De Vlaamse schrijver Felix Timmermans werd op 5 juli 1886 geboren te Lier. Zie ook mijn blog van 7 juli 2006 en ook mijn blog van 5 juli 2007 en ook mijn blog van 5 juli 2008 en ook mijn blog van 5 juli 2009.xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
Sint Franciscus
Het is gedaan met al die ijdle dingen!
De maan speelt op de zilvren avondfluit;
hij zingt nu niet meer mee, dat lied is uit,
een schooner stem kon in zijn ziele dringen.
Hij zal in d'afgrond van Gods liefde springen,
trekt zijn verleden en zijn kleêren uit,
en in een pij, met zijne ziel als luit
gaat hij al beedlend langs de huizen zingen,
zingt voor den wolf, de vogels en de bloemen,
kan al wat leeft zijn broers en zusters noemen,
de Liefde zingt hem mager als een riet.
In zulke pure mensch wil God staand branden,
boort hem Zijn vuur door voeten, hart en handen.
Uit elke wonde juicht het zonnelied!
God rolt de zonnen door zijn handen
God rolt de zonnen door zijn handen
zoals de boer het zaad.
De ruimte kent geen randen
en eindloos staat
de sterrentuin te branden.
Als dauwdrop aan der aarde bloeme
weerspiegel ik het al.
Ik hoor de sferen zoemen
Gans 't sterrendal
probeert Uw naam te noemen.
't Geheim blijft tot de nacht behoren,
waarin ik ben ontstaan,
tot, opgeslorpt, in schijn verloren
in 't licht vergaan
in U ik word herboren!
Felix Timmermans (5 juli 1886 24 januari 1947)
Portret door Gerard Vekeman
De Franse dichter, romanschrijver, toneelschrijver, ontwerper en filmmaker Jean Cocteau werd op 5 juli 1889 in Maisons Lafitte geboren. Zie ook mijn blog van 5 juli 2006 en ook mijn blog van 5 juli 2007 en ook mijn blog van 5 juli 2008 en ook mijn blog van 5 juli 2009.
Léone
1
Cest la nuit du vingt-huit que je rêvai Léone. En posant sur la nuit ses pattes de lionne Elle marchait (Léone) entre les feux éteints. Ainsi les acteurs grecs marchent sur des patins.
2
Léone savançait jusquà laube nubile. A marcher sur la nuit ses pieds étaient habiles Car Léone marchait à même sur la nuit.
3
Le rêve était en moi comme Léone en lui. Le cortège funèbre avait peine à la suivre Le carrousel tordait ses cordages de cuivre Lautomate scandait la troupe de ses pas : Tout paraissait tourner mais ne remuait pas. Car Léone sachant que le miroir renverse Montait à reculons léchelle de laverse.
Le camarade
Ce coup de poing en marbre était boule de neige, et cela lui étoila le coeur et celà étoilait la blouse du vaiqueur, le vainqueur noir que rien ne protège.
Il restait stupéfait,debout dans la guérite de solitude, jambes nues sous le gui, les noix d'or, le houx, étoilé comme le tableau noir de l'étude.
Ainsi partent souvent du collège ces coups de poings faisant cracher le sang, ces coups de poings durs des boules de neige, que donne la beauté vite au coeur en passant.
Jean Cocteau (5 juli 1889 11 oktober 1963)
Hier met Jean Marais (voorgrond) aan de Cote dAzur, 1939
De Amerikaanse schrijver Michael Blake werd geboren in Fort Bragg, North Carolina, op 5 juli 1945. Zie ook mijn blog van 5 juli 2009.
