De Duitse schrijver Hermann Lenz werd op 26 februari 1913 in Stuttgart geboren. Zie ook mijn blog van 26 februari 2007 en ook mijn blog van 26 februari 2009.xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
Uit: Seltsamer Abschied
Und eigentlich bist du allein, sagte er zu sich selbst und hoffte, daß ihn niemand hörte. Am Schreibtisch fi el ihm ein, wie ihn manchmal beim Spazierengehen jemand erstaunt ansah, weil er laut mit sich selbst redete. Seelisch bist du nicht ganz ausgependelt
dachte er und wußte, daß dies nur ein bißchen verwunderlich war; denn, immerhin, er kam mit sich selber zurecht. Und wieder fi el ihm die Zeit vor dem Krieg ein, als zumindest in seiner Umgebung außer ihm niemand die sich
nähernde Zerstörung gespürt und er nicht gewußt hatte, wie er sich zurechtfi nden sollte. Auch heute wirst du selten ein widriges Gefühl los. Vielleicht gehörte dies Gefühl zum Leben eines jeden Menschen; obwohl es Augenblicke gibt, in denen du aufatmest
Und ihm fiel ein überwachsener Weg im Bayerischen Walde ein, wo das Gras unterm Schuh federte und Silberdisteln sich im Septemberlicht öffneten.
Wenn er dort ging, und es war mildes, helles Wetter, konnte es vorkommen, daß er nur das Licht und den nachgiebigen Boden spürte, den Wald auf den Höhenzügen ausgebreitet sah als dunklen und zackigen Schatten, der weit draußen zu einem Hauch wurde. Nun war das Widrige verschwunden wie zuweilen, wenn er in seiner Dach- Wohnzimmer stube schrieb und spürte, daß die Wörter mit seinen Empfi ndungen verschmolzen.
Hermann Lenz (26 februari 1913 12 mei 1998)
De Franse schrijver, scenarioschrijver en acteur Jean Teulé werd geboren op 26 februari 1953 in Saint-Lô, Manche. Zie ook mijn blog van 26 februari 2009.
Uit: Mangez-le si vous voulez
Le bûcheron Mazerat, le meunier Bouteaudon, et le boulanger neve du maire, fourche à la main, protègent l'entrée de la minuscule bergerie où l'on a conduit Alain, faute de mieux. Dans ce réduit sombre, il est couché sur la paille aux odeurs fortes de l'urine des ovins. Seul un rai de lumière, glissant sous la porte, éclaire l'endroit et les sabots de trois moutons, une brebis, qui le regardent.
Il se juge mal fringant aux gestes lourds, grotesque, dans ce corps démoli aux chaleurs d'incendie. Respirer encore, c'est bien machinalement. O ce découragement. Il s'agite en propos stériles, répète doucement le nom de sa mère alors que dehors, toujours on crie. C'est étonnant comme ça saoule d'être dans ce cirque bête. Haletant, il pense être enfin tiré d'affaire avec les trois devant la porte, Antony et Dubois à ses côtés.
Jean Teulé (Saint-Lô, Manche, 26 februari 1953)
Rectificatie: De Engelse dichter George Granville Barker werd geboren op 26 februari 1913 in Loughton, Essex. Zie ook mijn blog van 13 februari 2007 en ook mijn blog van 13 februari 2008 en ook mijn blog van 13 februari 2009.
January Jumps About
January jumps about
in the frying pan
trying to heat
his frozen feet
like a Canadian.
February scuttles under
any dish's lid
and she thinks she's dry because she's
thoroughly well hid
but it still rains all month long
and it always did.
March sits in the bath tub
with the taps turned on.
Hot and cold, cold or not,
Has the Winter gone?
In like a lion, out like a lamb
March on, march on, march on.
April slips about
sometimes indoors
and sometimes out
sometimes sheltering from a little
shower of bright rain
in an empty milk bottle
then dashing out again.
May, she hides nowhere,
nowhere at all,
Proud as a peacock
walking by a wall.
The Maytime O the Maytime,
full of leaf and flower.
The Maytime O the Maytime
is the loveliest of all.
