De Franse schrijver Vladimir Volkoff werd geboren in Parijs op 7 november 1932. Zie ook mijn blog van 7 november 2008 en ook mijn blog van 7 november 2009.
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Uit: Le retournement
- Avez-vous jamais réfléchi au mot bolchévik ? commença Popov. Pour lanecdote, il signifie « majoritaire au congrès social-démocrate de 1903 », mais sans compter que la majorité semble avoir été, par bonheur, truquée, faut voir plus profond. Staline - vous pouvez me dénoncer à lambassadeur pour avoir cité le vieux père - a dit : « Bolchevisme et léninisme sont une seule et nième chose. » Ostrovsky attire notre attention sur le mot, qui est musclé, dense : on y mord bien. Pour moi, cest un mot de couleur rouge foncé, tirant sur le brun ; un mot pesant, qui évoque lartillerie de gros calibre et lindustrie lourde. Un mot comme bombardier, comme marteau-pilon. Un mot qui fait peur et chaud on même temps. Petit garçon, je ne rêvais quà ça avoir le droit de dire « Je suis bolchevik ». Jy rêvais plus et mieux quun cadet à lépaulette, quun petit télégraphiste américain aux milliards de Carnegie. Jai suivi la filière : pionniers, konisa, candidature au Parti, lexamen où lan étale son âme sur la table dopération... Jai reçu mon billet. Ça y était. Vous nêtes quune petite Occidentale pourrie si vous vous imaginez un instant que jai été déçu. Au contraire : linitiation a dépassé mues espoirs. Quand je me suis regardé dans la glace, que jai tendu le doigt et que jai dit « Voilà un bolchevik! », jai senti que je métais majoré moi-même. Seulement, dans lentretemps, javais appris, progressivement, le vrai sens du mot. Un bolchevik, ce nest pas un protecteur de la veuve et de lorphelin, comme vous le croyez, ni un lutteur contre les forces dombre, comme je lavais cru moi-même, ni un prolétaire plus conscient. ni un économiste plus averti, ni un prophète plus éclairé, ni un dialecticien plus logique. Ces représentations qui sortent les unes des autres sont comme nos poupées russes : toutes â limage de la vérité, la serrant de plus en plus étroitement, donc toutes vraies. Et pourtant, toutes fausses, jusquau moment où on atteint la dernière, celle qui ne souvre plus, le noyau sous la chair, la particule infissible, la vérité vraie. Javais voulu devenir bolchevik, je létais, mais ce nétait pas ce que je pensais, cétait mieux, infiniment mieux.
Vladimir Volkoff (7 november 1932 - 14 september 2005)
De Franse schrijver Auguste Villiers de L'Isle-Adam werd geboren op 7 november 1838 in Saint-Brieuc. Zie ook mijn blog van 7 november 2008 en ook mijn blog van 7 november 2006 en ook mijn blog van 7 november 2009.
Uit: L'Eve Future
A vingt-cinq lieues de New York, au centre d'un réseau de fils électriques, apparaît une habitation qu'entourent de profonds jardins solitaires. La façade regarde une riche pelouse traversée d'allées
sablées qui conduit à une sorte de grand pavillon isolé. Au sud et à l'ouest, deux longues avenues de très vieux arbres projettent leurs ombrages supérieurs vers ce pavillon. C'est le n° 1 de la cité de Menlo Park.--Là demeure Thomas Alva Edison, l'homme qui a fait prisonnier l'écho.
Edison est un homme de quarante-deux ans. Sa physionomie rappelait, il y a quelques années, d'une manière frappante, celle d'un illustre Français, Gustave Doré. C'était presque le visage de l'artiste _traduit_ en un visage de savant. Aptitudes congénères, applications différentes.
Mystérieux jumeaux. A quel âge se ressemblèrent-ils tout à fait? jamais, peut-être. Leurs deux photographies d'alors, fondues au stéréoscope, éveillent cette impression intellectuelle que certaines effigies de races supérieures ne se réalisent pleinement que sous une monnaie de figures, éparses dans l'Humanité.