Uit: The Holy Road
They might challenge their husband on the proximity of the family lodge to water, or the sleeping habits of the children, or the preparation of a feast, but they kept their misgivings about the white womans scalp to themselves. How their husband displayed his souvenir, taken in honorable combat at the cost of his own disfigurement, was simply none of their business. Nor was it the business of anyone else in the village, and, like thewives of Wind In His Hair, every member of the community kept his feelings about the scalp hidden from public view. But the unvoiced opinions only added to a sense of dread that had been growing steadily among them for years. The presence of the white womans scalp in the village served as a constant reminder of the strange, unfathomable threat that had come to dominate their lives. It was the worst kind of threat a people can endure, an invisible horror that disturbs good sleep, confuses clear thinking, and makes the steadiest heart skip with odd, little ripples of fear at what tomorrow might bring.
Michael Blake (Fort Bragg, 5 juli 1945)
De Franstalige, Belgische schrijfster Jacqueline Harpman werd geboren op 5 juli 1929 in Ukkel.
Uit: Le bonheur dans le crime
"Il faut vous représenter cette maison en 1908, brillamment éclairée, avec des calèches qui arrivent de partout et des femmes couvertes de diamants et de plumes, quand le quartier n'était encore que prairies à la lisière de la forêt. (...)
Elle avait été construite par Georges Dutilleul, un banquier qui voulait y donner des fêtes prodigieuses. Il rêvait qu'on se disputerait le privilège d'être invité; il y aurait des intrigues. des déceptions et des victoires. (...)
Mais le jour de l'inauguration, il trouva sur la coiffeuse de sa femme le coffret à bijoux vide et un mot d'adieu. (...)
Elle était partie avec un Argentin aussi riche que le mari et bien plus beau. (...)
Le banquier se tira une balle dans la tête pendant que les premiers invités arrivaient. (...)
La maison, comme vous pouvez le voir, est très grande, et les murs ont des particularités qui font que le son s'y propage mal; on n'entendit pas le coup de feu. (...)
On ne sait pas pourquoi le banquier avait demandé à son architecte de lui faire des chambres et des passages dérobés, et cela est bien agaçant. La maison apparente est doublée d'une maison secrète dissimulée dans les murs et les planchers. Entre le plafond du grand salon et le sol de sa chambre, se trouvait un petit appartement où l'on pouvait à peine se tenir debout. Il y avait deux pièces, dont 1'une fut nommée la chambre aux Juifs et l'autre la chambre aux Anglais. (...)
Le plan de cette maison doit être d'une ingéniosité extraordinaire, on ne se doute pas du tout de ce qu'elle recèle, à peine s'il petit advenir que l'on pense, distraitement qu'elle est un peu moins grande qu'on ne le croirait quand on la voit de l'extérieur. (...)
Souvent, je me suis demandé ce qui avait pu conduire un banquier honorable, même s'il mourut d'être cocu, à un caprice si curieux."
Jacqueline Harpman (Ukkel, 5 juli 1929)
De Franse schrijver Jean Raspail werd geboren in Chemillé-sur-Dême op 5 juli 1925.
Uit: Camp des Saints
Car lOccident est vide, même sil nen a pas encore et véritablement conscience. Civilisation extraordinairement inventive, certainement la seule à être capable de relever les insurmontables défis du troisième millénaire, lOccident na plus dâme. A léchelle des nations, des races et des cultures, comme à celle de lindividu, cest toujours lâme qui gagne les combats décisifs. Cest elle et elle seule qui forme la trame dor et dairain dont sont faits les boucliers qui sauvent les peuples forts. Je ne distingue plus guère dâme chez nous. A regarder par exemple mon propre pays, la France, il me vient souvent limpression, comme dans un mauvais rêve éveillé, que bien des Français de souche, aujourdhui, ne sont plus que des bernard-lermite qui vivent dans des coquilles abandonnées par les représentants dune espèce à présent disparue, qui sappelait lespèce française et nannonçait en rien, par on ne sait quel mystère génétique, celle qui sest en cette fin de siècle affublée de ce nom. Ils se contentent de durer. Mais le tout petit bourgeois sourd et aveugle reste bouffon sans le savoir. Encore miraculeusement à laise dans ses grasses prairies dOccident, il crie en louchant sur son plus proche voisin : Faites payer les riches! Le sait-il seulement, mais enfin le sait-il! que le riche cest précisément lui, et que ce cri de justice, ce cri de toutes les révoltes, hurlé par des milliards de voix, cest contre lui et contre lui seul que bientôt il sélèvera. Cest tout le thème du "Camp des Saints". Alors que faire? Je suis romancier. Je nai pas de théorie, pas de système ni didéologie à proposer ou à défendre. Il me semble seulement quune seule alternative se présente à nous : apprendre le courage résigné dêtre pauvre ou retrouver linflexible courage dêtre riches. dans les deux cas, la charité dite chrétienne se révélera impuissante. Ces temps-là seront cruels.
