De Engelse schrijver Terence Hanbury (Tim) White werd geboren op 29 mei 1906 in Bombay (Mombai). Hij studeerde in Cheltenham en Cambridge. Hij is bekend geworden met zijn verhalenepos rond Koning Arthur, The Once and Future King, voor het eerst gepubliceerd in 1958. Het is in het Nederlands vertaald door Max Schuchart onder de titel "Arthur, Koning voor eens en altijd". Een ander boek van White is "The Goshawk" (1951), een roman over het temmen en trainen van een havik voor de valkenjacht, gebaseerd op echte gebeurtenissen.xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
Uit: The Once and Future King
When God had manufactured all the eggs out of which the fishes and the serpents and the birds and the mammals and even the duck-billed platypus would eventually emerge, He called the embryos before him, and saw that they were good.
Perhaps I ought to explain,' added the badger, lowering his papers nervously and looking at Wart over the top of them, 'that all embryos look very much the same. They are what you are before you are born - and, whether you are going to be a tadpole or a peacock or a cameleopard or a man, when you are an embryo you just look like a peculiarly repulsive and helpless human being. I continue as follows:
The embryos stood in front of God, with their feeble hands clasped politely over their stomachs and their heavy heads hanging down respectfully, and God addressed them.
T. H. White (29 mei 1906 17 januari 1964)
De Franse schrijver Bernard Charles Henri Clavel werd geboren op 29 mei 1923 in Lons-le-Saunier. Clavel is een autodidact die diverse baantjes had totdat hij in de jaren vijftig als journalist begon te werken. Na de oorlog werkte hij voor een verzekering en pas in 1964 kon hij zich geheel wijden aan het schrijven. Zijn eerste roman L'Ouvrier de la nuit verscheen in 1956.
Uit: Les roses de Verdun
« Ce soir-là, j'ai senti qu'il serait plus convenable de ma part de laisser mes patrons en famille. Vers sept heures, j'ai demandé si je pouvais disposer.
- Mais il faut que vous mangiez, Laubier, a tonné Monsieur. Vous n'allez pas me laisser tomber. C'est indigne d'un poilu!
- Je n'ai pas faim, Monsieur, et j'aimerais aller au cinéma. J'ai vu qu'on donne Les gueux au paradis. J'aime bien Fernandel et Raimu.
Monsieur m'a lancé:
- C'est parfait, mon petit. Mais n'allez pas courir la gueuse. Ça ne mène pas au paradis et je veux vous avoir en forme demain matin.
Je crois qu'ils ont compris que je me retirais par discrétion et apprécié mon attitude.
Il ne pleuvait plus. Il faisait beaucoup plus froid. Une bise aigre prenait la rue en enfilade. Le cinéma n'était pas loin, mais j'étais très en avance. Je suis entré dans un café où j'ai bu un canon de rouge en mangeant une curieuse petite tarte salée achetée dans la charcuterie voisine. Il n'y avait pas grand monde dans ce bistro. Seulement des habitués. Ils parlaient au patron, gros homme rouge qui boitait bas. Quatre vieux jouaient aux cartes en se chamaillant. Quand le patron m'a servi, il a regardé ma boutonnière.
- Alors, on vient revoir les anciens?
Il m'a demandé dans quel régiment j'avais servi, j'ai répondu, et deux hommes sont entrés, qu'il a rejoints. J'étais soulagé qu'il me laisse tranquille. Il ne pouvait pas mieux dire quand il parlait de revoir les anciens. Depuis que j'avais quitté l'hôtel, ils étaient tous après moi, mes copains. Surtout les morts. C'était curieux, car ils ne faisaient pratiquement rien. Ils se contentaient d'être des visages sous des képis ou des casques. Et sous pas mal de boue brune aussi. »
Bernard Clavel (Lons-le-Saunier, 29 mei 1923)
De Franse schrijfster Anne Marie Louise d'Orléans, hertogin van Montpensier, werd geboren op 29 mei 1627 in Parijs. Zie ook mijn blog van 29 mei 2007.
Uit: MÉMOIRES DE MLLE DE MONTPENSIER
Le commencement du malheur de ma maison arriva peu après ma naissance (29 mai 1627), puisqu'elle fut suivie de la mort de ma mère 1 : ce qui a bien diminué de la bonne fortune que le rang que je tiens me devoit faire attendre. Les grands biens que ma mère a laissés à sa mort, et dont je suis seule héritière, pouvoient bien, dans l'opinion de la plupart du monde, me consoler de l'avoir perdue. Pour moi, qui conçois aujourd'hui de quel avantage m'auroient été ses soins dans mon éducation, et son crédit, joint à sa tendresse, dans mon établissement, je ne saurois assez regretter sa perte.
Bientôt après qu'elle fut morte, on fit ma maison, et l'on me donna un équipage bien plus grand que n'en a jamais eu aucune fille de France, même pas une de mes tantes, les reines d'Espagne2 et d'Angleterre3 et la duchesse de Savoie4, avant que d'être mariées. La reine, ma grand'mère5, me donna pour gouvernant madame la marquise de Saint-Georges6, de qui le mari étoit de la maison de Clermont d'Amboise ; elle étoit fille de madame la marquise de Montglat, qui avoit été gouvernant du feu roi, de Monsieur, de feu mon oncle7 le duc d'Orléans, et de toutes mes tantes ; et c'étoit une personne de beaucoup de vertu, d'esprit et de mérite, qui connoissoit parfaitement bien la cour. »
Anne d'Orléans de Montpensier (29 mei 1627 5 april 1693)
Onafhankelijk van geboortedata:
De Vlaamse dichter Reinout Verbeke werd geboren in 1981. Hij won al heel jong de Anton Van Wilderodeprijs en daarna nog diverse prijzen. Gedichten van hem werden opgenomen in tijdschriften als Dietsche Warande en Belfort, Gierik, De Brakke Hond, KFV-Mededelingen, Ambrozijn en in de bloemlezing " Op het oog. 21 dichters voor de 21e eeuw ". Hij is de organisator van het poëziefestival Literaire Living en treedt sinds 2007 onder de naam Reinout met Nevenwerking op met muziek en poëzie. Professioneel werkt hij bij het maandblad EOS, waarvan hij enkele jaren eindredacteur is geweest en nu ' Nieuwscoördinator on line'
Axon
ik heb een zwemster in mijn lijf
ze peddelt traag mijn lichaam
door
tikt randen die geen randen zijn
maar volgehouden
randgedachten
bloedgeil word ik daarvan
ze is mijn onderhuidse gast
ze is een zenuw op de tast
een axon zonder plan
zwemmen is niet het water
mennen
maar altijd verliezen van
ik heb een zwemster in mijn lijf
gevoeld
ze zwom de gedachte los
aan een rand, spoelde aan in een
spier
Reinout Verbeke (1981)
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