wie eines von meinen
gescheiterten Ichs, stummer Minotaurus,
träumte mir, träumte mich heute
nacht, auf der versteinerten Wanderschaft
durchs Labyrinth der unterirdischen Bahnen, Flöte
aus Bandagen und Schlacke.
Vertaald door Esther Kinsky
Ryszard Krynicki (St.Valentin, 28 juni 1943)
De Amerikaanse schrijver en journalist Mark Helprin werd geboren in New York op 28 juni 1947. Zie ook mijn blog van 28 juni 2007.
Uit: Freddy and Fredricka
"Soccer moms," Freddy said, "spend all day driving around in shapeless vehicles that look like Flash Gordon's bread truck, and their children watch television in the back and ape the superficial characters therein. This is the cause of deep unhappiness, because what they want is so different from what they have, even if they don't realise that this is so. They don't want their children to dress like circus clowns, speak like zombie chipmunks, and behave like programmed machines. They want sons and daughters they can talk to; they want a struggle that they can win but that they are not assured of winning; they want to know physical exhaustion; they want to be sunburned; they want to smell eucalyptus; they want to weep; they want to dance naked for their husbands; they want to feel the wind, see the stars, swim in a river, slam the back door, and laugh uncontrollably with their children. That's what they want. They don't want the crap they have, the crap Self promises, or the crap you would promise if you could figure out what to promise. They want to be free, to have dignity, to know honour and sacrifice. What else does anyone want?"
Mark Helprin (New York, 28 juni 1947)
De Franse schrijver, filosoof en componist Jean Jacques Rousseau werd geboren in Genève op 28 juni 1712. Zie ook mijn blog van 28 juni 2006 en ook mijn blog van 28 juni 2007.
Uit: Les rêveries du promeneur solitaire
C'est beaucoup que d'en être venu là, mais ce n'est pas tout si l'on s'arrête. C'est bien avoir coupé le mal mais c'est avoir, laissé la racine. Car cette racine n'est pas dans les êtres qui nous sont étrangers, elle est en nous-mêmes et c'est là qu'il faut travailler pour l'arracher tout à fait. Voilà ce que je sentis parfaitement dès que je commençai de revenir à moi. Ma raison ne me montrant qu'absurdités dans toutes les explications que je cherchais à donner à ce qui m'arrive, je compris que les causes, les instruments, les moyens de tout cela m'étant inconnus et inexplicables, devaient être nuls pour moi. Que je devais regarder tous les détails de ma destinée comme autant d'actes d'une pure fatalité où je ne devais supposer ni direction, ni intention, ni cause morale, qu'il fallait m'y soumettre sans raisonner et sans regimber, parce que cela était inutile, que tout ce que j'avais à faire encore sur la terre étant de m'y regarder comme un être purement passif, je ne devais point user à résister inutilement à ma destinée la force qui me restait pour la supporter. Voilà ce que je me disais. Ma raison, mon coeur y acquiesçaient et néanmoins je sentais ce coeur murmurer encore. D'où venait ce murmure ? Je le cherchai, je le trouvai ; il venait de l'amour-propre qui après s'être indigné contre les hommes se soulevait encore contre la raison. Cette découverte n'était pas si facile à faire qu'on pourrait croire, car un innocent persécuté prend longtemps pour un pur amour de la justice l'orgueil de son petit individu. Mais aussi la véritable source, une fois bien connue, est facile à tarir ou du moins à détourner. L'estime de soi-même est le plus grand mobile des âmes fières, l'amour-propre, fertile en illusions, se déguise et se fait prendre pour cette estime, mais quand la fraude enfin se découvre et que l'amour-propre ne peut plus se cacher, dès lors il n'est plus à craindre et quoiqu'on l'étouffe avec peine on le subjugue au moins aisément. Je n'eus jamais beaucoup de pente à l'amour- propre, mais cette passion factice s'était exaltée en moi dans le monde et surtout quand je fus auteur, j'en avais peut-être encore moins qu'un autre mais j'en avais prodigieusement. Les terribles leçons que j'ai reçues l'ont bientôt renfermé dans ses premières bornes ; il commença par se révolter contre l'injustice mais il a fini par la dédaigner. En se repliant sur mon âme, en coupant les relations extérieur et qui le rendent exigeant, en renonçant aux comparaisons, aux préférences, il s'est contenté que je fusse bon pour moi ; alors, redevenant amour de moi-même il est rentré dans l'ordre de la nature et m'a délivré du joug de l'opinion. Des lors j'ai retrouvé la paix de l'âme et presque la félicité ; car, dans quelque situation qu'on se trouve ce n'est que par lui qu'on est constamment malheureux. (...) »
Jean-Jacques Rousseau (28 juni 1712 - 2 juli 1778)
De Italiaanse schrijver Luigi Pirandello werd op 28 juni 1867 geboren in de villa 'Caos' (chaos) in de buurt van Agrigento. Zie ook mijn blog van 28 juni 2007.
Uit: The Naked Truth
"A dead'un, my dear fellow, dead though he is, wants to have a house of his own. And if he's a well-to-do corpse, he wants his home to be a fine one. And he's quite right too. If he's to be comfortable in it, he wants it to be of marble, with nice decorations on it. And then, if the dead man has pots of money to splash about, he must have some profound...what do you call it?...allegory...that's the word...some profound allegory designed by a great sculptor like myself...a handsome stone with an inscription in Latin. Hic Jacet...then what he was, what he wasn't...and a pretty little garden all around with some vegetables and the rest of it, and an elegant railing to keep the dogs off and..."
Luigi Pirandello (28 juni 1867 - 10 december 1936)
Zie voor onderstaande schrijvers ook mijn blog van 28 juni 2007.
De Duitse schrijver Otto Julius Bierbaum werd geboren op 28 juni 1865 in Grünberg.
De Amerikaanse schrijver, en biograaf Aaron Edward Hotchner werd geboren op 28 juni 1920 in St. Louis.
De Zwitserse dichter en schrijver Jürg Federspiel werd geboren op 28 juni 1931 in Kemptthal.
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