Quant au visage d'Edison, il offre, confronté avec d'anciennes estampes, une vivante reproduction de la médaille syracusaine d'Archimède.
Or, un soir de ces derniers automnes, vers cinq heures, le merveilleux inventeur de tant de prestiges, le magicien de l'oreille (qui, presque sourd lui-même, comme un Beethoven de la Science, a su se créer cet imperceptible instrument--grâce auquel, ajusté à l'orifice du tympan, les surdités, non seulement disparaissent, mais dévoilent, plus affiné encore, le sens de l'ouïe--), Edison, enfin, s'était retiré au plus profond de son laboratoire personnel, c'est-à-dire en ce pavillon séparé de son château.
Auguste Villiers de L'Isle-Adam (7 november 1838 - 18 april 1889)
Buste van Élie Le Goff in Saint-Brieuc
De Duitse dichter, vertaler en jurist Graaf Friedrich Leopold zu Stolberg-Stolberg werd geboren op 7 november 1750 in Bramstedt. Zie ook mijn blog van 7 november 2008 en ook mijn blog van 7 november 2009.
An den Abendstern
6. Januar 1773.
Ehmals winktest du mir, Führer des schweigenden
Abends, Freuden herab, kurz, wie sie Sterblichen
Lächeln, farbigen Blasen
Ähnlich, hauchender Weste Spiel!
Zwar mir waren sie wert, wert, wie dem dürstenden
Weizenhalme der Tau! aber sie schwanden bald!
Selten blicket dein Auge
Nun, und trüber auf mich herab!
Hüllen Schleier dich ein? Oder entfließen dir
Thränen? Bist du, gleich mir, nagender Traurigkeit
Raub, ein Erbe des Jammers?
Deine strahlenden Brüder auch?
Ist das blaue Gewand leuchtender Sonnen voll,
Und mit Monden besä't, nur ein Gewebe von
Elend? Tönen die Sphären
Einen ewigen Klageton?
Oder bin ich allein elend? Du schweigest mir,
Unerbittlich auch du! dennoch ein Retter einst,
Wann den Abend du bringest,
Welchem folget kein Morgenrot!
Friedrich Leopold zu Stolberg-Stolberg (7 november 1750 - 5 december 1819)
De Duitse schrijver Johann Gottfried Schnabel werd geboren op 7 november 1692 in Sandersdorf bij Bitterfeld. Zie ook mijn blog van 7 november 2009.
Uit: Der im Irrgarten der Liebe herumtaumelnde Kavalier
Es hat ein geborener von Adel zwei Hauptwege vor sich, durch welche er zu besonderen hohen Ehren gelangen und sich vor anderen seines Standes ungemein distinguieren kann, nämlich den Weg in den Krieg oder den Weg, zur Gelehrsamkeit zu gelangen. Ob man nun schon nicht in Abrede ist, daß sich viele von Adel auf andere Arten, nämlich durch Erlernung der Jägerei, Reitkunst und dergleichen, in hohe Posten geschwungen, so ist doch sonnenklar, daß die Zahl derjenigen, welche einen von den erstgemeldeten Wegen erwählt und dadurch sehr hohe Chargen erreicht, der anderen Zahl bei weitem übertrifft.
Ein gewisser deutscher Kavalier, den wir Gratianus von Elbenstein nennen wollen, war zwar keine feige Memme, hatte aber mehr Lust zu den Büchern und zur Feder als zum Degen und anderem Gewehr, erwählte deswegen den Weg, sich durch Gelehrsamkeit emporzuschwingen. Weil er nun von seiner zarten Jugend an beständig fleißig studiert, hatte er es so weit gebracht, daß er sehr frühzeitig auf Universitäten ziehen konnte. Als er nach einigen Jahren von dannen zurück kam, zeigten sich seine vornehmen Eltern ungemein vergnügt, zumal sie von vielen Staats- und gelehrten Leuten die Versicherung erhielten, daß sie ihr Geld nicht übel angelegt, indem der junge Herr Gratianus von Elbenstein sich nicht allein in der Jurisprudenz, Philosophie, Mathematik und dergleichen, sondern auch in den Nebendingen, Tanzen, Reiten, Fechten, Voultoisieren, vor anderen, die gleich so viel Zeit und wohl mehr Geld als er verschwendet, ungemein hervorgetan hätte.