June discards his shirt and
trousers by the stream
and takes the first dip of the year
into a jug of cream.
June is the gay time
of every girl and boy
who run about and sing and shout
in pardonable joy.
July by the sea
sits dabbling with sand
letting it run out of
her rather lazy hand,
and sometimes she sadly
thinks: "As I sit here
ah, more than half the year is gone,
the evanescent year."
August by an emperor
was given his great name.
It is gold and purple
like a Hall of Fame.
(I have known it rather cold
and wettish, all the same.)
September lies in shadows
of the fading summer
hearing, in the distance,
the silver horns of winter
and not very far off
the coming autumn drummer.
October, October
apples on the tree,
the Partridge in the Wood and
the big winds at sea,
the mud beginning in the lane
the berries bright and red
and the big tree wildly
tossing its old head.
November, when the fires
love to burn, and leaves
flit about and fill the air
where the old tree grieves.
November, November
its name is like a star
glittering on many things that were
but few things that are.
Twelfth and last December.
a few weeks away
we hear the silver bells
of the stag and the sleigh
flying from the tundras
far far away
bringing to us all the gift
of our Christmas Day.
George Barker (26 februari 1913 27 oktober 1991)
Portret door Merevyn Peake
De Franse schrijver en karikaturist Jean Bruller alias Vercors werd geboren op 26 februari 1902 in Parijs. Zie ook mijn blog van 26 februari 2007 en ook mijn blog van 26 februari 2009.
Uit: Le silence de la mer
Ce fut ma nièce qui alla ouvrir quand on frappa. Elle venait de me servir mon café, comme chaque soir (le café me fait dormir). J'étais assis au fond de la pièce, relativement dans l'ombre. La porte donne sur le jardin, de plain-pied. Tout le long de la maison court un trottoir de carreaux rouges très commode quand il pleut. Nous entendîmes marcher, le bruit des talons sur le carreau. Ma nièce me regarda et posa sa tasse. Je gardai la mienne entre mes mains.
Il faisait nuit, pas très froid : ce novembre-là ne fut pas très froid. Je vis l'immense silhouette, la casquette plate, l'imperméable jeté sur les épaules comme une cape.
Ma nièce avait ouvert la porte et restait silencieuse. Elle avait rabattu la porte sur le mur, elle se tenait elle-même contre le mus, sans rien regarder. Moi je buvais mon café, à petits coups.
L'officier, à la porte, dit : « S'il vous plaît. » Sa tête fit un petit salut. Il sembla mesurer le silence. Puis il entra.
La cape glissa sur son avant-bras, il salua militairement et se découvrit. Il se tourna vers ma nièce, sourit discrètement en inclinant très légèrement le buste. Puis il me fit face et m'adressa une révérence plus grave. Il dit : « Je me nomme Werner von Ebrennac. » J'eus le temps de penser très vite : « Le nom n'est pas allemand. Descendant d'émigré protestant ? » Il ajouta : « Je suis désolé. »
Le dernier mot, prononcé en traînant, tomba dans le silence. Ma nièce avait fermé la porte et restait adossé au mur, regardant droit devant elle. Je ne m'étais pas levé. Je déposai lentement ma tasse vide sur l'harmonium1 et croisai mes mains et attendis.
L'officier reprit : « Cela était naturellement nécessaire. J'eusse évité, si cela était possible. Je pense mon ordonnance2 fera tout pour votre tranquillité. » Il était debout au milieu de la pièce. Il était immense et très mince. En levant les bras il eût touché les solives.
Sa tête était légèrement penchée en avant, comme si le cou n'eût pas été planté sur les épaules, mais à la naissance de la poitrine. Il n'était pas voûté, mais cela faisait comme s'il l'était. Ses hanches et ses épaules étroites étaient impressionnantes. Le visage était beau. Viril et marqué de deux grandes dépressions le long des joues. On ne voyait pas les yeux, que cachait l'ombre portée de l'arcade. Ils me parurent clairs. Les cheveux étaient blonds et souples, jetés en arrière, brillant soyeusement sous la lumière du lustre.
Vercors (26 februari 1902 10 juni 1991)
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