Jean Raspail (Chemillé-sur-Dême, 5 juli 1925)
De Oostenrijkse schrijfster en vertaalster Barbara Frischmuth werd geboren op 5 juli 1941 in Altaussee.
Uit: Donna und Dario
Die Häuser standen noch ziemlich dicht in jenem Teil der Stadt, und ihre Dächer waren von Tauben bevölkert. Dazu kamen Möwen vom nahen Kanal, aber auch Krähen aus dem Freiland vom anderen Ufer. Von Spatzenhorden und vereinzelten Wanderfalken gar nicht zu reden, die sich ebenfalls in der Stadt niedergelassen hatten, weil es da mehr zu fressen gab.
Es herrschte also reger Betrieb im Luftraum über den Gassen. Das Flügelschlagen nahm kein Ende, ebenso wenig das Tschilpen, Gurren, Krächzen und Pfeifen. Dass aber auch Katzen durch die Luft geflogen kamen, war eine Neuheit, die sogar die abgebrühtesten Käfigvögel auf ihren Fensterbrettern erstaunte. "Nichts für ungut." Das war alles, was Dario zu der Riesenrabenkrähe zu sagen wusste, auf deren Rücken er nach seinem verhängnisvollen Sprung aus dem Fenster gelandet war. Sie waren beide auf einen vorüberfahrenden Sperrmüllwagen gestürzt, mitten auf ein altes Sofa, dessen Polsterung den Aufprall ein wenig milderte.
"Nimm sofort dein mörderisches Werkzeug aus meinem unschuldigen Leib", zeterte die zerzauste Krähe, "oder ich hacke dir die Augen aus, so schnell kannst du gar nicht schauen."
"Du meine Güte!" Dario zog schleunigst die Krallen ein, aber ganz ohne Gewalt ging das nicht. Der Vogel musste Federn lassen. "Ich habe es nicht so gemeint." Dario spuckte und spuckte. Die pechschwarzen Daunen, die er sich aus den Pfoten zupfte, steckten nun zwischen seinen Zähnen.
"Soll das ein Witz sein, oder hast du eine Meise?" Die Krähe zielte mit dem Schnabel nach ihm und versuchte gleichzeitig ihr Gefieder in Ordnung zu bringen.
"Was für eine Meise?", fragte Dario. Er kannte nur die Vögel von den städtischen Dächern.
"Du musst übergeschnappt sein", krächzte die Krähe, ein beachtliches, ausgewachsenes Exemplar. "Seit wann springen Katzen aus dem fünften Stock?" Sie kämmte ihr Gefieder, hackte nach ihm und schimpfte abwechselnd, während Dario sich sachte immer weiter zurückzog, bis sein Schwanz sich an der Seitenlehne des Sofas stauchte.
"Ein Irrtum", flüsterte er zerknirscht.
"Was heißt da Irrtum?" Die Krähe hatte nun selber den Schnabel voller Federn.
Barbara Frischmuth (Altaussee, 5 juli 1941)
Zie voor de drie bovenstaande schrijvers ook mijn blog van 5 juli 2007 en ook mijn blog van 5 juli 2008 en ook mijn blog van 5 juli 2009.
Zie voor nog meer schrijvers van de 5e juli ook mijn vorige blog van vandaag.
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