Demnach war sein Herr Vater gesonnen, ihn fürs erste an einem gewissen fürstlichen Hofe als Kammerjunker zu engagieren; da aber der junge Herr von Elbenstein seinem Herrn Vater vorstellte, was es für eine vortreffliche und höchstnötige Sache sei, daß ein junger Kavalier, ehe er Bedienung bei Hofe annähme, sich vorher auf Reisen begäbe, um die Welt sowohl als die Gemüts- und Lebensarten der Menschen von verschiedenen Nationen kennenzulernen, er auch außerdem noch viel mehr andere Beweggründe hinzusetzte, resolvierte sich der Herr Vater bald, seinen beiden Söhnen eine standesmäßige Equipage verfertigen zu lassen und jedwedem einen wohlgespickten Beutel mitzugeben.
Johann Gottfried Schnabel (7 november 1692 - tussen 1751 en 1758)
Gedenkplaat aan zijn woonhuis in Stolberg in de Harz
De Franse schrijver Gédéon Tallemant des Réaux werd geboren op 7 november 1619 in La Rochelle. Zie ook mijn blog van 7 november 2008 en ook mijn blog van 7 november 2009.
Uit: Historiettes. Henri IV
Si ce prince fût né roi de France, et roi paisible, probablement ce n'eût pas été un grand personnage : il se fût noyé dans les voluptés, puisque, malgré toutes ses traverses, il ne laissoit pas, pour suivre ses plaisirs, d'abandonner les plus importantes affaires. Après la bataille de Coutras, au lieu de poursuivre ses avantages, il s'en va badiner avec la comtesse de Guiche, et lui porte les drapeaux qu'il avoit gagnés. Durant le siège d'Amiens, il court après madame de Beaufort, sans se tourmenter du cardinal d'Autriche, depuis l'archiduc Albert, qui s'approchoit pour tenter le secours de la place. [Sigogne fit cette épigramme : Ce grand Henri, qui souloit estre L'effroi de l'Espagnol hautain Fuyt aujourd'huy devant un prestre Et suit le c-l d'une p...n. (T.)] Il n'étoit ni trop libéral, ni trop reconnoissant. Il ne louoit jamais les autres, et se vantoit comme un Gascon. En récompense, on n'a jamais vu un prince plus humain, ni qui aimât plus son peuple ; d'ailleurs, il ne refusoit point de veiller pour le bien de son Etat. Il a fait voir en plusieurs rencontres qu'il avoit l'esprit vif et qu'il entendoit raillerie. Pour reprendre donc ses amours, si Sébastien Zamet, comme quelques-uns l'ont prétendu, donna du poison à madame de Beaufort, on peut dire qu'il rendit un grand service à Henri IV, car ce bon prince alloit faire la plus grande folie qu'on pouvoit faire : cependant il y étoit résolu.
On devoit déclarer feu M. le Prince bâtard. M. 1e comte de Soissons se faisoit cardinal, et on lui donnoit trois cent mille écus de rentes en bénéfices. M. le prince de Conti étoit marié alors avec une vieille qui ne pouvoit avoir d'enfants. M. le maréchal de Biron devoit épouser la fille de madame d'Estrées, qui depuis a été madame de Sanzay. M. d'Estrées la devoit avouer ; elle étoit née durant le mariage, mais il y avoit cinq ou six ans que M. d'Estrées n'avoit couché avec sa femme, qui s'en étoit allée avec le marquis d'Allègre, et qui fut tuée avec lui à Issoire, par les habitants, qui se soulevèrent et prirent le parti de la Ligue. Le marquis et sa galante tenoient pour le Roi : ils furent tous deux poignardés et jetés par la fenêtre.
Gédéon Tallemant des Réaux (7 november 1619 10 november 1692)
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